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Cours sur la liberté

Par   •  19 Mars 2022  •  Résumé  •  3 187 Mots (13 Pages)  •  441 Vues

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1ère Partie : Que veut dire « liberté ».

Plusieurs définitions :

        

----------La liberté extérieure : La liberté « extérieure », désigne la liberté d’agir face aux contraintes externes. Plus l’homme est en mesure de surmonter les contraintes externes qui s’opposent inévitablement à ses efforts pour réaliser ses intentions, plus sa marge d’action est grande, et plus on peut considérer qu’il est libre.

        Cette liberté à plusieurs obstacles (appelées contraintes externes), notamment les contraintes naturelles, ou bien les contraintes apporter par d’autres hommes (hommes, dominations sociales, etc). Mais cette liberté va également se confronter à la personne elle-même (la raison), notamment si danger il y a, empêchant la réalisation du désir, baisse de la liberté. Ça peut donc être une norme, une obligation, un devoir, un principe, etc.

----------La liberté intérieure : La liberté « intérieure » désigne donc l’autonomie interne du sujet, càd la capacité qu’il aurait à gouverner son intériorité indépendamment des influences extérieures.

        Ces influences, malgré la capacité de l’homme à se gouverner, ont une influence sur notre nous profond, bien qu’elle soit théoriquement « éliminables ». Elle peuvent aller jusqu’à influencer la volonté, pensées, personnalité, on parle d’« aliénation subjective », donc de perte de liberté suite à l’emprise de quelque chose d’extérieure (personne, groupe, institution, mécanisme social, ou même processus psychique inconscients)

        Cette liberté à 2 (3, mais une petite) dimensions :

        - La liberté de penser, de jugement : Il s’agit de la capacité qu’a l’homme de forger par lui-même son propre jugement, par le biais de la réflexion personnelle et de l’exercice de sa raison, et cela indépendamment des influences extérieures qui pèsent sur sa pensée. Si le jugement proviens de l’influence d’autrui, on les appelles « préjugés », sinon, ce sont des jugements « éclairés »

        ATTENTION, la liberté de penser touche également la liberté extérieure, notamment car on peut être dans un pays où celle-ci est prônée ou non. C’est avant tout un arrangement institutionnel.

        Beaucoup de moyens peuvent peuvent être utilisés pour altérer cette liberté de penser, et pas forcement violentes, comme la manipulation, séduction, persuasion, conditionnement sociale, menaces. On peut donc être dans un état prônant liberté de penser, mais ne pas l’être, pour les causes dites précédemment, par exemple, si on est dans une secte, ou même inversement.

        On peut cependant se rendre compte que certaines contraintes servent justement à préserver notre liberté de penser, car on peut aussi se rendre compte de la faiblesse de l’homme à en vérité éliminer les mauvaises influences. Toute fois certains penses l’homme capable de cela, ou même absolument incapable.

        - La liberté de vouloir, de la volonté (le libre-arbitre) : Le libre-arbitre résiderait donc dans l’aptitude à arbitrer entre plusieurs possibilités d’action, sans que cette décision soit le produit des influences ou des pressions extérieures. Ça s’oppose donc au déterminisme, qui dit que l’homme ne fait des choix que par ses influences extérieures, ou le hasard (c’est donc à éloigner du fatalisme, qui dit que tout est déjà écrit). Selon beaucoup aujourd’hui, le libre-arbitre serait en vérité de pouvoir parfois se défaire de ce déterminisme, inévitable, surtout quand on regarde les animaux qui ont moins conscience d’eux-même.

        (- La liberté d’être : Terme récent, de l’époque contemporaine (fin nan, mais est devenu populaire à ce moment là), c’est tout simplement la liberté de l’homme à forger sa propre identité personnelle, qui est donc contraire à l’idée que notre identité est naturelle, qui s’impose à nous. Sartre (dans L’existentialisme est un humanisme, 1946), défend une version radical de cette idée, qui est que l’homme est ENTIÈREMENT responsable de ce qu’il est, et que si sa personnalité paraît naturelle, c’est pour éviter toutes angoisses lié à la responsabilisation de ce qu’on est devenus. C’est une forte remise en question du déterminisme, car ça défend donc que l’extérieure n’a aucune influence sur nous, du moins (d’après Sartre), qu’elle ne devrait pas en avoir.

        Il y a également des versions plus nuancé, comme celle défendu par Aristote ou Paul Ricoeur, qui dit que l’homme ne doit renier sa propre naturalité, malgré ce qu’il est devenu. Pour Aristote, il faut un espèce de long « entraînement » pour y arriver)

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---------Comment se distingue-t-elle : Bah on peut être libre intérieurement mais pas extérieurement (prison par exemple), et inversement (État libéral qui aurait le souci exacerbé de faire respecter la liberté de croyance, et qui serait entrée dans une secte qui enrôle et conserve ses membres sans aucune forme de contrainte)

        

---------En quoi la liberté intérieure et extérieure ce complètent-elle ?: bah pour certains, chacune ne peut exister sans l’autre. Pour d’autre même, la liberté intérieure n’existe pas.

2ème Partie : La liberté d’agir face aux obstacles externes : le problème de la liberté d’action.

---------La conception primitive de la liberté d’action : la « liberté naturelle (ou primitive) » : pouvoir tout faire sans la moindre restriction, physique (violences, etc) ou menaces. C’est la première définition qui vient à l’esprit quand on parle de liberté « C’est faire ce qu’on veut », bien que cette définition soit fausse, comme peuvent le souligner Hobbes ou Rousseau

        

---------Analyse de la thèse (liberté d’action) :

Définitions d’une Action : -Une intention, un but à réaliser

                              -L’exercice de sa force physique sur le monde de manière à mettre en œuvre les moyens nécessaires à la réalisation de ce but.

        Être libre d’agir, c’est donc pouvoir réaliser ses intentions sans contraintes, en tout cas selon le sens commun.

        Mais en vérité, une contrainte n’en est une que parce que elle gêne notre désir présent, elle cesse de l’être dès qu’on change de désir

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