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BTS - Culture Générale et Expresssion - Ecriture personnelle : Le travail

Par   •  26 Août 2018  •  948 Mots (4 Pages)  •  1 958 Vues

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Malgré cela, le travail n’est-il qu’une cause de mal-être ? Ne peut-il pas être une source de bonheur ? Voltaire a écrit dans sa conclusion de Candide en 1759 : « Le travail éloigne de trois maux : l’ennui, le vice et le besoin » et cela se corrobore encore aujourd’hui.

Tout d’abord, travailler nous éloigne en effet du besoin puisque cela apporte la satisfaction du salaire, obtenu en retour des efforts fournis. La rémunération permet d’améliorer ses conditions de vie et celles de sa famille : subvenir aux besoins essentiels du quotidien (dépenses alimentaires, logement, habillement, frais de santé, etc.) mais aussi s’offrir des loisirs (sport, vacances, voyages, sorties, etc.).

Ensuite, nous pouvons expliquer la « nécessité » de travailler pour l’Homme par le fait que le temps occupé à remplir ses fonctions, nous éloigne naturellement de l’ennui mais aussi du vice qui tire son origine de la non-satisfaction de nos besoins et/ou envies. Le travail est au centre de stabilité des relations humaines, c’est-à-dire que l’éthique sociale et professionnelle qui nous régit, nous éloigne de cette disposition naturelle de l’Homme à faire le mal, à agir contre nature.

Enfin, le travail enrichit le travailleur par la reconnaissance des pairs qui est un paramètre fondamental au bien-être psychique des individus au sein d’une société. En ce sens, l’exercice d’une activité professionnelle donne la possibilité de jouer un rôle pour la communauté puisque le résultat d’un travail a une valeur reconnue par ses semblables. Par exemple, un enseignant connaît à la fois la joie du contact social offert par son métier mais aussi la plénitude de transmettre son savoir chaque jour, d’accompagner ses élèves dans une dynamique de réussite ; en outre, l’importance sociale de cette profession est indéniable. Par conséquent, l’Homme qui travaille se rend et se sent utile, il devient alors un acteur de la vie économique et sociale, acquérant une forme de signification aux yeux des autres.

En conclusion, je pense qu’il faille nuancer le propos en vertu duquel le travail ne serait qu’un lieu de souffrance pour le travailleur dans la meure où une activité professionnelle peut lui procurer plusieurs biens-faits : nul ne sert de généraliser une multitudes situations singulières. Néanmoins, je souligne l’apport de stabilité inhérent à l’exercice d’une activité professionnelle en termes financiers et psychologiques mais j’ajoute également que nous devons rester conscient des dangers potentiels et être en mesure de leur face.

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