Dissertation sur l'intelligence artificielle
Par Matt • 22 Juin 2018 • 1 431 Mots (6 Pages) • 1 587 Vues
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cependant, l’Homme a toujours eu une tendance à l’anthropomorphisme (prêter des caractéristiques humaines à un objet) . » Le fait de doter les robots de caractéristiques humaines soulève des questions éthiques et certains psychologues mettent en garde face aux dangers de cette « empathie artificielle », source de dépendance et pouvant être dommageable à nos relations interhumaines pour plusieurs raisons comme le souligne serge tysseron
"l’empathie artificielle présente trois dangers. Le premier est de confondre un robot avec une créature vivante et de risquer sa vie pour lui. Le second est la menace sur la vie privée qu’implique la transmission de données personnelles via les robots. Enfin, (...) Il ne faudrait pas que les robots nous fassent oublier qu’il existe d’autres personnes à qui parler".
La frontière peut en effet sembler parfois ténue entre le réel apport de ces robots-et certains dangers de la robotique affective. De quoi plaider pour un encadrement législatif (droit à la déconnexion, utilisation data privées…) à la mesure du phénomène. Et bien sûr une approche éducative, notamment auprès des plus jeunes, pour qu’à terme les robots deviennent vraiment de bons compagnons.
De surcroît , la relation avec les robots modifiera à terme notre relation avec les humains. Cela se constate déjà avec les smartphones : nous sommes devenus intolérants à l’attente, dans la mesure où ces objets nous donnent instantanément les informations que nous cherchons. Les robots vont eux aussi modifier les relations que les humains entretiennent entre eux. Ainsi, dans la mesure où les robots nous apporteront exactement la réponse que nous attendons (ils ne sont pas programmés pour être imprévisibles), nous attendrons probablement des autres… des réponses de plus en plus prévisibles. Avec les téléphones mobiles, nous sommes devenus moins tolérants à l’attente; avec les robots nous deviendrons moins tolérants à l’imprévisibilité de tout humain, et aux inévitables quiproquos relationnels. Et certains d’entre nous risquent même de les préférer aux humains.
Mais une telle attitude n’est pas seulement liée aux caractéristiques individuelles de chacun. Elle va dépendre aussi de la façon dont les robots seront programmés. S’ils sont programmés pour remplacer un humain, ils le feront de mieux en mieux au risque que l’humain oublie qu’il y a probablement quelque part quelqu’un qui pourrait répondre encore mieux à ses attentes, parce qu’il s’agit justement d’un humain.
Pour finir un danger potentiel concerne la protection de nos données personnelles . A force de vivre avec ces créatures qui seront à notre service, nous risquons d’oublier qu’elles sont aussi des mouchards qui enregistrent en permanence nos paroles et les communiquent à leurs fabricants.
Nous devons donc réfléchir dès maintenant aux moyens de nous en protéger, à la fois par une législation aprorprié e» et de l’usage que nous ferons de ces machines ».
Pour conclure ,
De plus, l’environnement humain, parfois (souvent) violent, peut-être très risqué pour des robots en plein apprentissage. Il faudra donc se poser les bonnes questions et vite si l’on
L’automatisation de l’éthique ne permettra pas à un
e machine d’être un agent moral
autonome qui satisfera toutes nos attentes morales,
Pour conclure, réussir à coder la morale par un langage informatique s'avère être une tâche complexe car cela nécessite d’abord une bonne compréhension de notre environnement et de pouvoir le décomposer artificiellement sous la forme de sentiments et de comportements comme la souffrance, la douleur… Une fois que ces robots auront acquis cette connaissance, ils seront à même de pouvoir prendre des décisions de manière éthique, voir même de réaliser des décisions plus justes et vertueuses que les hommes. Comme le souligne à juste titre Rabelais, Science sans conscience n’est que ruine de l’âme …
On l' aura compris, la robotique sociale , en évoluant de concert avec l'homme , permet une connaissance accrue de notre cerveau et l'ouverture vers une sphère morale.
Toutefois, Quelque soit l' usage du robot, l'empathie artificielle soulève à son tour des questions éthiques et juridiques ( le statut du robot et sa responsabilité ne sont pas clairement définis )
Il convient donc de mettre des limites à la réciprocité que l’homme pourrait ressentir face à l’empathie jouée du robot. En résumé, placer celui-ci dans son rôle précis.
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