Sartre, L'existentialisme est un humanisme

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Dans la suite du texte Sartre va expliquer la condition selon deux points de vue.

Dans un second temps, Sartre explique que la condition humaine a deux faces : subjective et objective comme il le dit dans la phrase suivante : « Les limites ne sont ni subjectives ni objectives ou plutôt elles ont une face objective et une face subjective ».

Premièrement, il explique le point de vue objectif. Quelque chose d'objectif est ce qui est commun à tous, ici ce sont les limites qui sont les mêmes pour tous. Certes, la condition permet la liberté mais elle impose tout de même des limites. Pour lui, même si les situations historiques et sociales peuvent varier les limites ne varient pas, elle sont universelles, elles

s'appliquent donc pour tous les êtres humains.

L'homme est confronté à ces limites, il ne peut y échapper, c'est « la nécessité d'être au travail, d'être au milieu d'autres et d'être mortel ». Elles se présentent comme un obstacle à l liberté de l'individu, mais comme dit précédemment, l'homme reste libre malgré cela.

Deuxièmement, le philosophe explique le point de vue subjectif. Quelque chose de subjectif c'est ce qui est susceptible de varier en fonction de la personnalité de chacun, c'est individuel. Ici, chacun vit de manière personnelle ces limites. Quand Sartre dit « il se détermine librement par rapport à elles », il entend par là que l'homme vit sa vie mais en prenant compte forcement de ces limites. Mais il le fait librement. Par exemple, l'homme choisit le travail qu'il veut, il peut s'y épanouir ou non. Il peut être avec les personnes qu'il souhaite, les aimer ou non. Grâce à cela l'homme à la possibilité de développer une identité. Puis, il existe un certain paradoxe dans la phrase suivante : "elles sont vécues et ne sont rien si l'homme ne les vit ». Car elles ne peuvent pas exister si l'homme n'existe pas pour les vivre.

Enfin, les limites empêchent encore l'homme d'être totalement libre. Alors, celui-ci est toujours entrain d'essayer de les repousser, de les franchir afin d'évoluer. Par exemple, des chercheurs, depuis des années, essayent trouver une façon de donner à l'homme l'immortalité. C'est ce qu'exprime Sartre dans la phrase suivante : « […] franchir ces limites ou pour les reculer ou pour les nier ou pour s'en accommoder. » Ce qui a un lien avec la liberté car l'homme est libre d'essayer de faire ce qu'il veut de ses limites, soit de les repouser, soit de les laisser soit de les laisser où elles sont.

En conclusion, pour Sartre, il n'y a pas de nature humaine. Mais biologiquement parlant nous ne pouvons pas nier qu'il puisse exister une nature humaine. Et comparé à la nature, la condition humaine permet la liberté. Il dit cela car malgré des limites subjective et objective qu'elle impose à l'homme, il reste toujours un être libre dans ses actes, ses choix et ses prises de décisions. Et malgré cette liberté l'homme aura toujours toujours la volonté de repousser ces limites.