Culture generale et expression
Par Stella0400 • 14 Mars 2018 • 1 384 Mots (6 Pages) • 632 Vues
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La suspense est bien là, mais la relation père fille étant tendue, chez qui les cadeaux sont une habitude plus qu'une surprise ou plaisir. L'idée de Martin est illustré donc ici, un cadeau réussit, est un cadeau qui apporte du bonheur chez les deux personnes.
Le cadeau n'est pas toujours une réussite. Nous le constatons avec l'exemple du père-fille d'Ernaux, des Schtroumpfs de Peyo et enfin des entreprises avec leurs clients. Selon « Le libertaire » les entreprises ont du mal a trouver les cadeaux qu'il faut pour leurs clients. Une crainte a lieu, car un cadeau raté peut provoquer de l'agacement (l'exemple du Schtroumpfs de Peyo).
Ne pas connaître les goûts de son destinataire c'est prendre le risque d'offrir un cadeau raté. Une relation père-fille insatisfaisante, avec des vie sociale totalement différente, où une fille offre un after shave à un père pour qui il est hors de question de sentir « la cocote » est une fille qui désormais se rend compte des changements et reste au bord des larmes.
Il peut en être de même pour les entreprises qui cherche par le biais de la valeur traditionnelle qu'a le cadeau à crée un sort de contrat avec ses clients et essayer de réussir ses cadeaux affin de les garder fidèle et surtout accroître son chiffre d'affaire.
En cas de cadeaux raté , aucun plaisir réciproque n'as lieu. Comme l'illustre si bien Peyo où un Schtroumpfs farceur prend un grand plaisir a rire face à son destinataire, victime. Dans ces cas nous avons un plaisir unilatéral, sans lien affectif.
Le cadeau est donc la marque de l'attachement, offrir un cadeau marque un lien affectif qui rend heureux. En outre une société de consommation qui utilise ce rite social pour marquer un contre-don entre les individus ne serait-elle pas entrain de faire disparaître ce lien affectif ?
La marchandisation, les médias, internet ont fait de grands changements du contexte « cadeau » .
Le cadeau, qu'il soit objet, petit, grand ou autre, a une valeur marchande, il s'achète . C'est ce que confirme Pierre-Marie Martin. La valeur du cadeau aujourd'hui a tendance a être plus importante que sa valeur aujourd'hui. Une immense boîte bien préparée, comme dans la bande dessinée de Peyo laisse croire le destinataire qu'il s'agit d'un cadeau hors de prix, et met de côté tout les efforts du aux préparatifs de ce dernier. Dans ce cas le plaisir n'est pas partagé, aucun lien affectif n'a lieu car le Schtroumpfs farceur fait ce geste dans le seul but d'avoir du plaisir personnel.
« Le libertaire » montre comment les entreprises utilisent les cadeaux pour crée une fidélité avec ses clients. Ici aucun envie de partage de générosité n'a lieu, si ce n'est que du pure intérêt. C'est une sorte de manipulation.
Dans notre société le commerce et l'économie utilisent les fêtes pour faire du chiffre d'affaire. Selon Pierre-Marie Martin, les fêtes d'aujourd'hui nul ne peut les ratés avec toute la « propagande » des médias. Noël est la plus célèbre, offrir devient une obligation ! Lorsqu'il y a « obligation » de faire des cadeaux le plaisir disparaît, cela devient juste une habitude sans sentiments comme l'illustre Annie Ernaux avec la viste de la fille chez son père , les mains chargé d'un cadeau finalement raté.
Utiliser la poste, ou internet pour offrir c'est éliminer toute tradition d'offrir, envoyer un cadeau c'est juste accomplir un devoir, et ne pas vivre les émotions du Schtroumpfs de Peyo qui se déplace lui même en personne avec les bras tendus et crie « surprise ». Cela devient si superficiel aujourd'hui.
En résumé, même si le cadeau s'achète avec de l'argent, il est sensé cacher derrière lui un lien affectif, un plaisir d'offrir, de partager sa générosité. La personne qui offre devrai prendre plaisir elle même et faire plaisir à autrui . Cependant, le cadeau est utiliser pour manipuler et faire affaire par la société de consommation. C'est une stratégie qui fait disparaître la vrai valeur traditionnelle du cadeau, et avec l'arrivé d'internet, cela ne fait qu'empirer .
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