Cous d'analyse cinématographique
Par Ninoka • 19 Novembre 2018 • 1 834 Mots (8 Pages) • 560 Vues
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- Deuxième temps : J Baudrillard annonce la fin du monde moderne, centré autour de la production et de la consommation. En condition postmoderne, chacun construit sa position en manipulant des signes, des codes et des images (Simulacres et simulation, 1981). Sous l’emprise des médias, le monde est livré à des « simulacres » par lesquels la REPRESENTATION se substitue au réel.
- Troisième déplacement : J.Baudrillard proclame la « destruction du réel » (Le crime parfait, 1995). Envahi par une pléthore d’objets et de signes, le monde n’est plus connaissable. La théorie sociale n’a plus aucune réalité.
=> Baudrillard soutient l’idée que dans notre société « globale », les technologies de communications créent une prolifération de sens et incite à la création non pas d’un « village global » (Marshall McLuhan), mais à celle d’un monde où la signification est effacée et où la société est réduite à une masse opaque.
Le « réel » est réduit aux seuls signes autoréférenciels de son existence.
De façon controversé, cette théorie offre une autre appréhension des events historique comme les attentats du 11 septembre, par ex, mais aussi la Guerre du Golfe, expérimentés avant tout comme des événements visuels.
Cf. Guy Debord, Foucault (spectacle)
Michal Kosakowski, Court métrage « Just like the movies » (2006) : composé exclusivement de scènes tirés de films américains. Il reconstitue par des extraits la chronologie des events du 11 septembre 2001. Un travail qui souligne la ressemblance indéniable entre la fiction et le réel, et son effacement. (REC réflexion intéressante du prof à 2h19)
Comment le cinéma contemporain digère ses tendances théoriques :
(REC 2h23)
=> Jeux de reflets/fragmentation du visuel/moyen de subjectiviser l’image/réflexivité
- dans l’image
- et dans la narration
=> Rapport spécifique au passé et au temps
- importance de la forme historique du récit (histoire vraie)
- importance de la science FICTION et partant du merveilleux
=> Place spécifique du spectateur dans la fiction
- Rapport ludique à l’image/récit
- Rapport sensitif et sensationnel
- Rapport référentiel, phénomène de reprise et hommage
- On questionne moins la valeur témoin de l’image (comme a pu le faire le cinéma des modernes) que sa capacité à émouvoir, à transcender et ainsi à inscrire dans le réel, dans l’instant, même en étant une construction totale.
- Le basculement de « l’image trace » à « l’image simulacre » participe de ce changement.
Cf. Matrix : références à la Caverne de Platon, à Shaupenhauer.
Le spectacle cinématographique à l’heure du numérique et du multiplexe. Blockbuster, 3D, multiplexe, home video.
Evolution des modes de distribution
=> Saturation mass booking
=> Roadshowing (la general release est moins utilisée) : quand un film traverse le territoire.
A sa sortie en juillet 2004, Spider man 2 occupe 600 écrans.
COURS 4 du 25 octobre
Les dents de la mer de Steven Spielberg, 1975, suit cette manière de sortir un film en mode « évènement ». C’est l’ancien Blockbuster, on comprend bien que c’est avec ce film là que le Blockbuster apparait grâce à son mode de distribution et de réalisation. Il nous oblige à nous identifier au requin et le fait que l’on ne voit pas « le monstre » est d’autant plus terrifiant.
Analyse : la nature contre la technologie, les pulsions sexuelles du jeune homme etc.
On est face à une catégorie de films d’horreurs tous public.
C’est souvent la femme qui meurt dans les films à cette période. Maintenant on retrouve beaucoup de femmes héroïnes dans les films. (REC°)
Le cinéma d’horreur est souvent conservateur.
Avec les blockbusters, différentes installations de Drive-in aux Etats-Unis dans les années 50.
(REC° jusqu’a 2h05)
Cinéma numérique et mutations du spectacle cinématographique
Film : pré-production , tournage, post-production
Distribution : En salle, à domicile
Après la salle : Restauration, archivage
I/ Un état des lieux du cinéma depuis la fin des années 1970 :
- Développement du Blockbuster
En 1977, sortie du premier Star Wars. On peut dire que la contemporanéité commence avec …
- Hégémonie américaine (de longue date)
Mais de nos jours, ce sont plutôt l’Inde et le Nigeria sont de gros producteurs de films après les Etats Unis.
- Evolution thématique
=> La catastrophe/désastre/action
=> Le développement de la Fantasy, du merveilleux
4) Renouvellement des esthétiques
=> due aux évolutions techniques
=> son multicanal surround
=> caméra portable - dvcam/dogma
=> numérique
5) mais aussi aux formes du récit
=> sérialisation, franchise, épisode, télévision
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