Révision économie
Par Andrea • 15 Mars 2018 • 1 802 Mots (8 Pages) • 398 Vues
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- Les néoclassiques
Ils sont des classiques car ils continuent à défendre le libéralisme économique mais ils sont des néo-classiques car la science économique n’a plus comme seul but d’accumuler des richesses mais a pour vocation de gérer la rareté des ressources.
Les principaux auteurs : page 18
3.1- La théorie de la valeur utilité
Pour les classiques et pour Marx, la valeur d’un bien dépend de la quantité de travail incorporée. Pour les néo-classiques, la valeur d’un bien correspond à l’utilité qu’il procure à celui qui le consomme et plus précisément à l’utilité de la dernière unité consommée (utilité marginale).
Tant que l’insatisfaction liée au prix est inférieure à l’utilité du bien, l’individu continuera à consommer. Contrairement à la valeur travail, la valeur utilité est subjective.
3.2- Une approche microéconomique
Un individu type, homo economicus, est supposé rationnel. Le consommateur cherchera à maximiser sa consommation compte tenu de son budget et l’offreur ses profits compte tenu de ses contraintes techniques. Chacun raisonne à la marge. Ex : un offreur embauche tant que le coût du dernier employé est inférieur aux gains qu’il rapporte.
3.3- Une théorie de l’équilibre
Sur les trois marchés des biens et services, du travail et des capitaux, l’équilibre s’obtient par confrontation entre l’offre et la demande. Graphique page 19.
L’optimum de PARETO = situation dans laquelle on ne peut améliorer la satisfaction d’un individu sans être obligé de détériorer celle d’au moins un autre.
Cette situation optimale ne peut être obtenue que sur un marché de concurrence pure et parfaite : atomicité, homogénéité, transparence, fluidité, libre entrée sur le marché.
Le marché s’autorégule par les prix. Si un individu refuse de travailler pour le salaire d’équilibre du marché du travail, il doit être considéré comme chômeur volontaire.
La valeur des biens offerts serait égale à la demande de monnaie (monnaie neutre). Toute l’épargne des agents est réinvestie.
- L’analyse keynésienne
Contemporain de la crise de 29, John Maynard KEYNES (1883-1946) réfute les mécanismes d’autorégulation des marchés. En outre, son raisonnement porte sur les liens entre les agents économiques (circuit économique) et non pas sur les marchés.
4.1- Une analyse économique en termes de circuit
Ce n’est pas l’offre qui crée la demande mais l’inverse. Les producteurs investissent selon leurs prévisions sur le volume de la demande (demande effective). Si les entrepreneurs sont pessimistes, ils n’investissent pas et donc n’embauchent pas. En conséquence, le chômage est involontaire (il peut exister un sous-emploi permanent c’est-à-dire un déséquilibre permanent).
4.2- La possibilité de crises de surproduction
Les déséquilibres entre l’offre et la demande peuvent être durables car l’épargne n’est pas nécessairement réinvestie. La monnaie peut être conservée pour elle-même et thésaurisée (motifs de précaution et de spéculation).
Voir schéma page 22.
Puisque tous les revenus distribués à partir de la production ne se traduisent pas intégralement en demande et en investissement, des crises de surproduction peuvent apparaître.
4.3- Une intervention nécessaire de l’Etat
L’Etat doit intervenir sur les marchés pour stimuler la demande et les investissements. Keynes prône une politique de relance de l’économie par une politique budgétaire de déficits.
Section 3 : La pensée économique contemporaine
Deux grandes catégories d’analyse économique : analyses orthodoxes dans le prolongement des analyses précédentes et analyses hétérodoxes avec l’apport d’autres disciplines telles que la sociologie, l’histoire et les sciences de la décision.
- Le prolongement de l’analyse keynésienne
- Une synthèse des modèles néoclassiques et keynésiens
John HICKS et HANSEN considèrent que l’analyse keynésienne n’est qu’un cas particulier de la théorie néoclassique. Leur position s’illustrera lors de la mise en place de politiques économiques appelées stop and go : une politique budgétaire de relance peut conduire à des tensions inflationnistes (go) ; elle doit être suivie par une politique budgétaire en excédent grâce au frein des dépenses publiques (stop).
- La pensée post-keynésienne
Le rôle des banques dans le circuit économique est considéré comme essentiel. La monnaie est créée à la demande des agents économiques, cette demande étant fonction de leur appréciation sur l’avenir (crédits à la consommation et moral des ménages).
- La nouvelle école keynésienne NEK
Les prix ne s’ajustent pas de manière automatique selon l’offre et la demande sur les marchés mais plutôt de manière lente du fait de l’absence de CPP. En outre, les auteurs de cette école s’efforcent de donner des fondements microéconomiques à leurs modèles macroéconomiques.
- Le renouveau des idées classiques et néoclassiques
- Le monétarisme
Milton FRIEDMAN conteste l’effet keynésien de la demande sur le niveau des prix. Il considère que seul le volume de monnaie en circulation peut générer de l’inflation.
- L’école des choix publics
Les dirigeants politiques recherchant avant tout le pouvoir peuvent prendre des mesures démagogiques dans les périodes qui précèdent des scrutins électoraux. En conséquence, il faut veiller à la qualité des décisions des pouvoirs publics, décisions qui peuvent être moins bonnes que celles d’un laisser-faire des marchés.
- La nouvelle école classique (NEC)
Les politiques économiques peuvent être inefficaces car les consommateurs achètent selon un grand nombre d’informations
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