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Explication de texte de Freud

Par   •  18 Février 2018  •  1 539 Mots (7 Pages)  •  897 Vues

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Il faut aussi remarquer que dans cette partie du texte, Freud prend en compte l'homme malade et l'homme sain car cela se rapporte à sa théorie selon laquelle tous les hommes sont névrosés, même les plus sains peuvent l'être. Même si néanmoins, il semblerait qu'il y a pour l'instant aucun lien entre le corps et l'esprit puisque l'auteur ne s'intéresse qu'à l'état psychique de l'homme et non physique.

Il explique par la suite que la conscience des actes ne se limitent pas pas aux simples « actes manqués » et « rêves » ligne 9, car il distingue les névroses des hommes sains aux psychoses des hommes malade. Par ailleurs l'exemple de l'acte manqué qui est un acte manqué pour la conscience, c'est à dire qu'on a réalisé un souhait sans vraiment le désirer de manière consciente ni même se savoir en train de le réaliser, sous entend qu'il est réalisé par quelque chose qui ne peut-être que l'inconscient ainsi, à travers cet exemple Freud essaye de montrer que ce qui conteste l'inconscient, ont pourtant reconnu les actes manqués puisque cette dernière notion est acquise par tous.

Enfin Freud évoque l'idée des pensées dont on ne connaît pas toujours l'origine. Nous sommes souvent incapables de passer d’une idée consciente à une autre, nous sommes incapables de retrouver l’origine, la cause de nos idées conscientes. Il y a des trous dans les données de la conscience, puisque l’on ne parvient pas toujours à trouver l’idée dont provient l’une de nos idées conscientes. En d'autres termes, si une idée n'a pas d'origine connue, c'est qu'elle ne vient pas de la conscience. Ainsi, la conscience est toujours immédiate et réfléchie, mais parfois elle ne peut pas être réflexive, cela reviendrait à se dire : « je sais mais je ne sais pas pourquoi je sais », dans ce cas ces connaissances qui ont amené à ces pensées proviennent de quelque part mais pas de la conscience.

Ainsi Freud utilise les exemples précédemment utilisés pour transformer son argument en argument solide qui démontre la validité de sa thèse. L'auteur admet d'abord que la manifestation des actes dont l'origine est inexpliquée ne peut être comprise dans la mesure où l'on va chercher une cause dans la conscience qui sera fausse, selon Freud, puisque l'explication se trouve dans l'inconscient et non dans la conscience. Et, si l'on se trompe sur l'origine du mal, on peut le guérir.

Par la suite, l'auteur explique que si on conçoit le fait que l'homme pourrait avoir une partie de lui qui ne pourrait connaître : l’inconscient, on pourrait donne des explications à chaque acte commis, y compris à ceux les plus incohérents, et y trouver des causes précises comme afin d'expliquer les plus grandes folies dont peut-être atteints un homme malade.

Freud pourrait ainsi permettre à l'homme de mieux comprendre ses actes à travers sa thèse même si en contre partie cela voudrait dire que l'homme ne se connaît pas totalement. Par ailleurs, cela signifierait qu'on agit jamais par hasard.

Enfin, dans sa dernière partie, Freud ajoute à son argumentation un dernier argument, avec le connecteur « de plus » ligne 19, afin de conclure.

Selon Freud, l'élément fondateur de notre inconscient serait notre capacité à maîtriser notre conscience au moyen de ce premier. Ainsi, nous pourrions commander notre préconscient qui est la barrière qui sépare l'inconscient et la conscience. Mais il est à noter que Freud utilise cet argument comme une hypothèse avec le « si il s'avère » ligne 19, ainsi l'idée de contrôler le préconsciente n'est qu'une hypothèse car Freud ne peut le prouver et est conscient que c'est un manque à combler pour pouvoir arriver au terme de sa démonstration, « nous aurons acquis, avec ce succès » ligne 22.

Ainsi, Freud a su prouver qu'il y a nécessité de travailler sur l'inconscient mais que les éléments en sa possession ne lui permettent pas pour l'instant de prouver scientifiquement l'existence de l’inconscient.

A travers son texte, l'auteur a su établir une démonstration astucieuse et répond aux critiques. Il montre que l’on a besoin de l’hypothèse de l’inconscient pour rendre compréhensibles des phénomènes que tout individu rencontre dans sa vie quotidienne, et qui demeurent inexplicables sans cette hypothèse : elle est donc scientifiquement nécessaire.

Néanmoins, même si les arguments et idées semblent irréprochables, le dernier argument qui aurait dû transformer l'hypothèse en vérité n'est que lui même une hypothèse. Ce qui est d'ailleurs paradoxal, car au début du texte il utilise le mot « scientifiquement » tout en sachant que sa démonstration ne lui permettra pas justement d'arriver à une vérité scientifique. Ainsi dont, l'hypothèse reste donc une hypothèse malgré une démonstration sans faille.

Même si de nos jours, l'existence de l’inconscient ne fait plus de doute et fait même partie du langage courant.

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