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Comment peut-on affirmer l'existence des vérités alors que nos connaissance sont elles même limitées par la subjectivité de nos sens et donc par de l'expérience de notre vision de la réalité?

Par   •  24 Juin 2018  •  1 037 Mots (5 Pages)  •  781 Vues

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La seconde partie de la phrase: “[...] car il ne suit point que ce qui est arrivé et arrivera de même.” amène à affirmer qu'un événement observé une fois ou même deux ne garantie en rien de se reproduire de nouveau. Nous pouvons donner plusieurs exemple très simple à cela : Imaginons que nous croisons une voiture jaune, ou même plusieurs à la suite de la même couleur, pourrait-on déduire que toutes les voitures sont jaune ? Non, l’expérience sensible ne permet que d'apercevoir un exemple à la fois.

L'extrait de l’œuvre se termine par : “D'où il parait que les vérités nécéssaires, telles qu'on les trouve dans les mathématique pures et particulièrement dans l'arithmétique et dans le géometrie , doivent avoir des principes dont la preuve en dépende point des exemples, ni par conséquence des témoignages des sens, quoique sans les sens on ne se serait jamais visé d'y penser.” Les “principes” auxquels fait référence Leibniz ramènent au premiers principes mathématique, et dont tous les autres principes sont déduits, ils ne sont pas établis par l’expérience des sens mais parce qu'ils s'imposent par eux même à l'esprit sensible et dont alors rationnels et non expérimentales (comme ce que nous avons vu dans la précédente partie). Leibniz prend donc l'exemple des mathématiques, qui sont constitués de “vérités nécéssaires” et sont une science fondée sur leur nécessité qui s'établit par la voie d'une démonstration, c'est-à-dire que si on pose une proposition comme vraie, telles autre se déduiront. Cette démonstration assure sa cohérence en partant d'axiomes (terme mathématique synonyme de principe ou terme qui désignant une propositions universelles, qui permettent l'existence des objets étudiés en mathématique qui n'ont rien de réel, Leibniz évoque la géométrie). Ainsi dans la science il n'est usage que de la raison. La connaissance de vérités nécessaire et universelle n'est donc pas acquise grâce à l’expérience sensible.

La fin de la dernière phrase amène à réfléchir : “[...] quoique sans les sens on se serait jamais avisé d'y penser.” Elle montre que les sens, si il ne sont pas suffisants pour établir entre eux des vérités nécessaires, ils sont indispensable pour entamer leur recherche. Les vérités nécessaire ne peuvent être découvertes que par un travail de réflexion, l'esprit trouve en lui même, les moyens et méthodes de la preuve qu'il souhaite construire.

Pour conclure, nous avons vu que les sens jouent un rôle dans le commencement de la maîtrise d'une connaissance mais ils ne restent pas suffisants pour la maîtriser à 100%. Les sens peuvent aider à trouver des exemples, des preuves que l'on expérimente pour mettre une réponse sur une vérité mais cela reste limité dans la mesure où un exemple n'est jamais suffisants pour prouver une vérité universelle. Les principes mathématique dont parlent Leibniz à la fin de son extrait montre la limite entre les connaissance que l'on cherche à acquérir car, les mathématique sont une science rationnels et pas expérimental.

En tant que opposant de l'empirisme, Leibniz affirme que nous naissons tous avec des connaissances innées. Qu'elle rôle pourrait jouer ces connaissance ? Qu'elle limite ont-elle ? Voici une problématique que l'ont pourrait soulever par le suite.

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