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La violence de guerre, au cours de la Première Guerre mondiale

Par   •  15 Février 2018  •  1 279 Mots (6 Pages)  •  731 Vues

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parsemant les champs de bataille, les tranchés, celle des blessés mutilés.

Malheureusement, les soldats ne sont pas les seules victimes de cette guerre, les civiles le sont aussi. La situation des populations occupées (françaises, serbes...) s’avère difficile. Elles sont brutalisées, malmenées, rationner, envoyer au travail forcé et victimes d’une domination par la peur. Les occupants dominent les populations en instaurant un climat de peur et de violence quasi-constante.

Les soldats n’hésitent pas à faire preuve de brutalité envers les civils. Les femmes y sont d’ailleurs les premières victimes, en l’absence de leur père, mari ou frère : les viols sont nombreux, notamment lors des phases d’invasion ou de retrait des troupes armées.

La modernisation des armes de guerre et la radicalisation croissante, font des civils de nouvelles victimes de guerre. Et pour cause, les bombardements à l’arrière du front se multiplient, entrainant la mort, la mutilation et d’importante destruction matérielle. L’espace entre les zones de combats et les zones civiles est de moins en moins distinct : faisant des populations non-combattantes des cibles faciles. Londres est victime de ces bombardements en 1917.

Les frappes aériennes, ainsi que les violences au sol provoquer par les soldats, rendent le quotidien des civils insupportable. D’ailleurs, certaines communautés sont rapidement désignées comme "suspects" et brutalement expulser, à l’image des Juifs éjectés de l’empire russe en 1915. Pour lutter contre les actes de résistance qui se mettent peu à peu en place, les autorités militaires désignent des otages et procèdent à leur exécution.

La vie à l’arrière du front se fait dans un climat d’insécurité quasi-totale.

Le génocide arménien est l’exemple concret de la violence gratuite et horrible dont les populations sont victimes. De 1915 à 1916, les civils arméniens sont déportés en grands nombres, et menés à mal. Les marches forcées font périr les plus faibles, tandis que les autres sont victimes de noyades et d’assassinats de masse. Au totale, c’est près d’un million d’Arméniens qui trouvent la mort au cours de ce qu’on va appeler un génocide.

1918 est l’année qui sonne la fin de ce conflit horrible, qui a fait naitre dans ses rangs une brutalisation de l’être humain. Cette expérience tragique marqua les esprits et les sociétés. Soldats comme civils, tous furent profondément bouleverser par cette guerre, qui les a confrontre avec la mort en masse. Jamais auparavant l’homme n’avait été aussi exposé à la mort. Dans les premiers mois de cette guerre, la moyenne de morts (chez les poilus) par jours dépasse les 2 000.

Cette Première Guerre mondiale fut à l’origine d’un nouveau monde. De par la violence des conflits, la confrontation avec la mort en masse, on assiste à une brutalisation des sociétés. Le retour au calme lui, est marquer par une rupture culturelle et idéologique.

Ayant été confronté à l’horreur de la guerre, les sociétés en ressortent transformer. Une transformation qui se ressent dans son développement après 1918. Puisque l’on confère à cette guerre un caractère mystique, et est perçue comme une expérience régénératrice.

D’une certaine façon, cette brutalisation des sociétés, explique (en partie) le succès des régimes totalitaires amorçant ainsi les horreurs de la Seconde Guerre mondiale.

Cette Première Guerre mondiale marqua à jamais les esprits et les sociétés. Et ce place comme LE conflit ayant changer les sociétés.

Elle n’a pas inventé la violence, mais s’est retrouver à la conjoncture de nombreux phénomènes : le progrès en sciences, en aviation, les avancées technologiques, le développement des discours nationalistes ; ont permit à ce conflit de prendre une ampleur inédite, à l’époque et un caractère totalitaire.

L’acharnement de la violence développer dans cette guerre est quasi sans précédents. Puisque les combats ne se limitent plus aux frontières des champs de bataille, et n’hésitent plus à prendre pour cible des civils innocents. Les massacrant sans le moindre état d’âme, dans le seul but d’anéantir le plus possible.

Cette guerre fut donc un bouleversement majeur des sociétés du XXe siècle, et les prémices des problèmes et des abominations de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).

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