Peut-on concevoir l'homme sans culture
Par Ramy • 3 Mai 2018 • 957 Mots (4 Pages) • 670 Vues
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S’il n’est pas suffisant de dire comme Aristote que l’homme est un animal social il peut être défini comme doué de culture.
Nous voyons bien à travers ces différents auteurs qu’il reste difficile pour l’homme de vivre sans culture.
En effet, nous voyons qu’il est difficile pour l’homme de vivre seul car il est nécessairement inscrit dans une société qui comporte des codes, des coutumes, des règles qui correspondent à une culture.
Ces codes demeurent essentiels car sans eux on peut apparenter l’homme à un barbare.
En effet, comme nous l’avons vu récemment dans l’actualité avec la destruction du musée de Palmyre en Syrie par Daesh, qui montre que la culture est attaquée afin de terroriser et d’empêcher la transmission de l’Histoire et de la culture aux générations futures.
Comme ont été commis les autodafés lors de la montée du nazisme en Allemagne.
Lorsque la culture est attaquée c’est finalement l’humanité que l’on attaque car c’est par la culture que nous sommes en capacité de penser, d’apprendre et de forger notre opinion.
En terme de conclusion, nous pouvons dire que l’homme est différent de l’animal en ce sens que l’animal a une fonction d’adaptation à son milieu naturel, cette fonction fait appel à des instincts qui commandent et règlent des comportements, chez l’homme il s’agit de s’adapter à son milieu social et cette adaptation fait appel à la culture, c’est-à-dire à quelque chose résultant non pas de l’instinct mais de l’apprentissage ou de l’acquisition.
Nous voyons donc bien qu’il ne peut exister de culture sans homme, et que celle-ci ne peut donc exister sans la société.
La culture correspond à un besoin essentiel de l’homme puisque celui-ci ne peut vivre seul, qu’elle est le garant de sa liberté d’agir et de penser.
Nous pouvons dire, comme Pascal, que la culture est la seconde nature de l’homme, et comme le rajoute Alain : « L’humanisme vise toujours à augmenter la puissance réelle en chacun, par la culture la plus étendue, scientifique, esthétique, morale ».
Ainsi, l’humanisme de Alain vise le développement de toutes les puissances humaines qui nous rattachent au passé de l’humanité.
De même pour Merleau-Ponty et Jacob, même si la distinction conceptuelle est assez claire entre nature et culture, les deux composantes sont si intimement mêlées qu’il est très difficile de les séparer pour savoir ce qui relève de la culture et de la nature chez l’homme. Les deux sont en interdépendance.
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