Violence et ignorance.
Par Ramy • 9 Avril 2018 • 1 554 Mots (7 Pages) • 500 Vues
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peut entraîner des préjugés pouvant aboutir à l’intolérance, laquelle risque elle-même de déboucher sur des discriminations et des violations des droits de l’homme.
La discrimination existe par exemple au sein du travail. Pourquoi préfère-t-on employer un homme qu’une femme ayant le même curriculum vitae alors qu’on ignore leurs qualités ? La femme est peut être plus compétente que l’homme... Ou encore, les
animaux qui sortent un peu du commun, comme les requins, certains disent qu’ils sont méchants et donc ont peur d’eux mais ceux qui disent ça ignorent tous sur ces animaux. Ici aussi, l’ignorance entraîne une certaine violence envers ces animaux.
On juge avant de savoir, sans savoir.
Mais qu’on le veuille ou non, on est rempli de préjugés, ils font partis de notre éducation.
Aussi, les militaires ne sont pas toujours au courant de pourquoi font-ils la guerre. Ils agissent comme ils savent le faire. Ceux qui savent, ce sont ceux qui ont le pouvoir, les autres exécutent les ordres formels. Il y a donc une certaine pression sur l’ordre et ils n’ont donc pas besoin de réfléchir. Cette ignorance rend ces militaires tels des robots qui exécutent sans réfléchir ce qui est une certaine forme de violence puisqu’elle les déshumanise.
En conclusion, l’ignorance peut être un bien car elle est le point de départ de la philosophie et de la science. Elle ne doit pas être une fin, mais elle nous apprend que mieux vaut ne rien savoir que de savoir mal.
L’ignorance est présente dans beaucoup de circonstances. Et l’ignorance entraîne beaucoup de violences certes, mais tout dire n’est pas mieux non plus. Il faut trouver un juste milieu entre tout dire et ne rien dire, cela dépend surtout des circonstances. Il faut imaginer au mieux possible les conséquences que cela peut avoir.
« L’ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine et la haine conduit à la violence. Voilà l’équation. » Michaël Moore
II- Analyse
Dans le cadre du cours de Culture Communication, j’ai été amené à présenter un exposé sur le thème de la violence, cependant, la violence était déjà le sujet de l’année dernière et étant donné mon redoublement j’ai eu la chance de pouvoir traiter un nouveau sujet.
L’année dernière je m’étais orienté vers la « violence dans le sport » et j’avais trouvé le sujet très intéressant et complet, cette année Remi Rossi et moi même nous avons décidé d’exposer le fléau de la violence conjugale, car malgré une législation renforcée et la multiplication des campagnes de prévention, la violence subie par les femmes reste un fléau en France.
Pour cela, nous avons tout d’abord cherché un film traitant ce sujet tabou, un amis m’avait parlé de l’oeuvre d’ Icíar Bollaín « Te doy mis ojos » qui raconte l’histoire de Pilar et Antonio, un couple qui vit dans une banlieue résidentielle de Tolède. Pourtant, Pilar vit un enfer quotidien : elle est victime de violences conjugales. Nous avons choisi de commencer notre exposé par un extrait de ce film car c’est il est anti-cliché sur ce sujet difficile de la violence conjugale. Au lieu de se complaire dans des scènes de gifles et d’assiettes qui volent, la réalisatrice, décortique le mécanisme de la violence masculine.
Suite à la vison de ce film nous avons élaboré une ébauche de problématique qui est « quelles sont les facteurs de la violence conjugale et pourquoi faut t-il taire un tel phénomène ? »
Un premier problème s’est présenté, fallait t’il faire une étude de cas universelle ou bien réduire notre cible à la France, après s’être informé de la situation mondiale nous avons découvert qu’en fonction des pays les violences conjugales étaient plus ou moins punies, en effet selon la culture du pays (les valeurs, les normes et les institutions) on constate que les moyens mis en oeuvres pour combattre les violences conjugales ne sont pas les mêmes, il était donc plus judicieux de concentrer notre plan sur le territoire français.
Ensuite, nous avons également rencontré un problème sur la question des violences conjugales faites aux hommes, celle ci est bien présente mais dans une proportion minoritaire car les hommes n’ont pas tendance à évoquer ce genre de violences de part leur orgueil, nous avons donc choisi de ne pas approfondir cette exception.
Enfin, dans le but de sensibiliser notre audience nous avons décidé de montrer des campagnes publicitaires montrant des scènes de la vie commune d’une femme subissant des violences conjugales.
Grâce à cet exposé j’ai tout d’abord pu constaté que la violence conjugale était une réalité car en effet chaque minute environ, on recense une victime de violence conjugale en France, soit 540 000 par an et une femme décède sous les coups de son conjoint tous les 3 jours en France, de plus cet exposé m’a permis d’apprendre à soutirer une problématique à travers un film pour ensuite y répondre grâce à un travail
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