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La démocratie, dissertation

Par   •  19 Mai 2018  •  3 767 Mots (16 Pages)  •  721 Vues

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Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation une telle discrimination. » Pour lui ce principe de prison panoptique ne devrait pas s’appliquer seulement aux prisons mais également aux ministres et aux agents de l’Etat. Beaucoup ont dit avoir eu confiance en leur chef politique, mais combien de chef politique font réellement ce qu’ils promettent de faire ? Combien sont impliqué dans des affaires de corruptions ? De plus en plus, des affaires de corruption, touchant les personnes qui nous gouvernent font surface, comment avoir confiance après ça ? Pour Bentham, la confiance en ses chefs politiques réduit justement en esclavage, dans le sens où par leurs discours et apparitions officielles, ils nous font fermer les choses sur les principaux problèmes de la société. C’est notamment le cas au Venezuela où le président Madurro invente de fausses menaces qui bien souvent sont ridicules et exagérées telles que des religieuses qui ont comme guise de crucifix des poignards  ou des moustiques trafiqués dont la piqure diffuse dans le corps un poison mortel, dans le but de légitimer son pouvoir et son autorité auprès des vénézuéliens. Il cherche à attirer l’attention de son peuple sur des problèmes sans « grande importance » pour lui faire oublier l’échec de sa politique, la crise économique et l’insécurité qui règne dans l’ensemble de territoire à cause du trafic de drogue. La transparence politique permet alors aux citoyens de surveiller les gouvernants et elle pourrait même permettre de prévenir la corruption et voire même de la punir. Dans ce sens, les gouvernants doivent agir sans cesse sous le contrôle de l’opinion publique. Puisqu’ils ont été élus, les gouvernants doivent rendre des comptes aux gouvernés vis-à-vis de ce qu’ils font. De nos jours, alors que de nombreux Etats se revendiquent démocratiques combien payent attention aux revendications du peuple ? Combien tentent de régler les plus gros problèmes des sociétés ? Reprenons alors notre exemple du Venezuela. La frontière entre la Venezuela et la Colombie est un vaste lieu à problèmes : problèmes de trafic de drogue, de bandes criminelles, de paramilitaires, de contrebande, etc. Si la frontière est si dangereuse et est un lieu de si haute tension c’est principalement parce que les officiers de la douane sont corrompus et qu’ils participent à ce trafic. Mais aucun des deux Etats ne semblent vouloir admettre être en faute, et chacun rejette la faute sur l’autre, et ce n’est seulement après plusieurs décennies de tensions qu’un conseil en vue d’une fermeture de la frontière ne s’est ouvert, mais pour le moment, aucun action pour empêcher ou réduire cette violence n’a été mise en place. Et ce parce que ces organisations criminelles ont bien plus de pouvoirs que l’Etat lui-même. (Reportage : série de reportages de TVE sur les frontières : fronteras Al Límite : Colombia / Venezuela).Il en va de même entre le gouvernement colombien et l’organisation de la FARC.

Hannah Arendt affirme dans Qu’est-ce que la politique qu’au « sens grec, le politique doit être compris comme centré sur la liberté, la liberté elle-même étant entendue de façon négative, comme le fait de ne pas gouvernement ni être gouverné, et, positivement, comme un espace qui doit être construit par la pluralité et dans lequel chacun se meut parmi ses pairs ». On retrouve donc le régime démocratique dans la cité, puisque, pour Arendt, c’est la cité qui convient le mieux à la nature de l’être-humain puisqu’il y jouit de faire partis de la communauté politique. Il faut donc, comme le dit Platon dans La République, que les hommes vives ensemble pour qu’il y ai une démocratie. Elle ajoute que « le sens du politique, et non sa vie, consiste en ce que les hommes libres, par-delà la violence, la contrainte ou la domination, ont entre eux des relations d’égaux et ne sont appelés à commander ou à obéir que sous la pression de la contrainte, toutes les affaires devant sinon être régies par la discussion et la persuasion mutuelle. » A nouveau cette idée d’égalité revient, il s’agit donc bien du principe fondamentale de la démocratie. La démocratie est donc une organisation politique où les hommes sont libres et égaux, il s’agit d’un espace créé par le rassemblement des hommes qui les assemble et simultanément les sépare, Arendt parle alors d’espace intermédiaire. La démocratie ne comprend en aucun cas la violence. Un gouvernement démocratique peut être détruit par la violence mais en aucun cas il ne nait dans la violence.

Mais, bien que par son sens étymologique la démocratie signifie le pouvoir du peuple, sa définition n’était-elle pas plus complexe que ça ? En effet, on dit aujourd’hui que les Etats-Unis et la France sont deux des principaux exemples de démocratie au monde, mais est-ce vraiment le peuple dans son intégralité qui gouverne ? 66,9 millions de français peuvent-ils s’entendre pour diriger tout un pays, sachant que tous n’ont pas les mêmes opinions politiques d’où le pluripartisme actuel ?

II- Est-ce qu’au final la démocratie ce n’est pas une minorité qui gouverne sur une majorité

On peut alors se demander, si au final les personnes élues ne représentent-elles pas une minorité et si elles sont véritablement représentatives de la majorité ? En effet, rare sont les élections qui ont été gagné avec une majorité absolue pour l’un des candidats ou liste électorale, et encore plus maintenant avec le développement du pluripartisme qui réduit encore les chances des candidats d’obtenir le pouvoir par majorité absolue. Lorsque l’on parle de dirigeant politique on utilise très souvent le terme « représenter » sous plusieurs formes. On l’utilise tout d’abord car de nos jours de nombreuses démocraties sont des démocraties représentatives qu’il faut opposer aux démocraties directes. Dans une démocratie représentative, les citoyens expriment leurs volontés par l’intermédiaire de représentants élus à qui ils délèguent leurs pouvoirs. Alors que dans une démocratie directe le peuple exerce directement le pouvoir politique. A partir de la fin du XVIIIème siècle, tous les Etats démocratiques modernes qui se sont construits sont des démocraties représentatives sauf la Suisse.

Dans le chapitre 8 de la République, Platon définie la démocratie comme étant le pouvoir des pauvres sur les riches. Aristote réserve, également, le mot démocratie au gouvernement des pauvres. Mais ça ne peut véritablement marcher car la possession la richesse donne le pouvoir sur les autres, en effet

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