La guerre au XXe siècle : la première guerre mondiale
Par Ninoka • 11 Novembre 2018 • 4 844 Mots (20 Pages) • 471 Vues
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Elle vient tout d’abord des empires coloniaux, mais aussi de l’imposante réserve humaine Russe. Mais le territoire Russe est immense et il ne dispose que de peu ou pas de moyens de transports, ils auront besoins de temps pour réunir leur armée (6 à 8 semaines).
L’Angleterre elle n’a pas d’armée car elle n’a pas de services militaires. Il lui faut donc du temps pour entraîner ses soldats, leur armée se fait sur la base du volontariat ce qui est différent de la conscription.
Triple entente = Anglais, Français Russe Serbie Belgique = 238 millions d’habitants
Triple alliance = Allemagne, Italie, Autriche-Hongrie = 120 millions d’habitants
La bataille de la Marne = guerre de mouvement
L’Allemagne va appliquer le plan Schlieffen mais va s’arrêter à Maux à trente km de Paris et ne va pas tenter de prendre Paris et va directement essayer d’aller encercler les troupes Française. Le commandant chef d’Etat Major Joffre demande au Général Gallieni qui était en charge de la protection de Paris de sortir de Paris et de prendre les Allemands à revers. Cette bataille dura 3 à 4 jours. On va envoyer les soldats de Paris en taxi au front (petit taxi, 3 ou 4 soldats par taxi et une vitesse maximal de 60 km/h). Les troupes Allemandes reculent loin de leur base et manque de tout, principalement de carburant et de vivres. Ce sera la fin de la guerre de mouvement, elle n’aura duré que 4 jours. Les poilus vont s’enterrer c’est le début de la guerre de position, ils vont se cacher dans les trous d’obus et les relier entre eux, cela créera les tranchées. Cette bataille n’a pas vraiment de vainqueur.
Le fusil Français est un LEBEL fabriqué en 1895. Il mesure 1m 68 avec une baïonnette de 20 cm en plus et pèse 6 kg. Il n’est pas pratique car il faut réarmer à chaque balle. De plus il est difficile de se déplacer dans les tranchées qui ne sont pas large avec un fusil aussi grand. De plus il n’est pas très précis.
L’équipement du soldat Français est lui aussi très lourd, plus de 20 kg. Il y a une sacoche en cuir (lourd) qui renferme sa nourriture, car le soldat doit être autonome pour se nourrir. Il mange dans une gamelle qui leur sert également lorsqu’il se rase etc... Le soldat possède aussi du bois afin d’allumer du feu et chauffer son café...ils ont également une couverture qui n’est pas imperméable. Et jusqu'en octobre 1915 les poilus auront des godillots, des chaussures non imperméables, avant de passer à la botte. Au début de la guerre les soldats Français iront au combat avec un pantalon rouge, ce qui est facilement repérable, mais surtout sans casques.
Fin 1914 on s’enterre. Sur un front de 800 km de la Mer du Nord à la Suisse on creuse des tranchées. Les soldats deviennent des Poilus. Poilus = poils = virilité, courage.
Chaque début de bataille est annoncé par des tirs d’artillerie. Les canons Allemands ont une bonne trajectoire et sont très puissants “grosse bertha”. Les canons Français eux ont une mauvais trajectoire et manque de puissance, mais l’armée Française possède l'artillerie portative appelés les crapouillots. Les tranchées sont en zigzag afin de rendre plus difficile la visée de l’artillerie boche et permet aussi que lorsqu’un soldat Allemand entre dans la tranchée il ne puisse pas tirés sur des soldats qui sont alignés. Le fusil Allemand leur permettait en 1 balle de tuer 4 hommes. Les tranchées mesure plus de 2m de haut, il y a la présence d’une banquette pour poser son fusil et tirés. La boue est un enfer pour les soldats qui avant 1915 n’auront pas de bottes.
La vie dans les tranchées:
La boue, elle est un véritable cauchemar pour les soldats, c’est le mot le plus utilisé dans les lettres de poilus. Cette vie est rythmée par les assauts, les combats le sang les morts…Mais souvent les soldats sont dans l’attente du combat, cette attente est insupportable. Ils ont des corvées a effectuées. Un autre cauchemar pour les poilus sont les rats surnommé les gaspards, et les poux surnommé les totos. Les bombardements d’obus ou même de gaz sont le quotidien des soldats. Le froid la pluie sont aussi présents, ceux qui leur complique encore plus la vie. Ils sont aussi habitués à la mauvaise nourriture, la nourriture froide, et le manque de nourriture. Mais chaque jour ces soldats ont surtout la peur au ventre.
Une journée normalement est coupée en trois, 8 heures en première ligne, 8 heures en deuxième lignes, et puis 8 heures à 2-3 km du front afin de pouvoir dormir. L’écriture est la seul chose qui les raccroche au monde extérieur, à la vie.
Tous ces hommes souffrent moralement, a passé 4 années dehors, affronter les différentes saisons avec toujours 25 kg sur le dos. Les soldats ne sont pas prévenus à l’avance des futurs combats. L’espérance de vie d’un soldat sur le champ de bataille lors d’un assaut est de 3 minutes.
La guerre à outrance:
La bataille de Verdun en 1916 en et une, elle dura 10 mois, et ne se déroula que dans un seul lieu. Français et Allemand réunis cette bataille regroupa 700 000 hommes, sur ces 700 000 hommes, 350 000 furent tués c’est à dire qu’en participant à cette bataille un soldat avait une chance sur deux de mourir, 80% furent tués par l'artillerie.
Une fois dans les tranchées ennemies c’est un combat au corps à corps qui se déroule dans une extrême violence.
Les poilus fument la pipe car contrairement elle ne fait pas de lumière, ce qui serait visible au loin et facile à tirer.
Guerre à outrance: Guerre d’usure où l’homme n’est que de la chair à canon.
La première guerre mondiale engagea 65 à 70 millions de soldats. On compte 10 à 12 millions de morts, 23 millions de blessés. Cela fait 35 millions de soldats. On avait 1 chance sur 2 de revenir intact physiquement de cette guerre, peu importe le camp. La France elle compte ⅓ de morts, ⅓ de blessés et ⅓ de personnes intact physiquement.
Cette guerre de position est éprouvante mais surtout très frustrante, car à peine la tranchées ennemis est prise, les ennemis la reprennent.
On va voir apparaître les métiers de soins, avec des outils tels que la scie, le feu, et tout cela sans anesthésie.
En 1916 on voit arriver l’ambulance 13.
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