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Dissertation sur le désir.

Par   •  28 Juin 2018  •  1 549 Mots (7 Pages)  •  483 Vues

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- La souffrance que nous fait connaître le désir est-elle un mal

La satisfaction du désir n'est jamais que transitoire, car il jette toujours sont dévolu sur un autre objet. Car tout « assez » est « jamais assez » selon Heidegger. Si le sujet se penche sur un désir inextinguible, ça le vouera forcément à la souffrance de la frustration ; cela nous permettant aussi de différencier besoin et désir. En effet on peut alors se demander pourquoi quand le désir repousse sa limite le besoin lui rencontre la sienne. C'est comme lorsque vient le désir de se nourrir en consommant l'aliment on le détruit au fur et à mesure qu'il s'en satisfait, il le réduit à néant en l'ingurgitant. C'est en cela qu'on retrouve le besoin infini de renouveler cette action, car le besoin est satisfait pour le moment car quelques temps plus tard la sensation de faim réapparaît. Le besoin à la capacité de se satisfaire, parce qu'il est naturel et corporel d'un élément dont le vivant peut s'emparer pour assouvir son manque. Mais si le désir ne connaît aucun objet pouvant le satisfaire, c'est sans doute parce que le désir est en fait la réciprocité entre autrui. Car on ne désire jamais un objet pour lui même, mais parce qu'autrui le désire, et que je ressent l'envie de le priver de sa satisfaction, cela étant la thèse donné par Hobbes. Donc le désir se définit sur autrui qui reflète l'objet, car en réalité l'objet du désir n'est qu'un argument pour entre dans une compétition avec autrui, pour obtenir ce sentiment de supériorité et donc d'honneur. Car en acquérant l'objet de ton désir à ta place je t'en ai privé, j'ai alors une valeur plus haute que la tienne et tu dois me rendre honneur. Nous n'avons donc jamais fini de désirer car aucune possession n’assouvis cet appétits, car il ne s'agit pas de l'objet mais d'obtenir avant autrui ce qu'il convoite, le désir se déporte donc indéfiniment vers de nouveaux individu. Le désir se définis donc sur un désir de reconnaissance. Cela fait écho à la conscience de soi qui à besoin d'autrui pour exister, et donc de la reconnaissance d'autrui. C'est donc en cela que pour passer du statut d'animal, L'Homme veut prouver à son homonyme qu'il peut passer au statut d'Homme ; pour réalisé cela il se doit de ne pas seulement combler ses besoins vitaux et donc désir nécessaire et vital mais aussi les non nécessaire. Car pour qu'autrui voit en moi un Homme il faut lui prouver que je suis au dessus de l'instinct de survie. Chaque individualité prend donc à témoin la reconnaissance d'autrui pour prouver que nous sommes des Hommes. Il est donc insuffisant de croire que le manque dans le désir est futilité par rapport au besoin. Il est prouvée que l'Homme car il n'est pas seulement un corps avec des besoin mais une conscience. Cette conscience à donc le désir de parvenir à être conscient d'elle même, et pour arriver à ses fins elle a nécessairement besoin pour cela par la médiation d'autrui obtenir sa reconnaissance. Car c'est en autrui que je sais que je suis moi, car sans autrui mon statut d'individu libre ne m'est pas conféré. La souffrance qui lie le désir n'est donc pas seulement du au manque qu'il faut combler. Elle marque en effet le chemin entre la conscience et la conscience de soi. Elle est la nature de notre spiritualité. C'est cette souffrance qui nous pousse à ne pas nous contenter de ce qu'on à mais a vouloir dépasser le besoin animal et sa satisfaction.

Nous avons donc compris que tant que nous croyons que le désir est l'analogue du besoin, par son incapacité de satisfaction et la souffrance engendrée ; cela pourrait alors nous apparaître comme des tares dont il faudrait réussir à se séparer. Cependant,nous sommes désormais convaincu de la spiritualité du désir, et donc son lien avec la souffrance. Nous souffrons car les êtres spirituel que nous sommes cherche à trouver en eux leurs conscience de soi. Nous ne souffrons donc pas parce que nous manquons de quelques chose qui ferait l'objet de notre désir. C'est donc grâce à cette souffrance qui nous pousse à surmonter ce statut d'animal et à fonder la « reconnaissance » qui a initier la culture humaine. Alors c'est bien vrai on ne peut désirer sans souffrir, mais savoir affronter cette souffrance fait partie de notre dignité d'Homme.

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