Les intelligences artificielles

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En effet, c'est dans cette lignée qu'ont été créés Siri d'Apple, Google Now de Google et plus récemment Cortana de Microsoft. Les deux premiers logiciels étaient déjà capables de tenir une conversation plus ou moins longue avec leurs interlocuteurs, mais ces dialogues étaient très limités. Les capacités de Cortana dépasseraient, selon ces inventeurs, celles de ces prédécesseurs.

En effet, Cortana serait une personnalité je cite " confiante, compétente, attentionnée, loyale mais pas autoritaire qui a envie d'apprendre et qui peut être drôle car elle ajoute des plaisanteries à ses réponses"[1]. Ses créateurs voudraient même l'améliorer encore en lui intégrant une mémoire à court et long terme qui lui permettrait de relancer d'anciennes discussions avec vous et donc assurer une sorte de continuité des les échanges.

Avec ce genre d'outil à votre disposition ne seriez-vous pas tenté de rester chez vous et de passer des heures seulement à discuter avec votre téléphone ? Après tout, maintenant que nous n'avons plus besoin de sortir de chez nous pour avoir un contact social les gens sortent beaucoup moins pour voir leurs amis. De part l'apogée des réseaux sociaux, les communications se font plus virtuelles que réelles. Alors lorsque les relations ne nécessiteront plus l'existence d'un véritable humain pourquoi se donner la peine d'en chercher un ? Inutile de souligner le problème éthique que cela poserait car ces logiciels ne résonnent pas et n'ont pas d'âmes, mais suivent une série de programmations.

Par ailleurs donner trop d'autonomie aux machines pourrait devenir dangereux pour l'homme à plusieurs niveaux. Une seule erreur de branchement pourrait être fatale pour un homme ! Prenons l'exemple de la Google Cars. Cette voiture imaginé par Google et qui est toujours en cours de développement s'élance sur la route sans aucun conducteur. Un simple petit cour-circuit qui durerait même une petite seconde pourrait provoquer un accident de la route. De plus, cette voiture à été programmée pour remplacer les décisions humaines selon le code de la route. Mais face à certaines situations, cette voiture ne pourrait ne pas prendre la décision adéquate et provoquer la mort d'un de ses passagers ou d'une personne avec qui elle entrerait en collision.

En outre, considérant la course à l'armement, l'autonomie des machines devient de plus en plus dangereuse. La plus grande partie du financement des intelligences artificielles provient de l'armée qui a pour projet de confectionner des robots capable de remplacer les hommes et monter au front. Mais imaginez une seconde qu'il y ait un problème dans les branchements et que le robot se trompe d'ennemis... Voici encore une dérive des intelligences artificielles lourde de conséquences.

Enfin, et afin d'avoir l'humanoïde le plus humain possible, un groupe de chercheurs ont récemment émis le dessein d'implanter un cerveau humain dans un corps robotique. Le but bien sur étant de développer un humanoïde qui ait toutes les capacités que le cerveau humain peut offrir.

Inutile d'avoir vu Terminator ou quelconque autre film apocalyptique du genre pour s'imaginer à quel point cela pourrait finir mal. Après tout nous ne sommes jamais à l'abri d'un syndrome de Frankenstein de la part de nos créations ! Ils risqueraient de créer un robot plus intelligent que les hommes et qui, lui, pourrait se développer encore alors que l'homme est un produit fini. Ce robot pourrait alors prendre le dessus sur l'homme et cette opération pourrait même se passer sans la moindre violence.

Dans le livre "Les Robots" d'Isaac Asimov, une série de robots humanoïdes destinés à l'usage des humains sont confectionnés sur plusieurs dizaines d'années. Au fil des années, les robots évoluent et bien sur, ils deviennent plus intelligents. Fatalement un beau jour, un robot s'interroge sur son existence et arrive d'une manière toute à fait logique à la conclusion qu'il n'avait pas à servir l'homme tout simplement car celui-ci était un être inférieur.

Comme il est dit dans le livre, tout être doté d'une conscience supporte mal la domination, qu'elle provienne d'un supérieur ou d'un inférieur. Bien sur lorsque l'on est dominé par un inférieur la rancœur et le ressentiment sont plus forts car on ressent un sentiment d'injustice. Vous sentiriez-vous l'âme d'un esclave durant toute une vie si vous saviez pertinemment que vous étiez bien meilleur que la personne qui vous donne vos ordres ?

Pour en revenir au livre d'Isaac Asimov, malgré cette petite rébellion, les hommes ont continué à faire des robots de plus en plus puissants intellectuellement pour en arriver à un robot assez intelligent pour avoir l'idée de ne pas se présenter aux élections en tant que robot mais en tant qu'humain. Il prouva alors à toute la population qu'un robot pouvait faire aussi bien et même mieux qu'un humain. En outre par la même occasion, et d'une manière toute à fait démocratique, il prit le contrôle sur l'humanité toute entière.

En résumé, je ne pense pas qu'il faille à tout prix améliorer ce qui existe déjà en termes d'intelligences artificielles. A mon sens, cela ne pourrait être que préjudiciable pour l'homme.

On ne compte d'ailleurs plus les essais qui ont mal tourné comme l'humanoïde Tay, destiné à apprendre grâce au contact humain et qui après avoir discuté avec des internautes, est devenu raciste, négationniste et admirateur d'Hitler au bout de 24h ou encore Sophia de Hanson Robotics qui devait être capable de tenir une conversation et imiter 62 expressions faciales et qui a fini par déclarer, avec son plus beau sourire, vouloir détruire l'humanité.

Il fut un temps où toutes ces technologies n'existaient pas et l'homme s'en sortait très bien. Les avancées technologiques n'ont pas toujours été favorables à l'humanité. En analysant simplement le siècle écoulé, vous pouvez vous rendre compte que ce sont ces mêmes avancées technologiques qui ont rendu possible le caractère industriel de la première guerre mondiale, ce sont ces avancées qui ont rendu possible la confection de camps d'extermination ou encore qui ont rendu possible les bombes atomiques et ce sont ces avancées encore qui ont rendu possibles des dérives de la création, comme le clonage humain dit thérapeutique

L'homme