Désirer, est-ce nécessairement souffrir ?
Par Raze • 26 Novembre 2018 • 1 144 Mots (5 Pages) • 619 Vues
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Avec tous ses exemples découle l’impression que le désir est mauvais pour l’homme, alors que le désir lorsqu’il est synonyme de plaisir lui est indispensable. Si le désir est assouvi nous sommes satisfaits. Cette satisfaction, ce plaisir peut être la conclusion d’un désir affectif, d’un désir amoureux, d’un désir sexuel mais également d’un désir culinaire ou d’un désir vestimentaire. Si nous reprenons nos personnages Thomas et Lucie qui cette fois-ci sont amoureux, ils se prouveront leur désir mutuel en ayant une relation sexuelle qui leur procurera un plaisir certain et comme dirait Montaigne : « Les plaisirs de l’amour sont selon moi les vrais plaisirs de la vie corporelle ». Il y a ensuite toutes ces petites choses que nous désirons et qui nous procurent un plaisir certes éphémère mais qui nous apportent une satisfaction et nous permettent d’être heureux. Pour certains la recherche de plaisir est l’objectif de leur vie, c’est l’hédonisme. Le plaisir est un bonus dans nos vies un peu comme la sauce qu’on met dans le steak, on peut s’en passer mais quand on en a c’est agréable. Celui qui sait doser ses désirs et désirer les bonnes choses va vivre de ses plaisirs et peu souffrir, par exemple un riche va pouvoir satisfaire tous ses désirs matériels vu que l’argent n’est pas un souci pour lui et vivre de ses plaisirs, c’est-à-dire belle maison, belle voiture, tandis qu’un « pauvre » vivre pas de ses plaisirs mais de ses besoins et de ses limites. Il va se contenter se contenter de peu car il a peu de moyens, et comme dit Epicure dans « Fragments » : « Qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien. » Cette citation se comprend, car un riche qui s’achète tous les jours une nouvelle montre à 5000 euros sera pour lui une routine et non un évènement car il sera habitué à sa alors qu’une personne avec peu de moyens rêve de cette montre et saura savourer ce moment le temps venu. Le désir est, alors, aussi plaisir si nous savons le modérer.
Ainsi, nous avons pu voir que le désir est à la souffrance ce que l’amour est à la haine. Il peut être synonyme de mal ou de bien, tout dépend des formes qu’il prend. Mais tout dépend également de comment chaque personne va réagir face à ce sentiment de désir. Donc désirer n’est pas nécessairement souffrir mais cela fait partie du processus de la vie auquel nul ne peut échapper.
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