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De la Démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville.

Par   •  11 Octobre 2018  •  1 207 Mots (5 Pages)  •  487 Vues

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à l’intérieur de frontière, à un jury. Donc le pouvoir en place dans chaque pays, soit une majorité, se doit de faire respecter les droits fondamentaux de chaque Homme et donc de sanctionner en cas de non-respect et cela dans l’intérêt de tous. Cependant comme on le sait chaque pays à une constitution et un droit différent et il applique les appliques donc de manières différentes. Et donc une majorité qui n’est pas une majorité de tous peu elles appliqué de manière uniforme cette loi qui est celle de tous ? Ce serait donner beaucoup de pouvoir à une petite partie de la société.

Il prend par la suite l’exemple de la désobéissance à une loi. Dans ce cas il considère qu’elle va à l’encontre des droits de l’Homme donc bien qu’émise par la majorité, elle semble injuste. Cependant il ne pense pas que pour une loi la majorité est mauvaise pour la conduite d’un pays, il pense seulement que la majorité seul ne peut diriger un pays. Pour lui le discours qui dit qu’une majorité qui ne dirige que son pays ne s’occupant pas des autres ne fait que bien, est ce qu’il appelle « le langage d’esclave ». Tocqueville utilise le mot esclave car les personne qui ferme les yeux sur les agissements du gouvernement sous prétexte qu’il est la majorité, font une croix sur leur liberté. Ainsi apparait ici le défaut de la majorité : elle peut ne vouloir faire des choses que pour elle et donc mettre en péril la liberté ou les droits des minorités. Par exemple si une mairie veut permettre à des entreprises de s’installer et pour cela leur réserver des lieux, elle peut exproprier des propriétaires elle leur enlève donc le droit de vivre chez eux.

Tocqueville sort par la suite de se comparaison avec la justice et revient à une définition de la majorité et de la minorité. Dans cette définition il enlève la notion de nombre par le fait que la majorité est majorité car rassemblé par une même vision, un même but, une même idée. De cela on retire que la minorité est donc une même vision mais qui est contraire à celle de la majorité. Il y a donc entre les deux camps une opposition d’intérêt ce qui induit qu’ils ne sont pas d’accord et à partir de là le nombre compte. En effet pourquoi plusieurs hommes seraient, s’ils sont liés ensemble, moins assoiffés de pouvoir qu’un seul ? Seulement parce qu’ils sont plus qu’un autre groupe et qu’ils ont donc plus de pouvoir ? Pour répondre à cette question l’auteur rajoute deux questions rhétoriques sur un possible changement sur le caractère et la patience des Hommes s’ils sont en groupe. Par caractère il entend moralité : si parce qu’ils sont au pouvoir ils arriveront à faire la part des choses et donc n’agiront pas dans leur seul but ? Ou est-ce que cette force qui leur est attribué par le nombre leur donne aussi la sagesse de ne pas imposer mais d’expliquer et de chercher le bien de tous ?

Il pense que non et donc pour lui la monarchie qui donne le pouvoir à un seul est aussi néfaste que la démocratie qui donne le pouvoir à une majorité.

Nous dirons donc pour conclure que la démocratie qui est le pouvoir de la majorité ne permet pas de laisser à tous les hommes l’entièreté de leur droit dans le sens ou les personnes en contradiction avec le pouvoir pourront être opprimé et pas respecté. En effet un groupe de personne est autant victime de trop de pouvoir qu’un seule car il pourrait en abuser et ne pas l’utiliser au mieux.

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