L'histoire est-elle une science?
Par Junecooper • 17 Octobre 2018 • 957 Mots (4 Pages) • 675 Vues
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L’influence externe s’oppose à l’objectivité, à savoir que pour qu’elle soit possible l’historien ne peut être d’aucun temps, ni aucun pays, ni aucune culture. L’actualité sera en grande partie ce que créera un jugement, surtout avec l’existence des médias, plutôt influencés par des intérêts eux aussi. En plus, comme tous, les historiens subissent les opinions des autres. Soit pendant la recherche, soit dans ses relations interpersonnelles. Mais encore, la sympathie fait partie de ces enjeux. Par exemple, le mépris envers les nazis et le sentiment envers les juifs sur l’affaire de l’holocauste. Finalement, comme l’histoire est considérée comme une vérité, les historiens actuels font confiance à leurs collègues d’auparavant, mais eux aussi ne sont pas forcément objectifs.
Si l’histoire ne se contente pas avec les paramètres conventionnels de science, n’y-a-t’ il pas un domaine scientifique qui pourrait la recevoir ?
Ainsi, nous nous retrouvons avec l’espace dans les sciences qui peut recevoir l’histoire : les sciences humaines. Ce groupe fut créé pour regrouper ce qui se retrouvait en existence grâce au facteur de l’homme comme la sociologie, la psychologie, etc…
Pour commencer, nous allons séparer les différents types de sciences. Premièrement, nous avons les sciences formelles, comme les mathématiques et la logique. Celles-ci sont des déductions qui n’ont pas besoin de vérification expérimentale. Ensuite, nous avons les sciences expérimentales ou empiriques, où des objets sont donnés dans l’expérience et validés par des contrôles expérimentaux. De cette façon, nous passons aux sciences humaines, dans ce cas les méthodes et le langage des sciences empiriques peuvent être employés. Par contre, selon Wilhelm Dilthey la particularité de ces sciences de l’esprit c’est que l’objet est l’Homme. D’ailleurs, il n’y aura pas une vérification expérimentale, mais une interprétation des intentions humaines.
En dernier, l’histoire n’exige pas seulement une connaissance du passé, mais une compréhension pour arriver à l’expliquer. Il ne s’agit pas seulement de tenter une description du passé, mais d’éclaircir le pourquoi et donner un sens aux événements et personnes du passé. Le but c’est d’interpréter prouvant un esprit critique par rapport aux faits. L’Histoire est un phénomène humain et ne doit pas être étudié en négligeant cela.
Pour conclure, nous pourrions dire que montrer que l’impartialité n’est pas à 100% partie de l’historien, ne va pas forcement séparer l’histoire des sciences. Même si l’histoire n’est pas une science exacte, elle fait partie des sciences grâce aux sciences humaines.
Dans le monde actuel, l’histoire nous donne une possibilité d’apprendre de notre passé. Mais encore, quel est le rôle de la mémoire ? Si l’histoire est en effet une science, que devient cette mémoire et d’où elle vient ?
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