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Les guerres au XXe siècle

Par   •  14 Novembre 2017  •  20 178 Mots (81 Pages)  •  448 Vues

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Le but est de percer les lignes ennemies. On attend soit l’assaut que l’on va mener ou que l’on va subir. Le pire de tous est de mener un assaut. Il va falloir sortir de la tranchée et courir. Les premiers contacts avec la guerre sont très meurtriers. Histoire du jeune homme qui joue au foot. Il s’agit d’une expérience traumatisante et extraordinaire assez difficile à décrire. On peut interroger les écrits et les écrivains qui sont une source d’information intéressante. Parce qu’ils ont tenté de décrire ces combats. Henri Barbusse en France ou Demarck en Allemagne. Il convient de s’interroger sur la nature de ses documents. Ces œuvres ont été écrites a posteriori, des romans qui associent une expérience autobiographique mais qui posent aussi la question de la réalité historique vis-à-vis de la fiction. La finalité du roman, L’écriture n’est pas la même si elle s’adresse à un proche ou si elle a vocation à être publiée. Une partie des récits comme le feu de Barbusse sont jugés de ne pas bien raconter leur expérience. Le feu et à l’ouest rien de nouveau sont écrits pour témoigner de la guerre mais aussi pour la condamner. Quelques documents privés témoignent d’une exaltation. Que la guerre donne un sens à leur existence, à leur identité.

Utilisation des pronoms pour monter que l’auteur chercher à partager et à faire partager son expérience.

Essayer de voir dans les textes une évocation des sens. (5 sens).

Métaphore de cataclysmes.

[pic 5]

L’utilisation des pronoms est marquée notamment par les occurrences de plusieurs pronoms tels que « nous » qui devient « on » qui est plus général et moins personnel, illustrations du collectif. Un individu est inscrit dans le récit pour le faire disparaitre dans le son. Très grande répétition de « on » idée d’un collectif. Utilisation de la première personne, l’auteur intervient, possibilité d’un point de vue interne. « Vous » : c’est chacun d’entre nous et chaque soldat avec la volonté de placer le lecteur dans la peau du combattant. Tout le monde ne peut pas exprimer ces sensations, tout le monde ne peux pas parler de ce qu’il vit. Certain soldats n’ont pas les ressources psychiques pour décrire cela et qui vont perdre la tête de ne pas pouvoir en parler. Ca nous renvoie à ces soldats qui vont préférer mettre fin à leurs jours que de devoir affronter la peur. Tous ces hommes ont conscience de vivre ensemble quelque chose d’extraordinaire, qui sort du commun. Henri Barbusse utilise tous les sens pour décrire ce moment.

Très nombreux témoignages de cette violence sonore : bruit assourdissant notamment à Verdun. Bruit associé à une couleur → synesthésie

Du rouge du noir → tryptique de la guerre

Un autre moyen est les images en lien avec les catastrophes naturelles. Cyclones de terre, cratère. Cyclone de terre original parce qu’un cyclone ne rassemble que l’eau et l’air. Il veut noter que l’on n’a jamais vu un cyclone de terre pour marquer l’aspect de jamais vu de la guerre. Averses de tonnerre, Tempêtes à lueur fauve. Avalanches fulgurantes. Tourbillons de flammes. Horrible nuée.

Comme tous les soldats ne peuvent pas exprimer ces évènements faute de talent littéraire, mais cet évènement est quand même représentatif des combats et de la guerre. Certains gardent dans ce climat d’anonymat leur conviction, d’autres élaborent des stratégies. Certains tentent de se faire muter on notera que le rôle du soldat de la marine est beaucoup plus tranquille que celui du fantassin. Certains espèrent la bonne blessure et d’autre vont la chercher (Zippo en l’air la nuit) L’ennemi d’emblée est féminisé. Des objecteurs de conscience sont obligés de partir au combat et vont jouer le rôle de brancardiers qui vont s’exposer presque plus que les soldats mais qui sont très mal vu auprès des soldats. Un très grand nombre de soldat vont tenter de tromper la peur pendant les périodes d’attentes dans des conditions insalubres de froid, de boue et de parasites de toutes sortes. Les écrits témoignent du pain qui crisse entre les dents. La nourriture est acheminée mais elle arrive froide. La promiscuité est très présente : soit comme quelque chose de bien pour le moral mais aussi en mal pour les maladies ou les conditions de vie. On retrouve cette dimension de la masculinité des combats par le manque de femmes dans les tranchées. Le chant joue un rôle important.

Il se crée une culture dans les tranchées, les combattants ne sont pas très à l’aise avec l’écrits mais ils vont manifester leur appartenance à un groupe par la chanson. Cette réappropriation est intéressante puisqu’elle est un brassage de différents régions et de milieux sociaux variés. L’expérience est si extrême qu’elle permet aux hommes de créer de siens au travers des barrières de classes. Les soldats s’inventent un vocabulaire. Les soldats vont passer le temps ou à écrire leurs journaux, ces hommes sont pour beaucoup des manuels et leur passe-temps sera de construire des objets : douilles d’obus gravées, pierre taillées, ces objets vont dédramatiser le rôle des armes. Artisanat des tranchées très important. Beaucoup ont aussi recours à la religion ce qui advient c’est une relative réconciliation entre le peuple et la religion. Des prêtres ont présents dans les tranchées.

Ce qui est le plus pénible est que leurs sacrifices sont inutiles.

1817-1918 : reprise de la guerre de mouvement

Chemin des dames : bataille très représentative de cette phase de la guerre. En avril 17 les français vont lancer un assaut, mais comme les Allemands savent, les pertes sont importantes.

Ce sont les tirailleurs sénégalais qui partent en première ligne. Ils portent plus de 10 kilos sur le dos. Ils se font faucher par les mitrailleuses. Lassitude extrême. Prise de conscience de la violence de la guerre. Cette lassitude va être racontée et sont venues jusqu’à nous à travers certaine œuvres d’art comme les chansons. La mémoire a gardé un témoignage littéraire de la chanson de Craonne. Elle montre l’Etat d’esprit des soldats. Fatigue et aspiration à de meilleures conditions de vie, et demande de relève. Des demandes de permission. Chanson qui exprime le ras le bol des soldats. Dans le même temps, on sent la critique envers l’Etat-major. Référence aux civils qui sont resté à l’arrière. Les riches sont

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