Faire ce que l'on a envie de faire est-ce être libre?

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De plus, nous pouvons être contraints de faire ce que l’on a envie de faire par le manque de moyens financiers puisque si nous n’avons pas assez d’argent pour partir en vacances nous n’aurons pas la liberté de partir. Ainsi, « nous sommes d’autant plus libres qu’on est plus riche ». De plus, nous ne pouvons faire quelque chose qui est en désaccord avec les lois naturelles, c’est-à-dire nous ne pouvons pas faire ce qui est physiquement impossible comme le fait de voler sans ailes, puisque c’est incompatible avec les lois naturelles que nous suivons. Nous ne pouvons pas faire tout ce que l’on désire puisque nous sommes parfois obligés par les lois morales ou juridiques de faire des choses que l’on aimerait ne pas faire.

Ainsi l’envie de faire ce que l’on souhaite faire est contrainte par la société et les règles qui nous entourent et également par les décisions d’autrui, ce qui montre que nous ne connaissons pas réellement les raisons qui nous influencent à faire ce que l’on fait. En effet, sommes-nous réellement conscients de ce que l’on a envie de faire ?

Notre liberté dans le sens de faire un choix s’arrête lorsque l’on rencontre des contraintes que ce soit des contraintes suite à notre décision ou des contraintes suite aux lois morales ou encore physiques que l’on doit suivre. En effet, « Les hommes se croient libres parce qu’ils sont conscient de leurs désirs mais ignorant des causes qui les déterminent ». (Spinoza) Ainsi, nous ne sommes pas conscients de nos choix puisque l’on peut avoir la sensation d’être libre par notre ignorance. Quand on croit agir librement, ou se décider librement, c’est que l’on ne connaît pas nos propres raisons d’agir. Notre ignorance peut nous cacher les vraies conséquences de nos actes, et peut ainsi nuire à toute une société. La conscience peut limiter ce que l’on veut faire et donc notre liberté puisque nous ne pouvons vouloir que ce que nous devons. De plus, selon Spinoza, il n’y aura pas de libre arbitre en effet, le libre arbitre nous permettrais de nous déterminer librement à penser ou à agir malgré des déterminations naturelles, psychologiques ou encore socio-historiques ou politique. Or, selon Spinoza, nous serions déterminés par les lois de la nature ainsi nos envies ou ce que l’on veut faire n’est autre qu’une détermination choisie par les lois de la nature en fonction de nos désirs.

Malgré notre réflexion, certaines déterminations s’imposent à nous et ainsi nous ne pouvons plus faire ce que l’on a envie de faire car elles vont contraindre cette liberté. En effet, nous serons toujours influencés par les personnes qui nous entourent, les décisions prises par autrui, qui vont ainsi nous guider dans nos choix, donc nous ne sommes plus libres de choisir ce que l’on souhaite faire, suite à notre sensibilité, nous pouvons avoir envie de faire quelque chose mais ce sera une détermination extérieure à l’esprit et ainsi notre sensibilité guide notre envie, c’est-à-dire notre raison n’a pas décidé et nous ne sommes donc pas responsables de nos envies mais bien de nos volontés car nos envies peuvent nous venir suite à quelque chose d’attirant et peuvent dans certains cas prendre le dessus sur notre volonté. Notre liberté est ainsi relativisée, minimisée car nos choix sont faits en fonction de nos habitudes, de notre vie antérieure et les raisons de nos choix sont remises en causes puisque nous ne les connaissons pas vraiment. Ainsi, chacune de nos décisions ont des buts et conséquences précises qui nuisent à ce que l’on veut faire.