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Le devoir - La morale

Par   •  17 Juin 2018  •  3 000 Mots (12 Pages)  •  651 Vues

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Puisqu’on ne peut démontrer les vérités morales, il faut fonder la morale sur un socle universel, chez Kant ce sera la raison pratique (=conscience morale qui serait la même chez tous) qui rend possible l’action humaine entourée de règles et de normes.

La raison pratique est différente de la raison pure (=la logique, les mathématiques).

Si nous abordons la morale en termes d’origine à partir de la méthode généalogique, alors nous voyons que toute morale est relative et discutable, et du point de vue psychologique toute morale est névrotique (nous sommes malades de la morale, elle produit des symptômes).

Nietzsche explique que toute morale est contre nature car elle cherche à contrôler voire à éradiquer nos désirs, nos passions, et cela est contradictoire.

II/La question du fondement de la morale

Kant veut montrer dans sa philosophie morale une position de droit (≠position de fait).

Fait / Droit[pic 6][pic 7]

[pic 8][pic 9]

a lieu doit avoir lieu

La philosophie morale ne doit pas parler de ce qui a lieu, mais de ce qui doit avoir lieu. Elle ne parle pas de ce que les hommes font, mais de ce que les hommes doivent faire.

Droit = ce qu’on devrait faire dans l’idéal, d’après les principes.

Fait = l’être désigne la réalité, le monde dans lequel nous sommes. Si nous observons les hommes, nous ne pouvons tomber que dans le pessimisme moral.

La morale ne doit pas dériver de considérations empiriques ou psychologiques.

Analyse du texte de Kant « métaphysique des mœurs » : philosophie morale.

Faire son devoir = être libre.

Il faut fonder la liberté, même si dans les faits nous n’avons pas l’impression d’être libre.

Kant ne va pas dire que l’on est libre dans les faits, mais il va dire que l’on peut être libre.

Problème métaphysique : il faut sauver la liberté.

Le terme métaphysique indique que l’ouvrage porte sur un problème qui échappe à toute vérification : celui de la liberté. Il faut distinguer deux types de libertés :

-liberté politique (qui se vérifie : état de droit ≠ dictature)

-le libre arbitre (pouvoir de choisir par soi-même)

Kant cherche à montrer qu’il est possible de faire son devoir.

Analyse : dès le début de l’ouvrage, Kant propose une réponse au problème de la philosophie morale : le bien provient de la bonne volonté (concept).

Cette définition est universelle, la bonne volonté vient d’une bonne morale.

Kant va définir la bonne volonté en procédant par distinction conceptuelles (d’autres qualité semblent morales mais ne le sont pas, ainsi la bonne volonté est la bonne morale).

La bonne volonté se distingue des qualités du tempérament.

Kant : « la bonne volonté semble être la condition indispensable qui nous rend dignes d’être heureux ». Il faut être digne du bonheur plutôt qu’être heureux.

Problème : (celui du cours)

Thèse : la bonne volonté

Partie 1 : les dons de la nature (intelligence/courage)

Partie 2 : les dons de la fortune

Conséquence : différenciation du bonheur et de la morale (vertu)

°Kant distingue la bonne volonté des autres qualités morales (intelligence : se définit par la finesse du jugement ; courage : suppose la persévérance, la motivation). On peut problématiser ce passage et se demander si l’intelligence ou le courage sont des qualités innées ou acquises (données à la naissance ≠ acquises par l’éducation). Ces qualités ne sont pas absolument bonnes car elles peuvent être très mal utilisées et devenir des moyens au service du mal, il existe des voleurs, des criminels, des tueurs, des dictateurs ils ont beaucoup d’intelligence et de courage mais l’utilisent à mauvais escient, ils n’ont pas la bonne volonté.[pic 10]

°Kant examine les dons de la fortune : il présente des qualités que l’on tient pour bonnes, la fortune désigne la chance, on peut avoir la chance de naitre riche, de posséder le pouvoir et les honneurs (aristocrates, monarques)

Bonnes au sens du bonheur (nous rend heureux) ou au sens du bon (nous rend meilleur)

L’argent est source de corruption morale et alimente la richesse, qui engendre la présomption, l’orgueil, la vanité mais surtout la croyance au fait que l’on est supérieur aux autres grâce à notre argent.

La recherche du bien être matériel (recherche égoïste) est incompatible avec la moralité.

« Ce qui compte n’est pas d’être heureux mais d’être digne du bonheur » Kant

Philosophie morale de Kant :

Autonomie / Hétéronomie

Sensibilité mobile sensible[pic 11]

La nature : -désir hétéronomie [pic 12]

(qui nous -inclination

Gouverne) -amour propre/amour

-pitié VOLONTE

[pic 13]

Raison mobile rationnel[pic 14]

Elle présente autonomie

la loi morale

Passage 11 : Dans ce passage Kant parle du devoir de bienfaisance (devoir de faire le bien aux autres).

Aider son prochain est un devoir (bienfaisance), Kant recherche ici un fondement universel, il va rejeter les morales du sentiment (Rousseau), le scepticisme moral (La Rochefoucauld), et aussi la conception libérale des relations humaines (Adam

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