La culture

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qu’il est, il poursuit sa méthode du doute méthodique. Il arrive alors à un double doute qui porte sur son corps et le monde réel: "je pouvais feindre que je n’avais aucun corps, et qu’il n’y avait aucun monde ni aucun lieu où je fusse" (ligne 16-17). En revanche, il écarte un doute qui, pour lui, est impossible. Il s’agit de son existence qui est indubitable: " je ne pouvais pas feindre [...] que je n’étais point " (ligne 17). Du fait qu’il doute " de la vérité des autres choses" (ligne 18) et pas de la certitude de son existence, " il suivait très évidemment et très certainement que j’étais" (ligne18-19), Descartes n’a aucun doute sur son existence. Donc à ce moment du texte, Descartes n’a aucun doute sur son existence tandis que son corps et le monde réel sont douteux. Mais, son corps et le monde réel pourrait bien exister contrairement à ce qu’il avait dit juste avant, " je n’avais aucune raison de croire que j’eusse été " (ligne 20). Il tire alors une conclusion de son raisonnement sur ce qu’il est, " je connus de là que j’étais une substance [...] qui [...] n’a besoin d’aucun lieu ni ne dépend d’aucune chose matérielle" (ligne 20-22). Il en déduit qu’il est une substance pensante: «une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser " (ligne 21). Il définit ainsi l’essence même de l’être humain, c’est à dire un être dont la capacité première est de penser. Et il va jusqu’à mettre une corrélation entre l’existence de l’esprit et de la matière.

Avec la substance pensante, Descartes établit le dualisme de l’âme et du corps dans sa dernière partie du texte: " ce moi, c’est à dire l’âme, par laquelle je suis ce que je suis est entièrement distincte du corps " (ligne 22-23). On appelle ceci le dualisme cartésien, c’est à dire la séparation de l’esprit (l’âme) et de la matière (le corps). Il affirme ensuite que l’âme est plus facile à connaître que le corps " elle est plus aisée à connaître que lui " (ligne 23) contrairement à ce qu’on pourrait croire. En effet, l’âme est une substance, une pensée immatérielle dont on doute de son existence alors que le corps est perçu par les sens donc il est plus facile à connaître que l’âme. Pourtant Descartes n’est pas d’accord avec ce point de vu. L’âme est et serait toujours ce qu’elle est même si le corps n’existait pas. Descartes vient à dire suite à ses affirmations que l’âme est immortelle, non-matériel et éternelle. Donc selon Descartes, l’âme et le corps sont deux substances qui sont un petit peu unies, mais qui reste tout de même indépendante l’une de l’autre.

Afin de rechercher la vérité, Descartes utilisé une méthode paradoxale consistant à douter de tout. Il a rejeté les sens, les connaissances et le monde ce qui lui a permis de découvrir une connaissance indubitable, " je pense donc je suis ". Mais en continuant à douter, Descartes a fini par déduire qu’il était une substance pensante et qu’il y avait une corrélation entre l’âme et le corps qui sont deux substances liées mais aussi indépendante chacune par rapport à l’autre. Notre question consistait à savoir s’il y avait une connaissance indubitable. Nous pouvons confirmer que s’il y a une connaissance qui est sûr et certaine, il s’agit de l’existence car comme je l’ai expliqué dans la troisième partie, quand on a un doute, on pense donc on existe. Sa méthode paradoxale à belle et bien aboutit à la certitude de Descartes " je pense donc je suis", qui était sa thèse. Son raisonnement pour trouver la vérité est donc logique.