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Léviathan, Analyse Chap 13 et 17

Par   •  4 Octobre 2018  •  2 373 Mots (10 Pages)  •  460 Vues

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§9 : Cette puissance commune qui agira sous forme de guerre est nécessaire à la vie humaine. Outre la forme générale d’une guerre, c’est-à-dire la lutte armée entre États découlant d’un désaccord idéologique ou de l’acquisition de bien entre deux États, la guerre a permis à notre vie de s’améliorer. Sans guerre, l’État et les hommes se contenteraient de leurs biens et autres techniques, mais le sentiment d’insécurité que provoque une guerre force ces dernières à se donner les moyens de dominer, d’inventer des choses qui leurs faciliterait les choses ou même de les corriger. Sans ses conflits perpétuels, l’humanité n’aurait pas pu évoluer correctement. Toutes ces inventions, aux débuts destinés à la guerre nous ont servis dans le domaine civil et ont été améliorés par la suite comme la radio qui s’est transformé en téléphone puis en smartphone nous assurant aujourd’hui un certain confort dans nos vies humaines.

§10 : Dans ce 10ème paragraphe, Hobbes nous dit que même dans un environnement équilibré, c’est-à-dire dans un état stable ou régissent des lois desquels en découlent des sanctions si ils sont enfreins, les Hommes sont méfiants entre eux. Pour cela, il nous dit par un raisonnement par l’absurde que, malgré l’existence de ces lois, les hommes continuent à se protéger d’autrui en s’armant ou verrouillant leurs portes et leurs coffres. Ainsi si les hommes continuent à se méfier même dans des conditions aussi sécurisé, on peut supposer que dans un état sans loi, la situation est bien plus critique dans le sens ou les hommes doivent avoir une méfiance plus accrue. Mais dès lors, qui est le responsable ? Dans notre formule, Hobbes dit que « Ni lui ni moi n’accusons la nature humaine », si ce n’est pas la nature humaine qu’ils accusent, c’est-à-dire que ce n’est pas l’ensemble des traits qui caractérisent le genre humain qui est à l’origine de cette défiance. À la suite de cela, Hobbes nous dit que « Les désirs et les passions humaines ne sont pas en eux-mêmes des péchés », en ce sens, nous comprenons que étant donné notre état de nature n’est soumis à aucune règles, lois ou normes, il normal que des sentiments comme la crainte ou la défiance peuvent naitre et se développer. C’est de cette crainte que découle des actions qui peuvent nous « protéger ». Ainsi ces passions et désirs qui provoque défiance entre les hommes dont en quelques sorte nécessaire à l’homme. Ainsi nous ne pouvons avoir de discernement sur ces derniers qui ainsi, ne peuvent être des péchés.

§12 : Dans cette citation, Hobbes veut insister sur la non-existence de la distinction entre le juste et l’injuste à propos de l’état de nature. En effet le terme « juste » peut porter des « vêtements » différent, en effet on peut être juste car on s’est calquer sur la loi, qui nous fixe des normes qui nous régissent, c’est le sens légal de cette justesse. Néanmoins, il y a le sens légitime que l’on peut accorder à la définition de juste, car on peut très bien considérer une action juste car, pour nous, d’après notre connaissance empirique, cette action est plus juste que si l’on avait considéré le sens légal de cette justesse. Ainsi peut-on dire que certaines actes ou lois peuvent être considérées comme injustes car contraire à notre justesse ? Hobbes pour cela nous dit que « Les notions du bon et du mauvais, du juste et de l’injuste n’ont pas leurs place ici ». Ainsi, on peut prendre d’une certaine manière en synonymes les notions du juste et d’injuste car le sens qu’on y donne nous est propre. Mais lorsque l’on fait nos choix, nous nous accordons plus sur la conception de légalité, car même si notre légitimité nous est propre, la légalité, elle, est destiné à toute la communauté, car sous un État, il y a des lois qui fixe ce qui est légale ou non. Ainsi lorsque Hobbes dit que « Là où n’existe aucune puissance commune », donc ici on peut penser à l’État, « il n’a pas de loi ; là où il n’y a pas de loi, rien n’est injuste ». En effet, sans État, il n’a pas de loi, et sans ses lois, la légitimité de chacun prône sur la conception de légalité.

- CHAPITRE 17 : Des causes, de la génération, et de la définition de l’État.

§2 : Hobbes nous dit dans le chapitre 13, « Les convention, sans l’épée, ne sont que des mots ». Les conventions peuvent être comprises comme les lois fixées par un état nous permettant d’assurer notre sécurité et celle des autres en nous protégeant de nos passions et en nous offrons la justice. Cependant, sans un pouvoir assez fort, symbolisé par l’épée, ces conventions perdent toute crédibilité car on se demanderait « Pourquoi le ferais-t-on pas si rien ne m’en empêche ? ». D’où l’analogie avec « des mots », car les mots n’ont pas d’action direct. Ainsi de façon générale, il faut un État assez fort pour que ses lois soient respectées. En effet, dans notre société, si on enfreint la loi, on passe devant un tribunal duquel en sortira une décision qui peut être par exemple une sanction. Sans l’État, aucun autre homme n’aura la légitimité de le faire.

§13 : On a vu précédemment que pour assurer notre sécurité, il fallait que l’on cède une partie de notre pouvoir, même infime, que l’homme possède à une entité plus puissante, l’État, pour qu’avec la légitimité qu’elle disposera, assurer des fonctions qu’un homme seul ne peut assurer. Cependant lorsque l’on cède ce pouvoir, on n’a plus de contrôle direct sur ce dernier, d’où la question de son assumation. Hobbes dit « chacun fait sienne et reconnait être lui-même l’auteur de toute action accomplie ou causée par celui qui porte leur personne », c’est-à-dire que l’Homme doit se reconnaitre sur toutes les actions que la puissance commune réalise car elle a choisi ce mode de fonctionnement. Cependant, cela en devient complexe car, comme lors d’élection présidentielle, on choisit un président car on a lui son programme et on se reconnait en se dernier, cependant lorsque ce denier devient président, il peut lancer des guerres malgré que l’on soit opposé à ce dernier ou ne plus respecter son propre programme, et s’en suis des vagues de mécontentement. Par la suite Hobbes Dit « chacun soumettent leur volonté à sa volonté, et leurs jugements à son jugement », ainsi on peut dire que une fois sous la « soumission » de l’État, car c’est comme un pacte que l’on réalise avec ce dernier, notre voix est moins entendu mais que l’on doit quand même leurs faire « confiance » sur leurs choix. Mais qui en est la cause ? L’homme qui a voté ou le président contraint

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