Violence et criminalité dans l'UE
Par Raze • 14 Novembre 2018 • 7 906 Mots (32 Pages) • 550 Vues
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Nous pouvons voir que les différentes formes de violences peuvent aussi s’associer. C’est le cas de la violence sociale par exemple qui associe plusieurs formes de violence. La première manifestation la plus évidente c’est la violence physique. C’est la répression brutale des mouvements sociaux et par exemple des manifestations pour dénoncer des inégalités. Le deuxième mode d’expression est la violence symbolique suivi de la violence judiciaire et économique (lorsqu’on subit des humiliations quotidiennes au travail par exemple). La violence politique ressemble sur certains points à la violence sociale. Ce qui distingue la violence politique de la violence sociale c’est l’objet des violences, les acteurs, la justification de la violence et les effets. Un acte peut être de violence politique, c’est le but de se faire entendre par l’état, c’est l’expression d’une colère contre les autorités accusées d’être trop passives mais elle peut aussi prendre des tournures sociales (casses, voiture, magasins..).
La violence sous toutes ses formes doit être dénoncée car chacun a le droit de vivre en sécurité. Les actes de violence sont inacceptables et ne débouchent sur rien de constructif, ils doivent être pris au sérieux et il faut lutter contre eux.
B- Définition de la criminalité
on peut définir la nature de la criminalité à l’échelle de l’Union Européenne à partir de deux critères : les statistiques de la criminalité enregistrées par la police et l’enquête internationales sur les victimes de la criminalité (ICVS).
Dans cet exposé nous avons distingué deux types de criminalité : la criminalité organisée et la criminalité de proximité.
La définition de la criminalité organisée varie grandement d’un pays à l’autre. Les réseaux organisés se livrent généralement à diverses activités criminelles dans plusieurs pays.
Ces activités peuvent comprendre les trafics d’êtres humains, d’armes et de stupéfiants, les vols à main armée, la contrefaçon et le blanchiment de fonds. En effet, presque tous les domaines de criminalité auxquels s’intéresse l’Organisation ont un rapport avec la criminalité organisée.
Criminalité de proximité: toute criminalité, non organisée, comprenant les types de crimes ou délits fréquemment commis et dont les victimes sont facilement identifiables (cambriolages domestiques, vols dans les véhicules, voies de fait, vols dans la rue).
plusieurs difficultés se posent dans la définition de la criminalité :
La définition des activités relevant du crime organisé, et la reconnaissance de leur caractère criminel
définir et de clarifier le mandat des organes de coopération policière et judiciaire de l’UE
la criminalisation de la participation à une organisation criminelle est difficile à inscrire dans une norme assurant une certitude et une précision légales face aux activités multiples des criminels organisés
la définition juridique des groupes criminels organisés, notamment concernant le degré d’organisation requis, la structure (ou non) de ces groupes et le nombre de personnes impliquées pose également problème
enfin, le degré de connaissance ou d’intention requis pour qu’une personne puisse être poursuivie pour participation à des activités de crime organisé, mais également le degré de participation effective requis pour qu’il puisse y avoir criminalisation est également un obstacle pour donner une réelle définition de la criminalité.
on peut aussi ajouter le fait que dans les différents états membres, le traitement pénal du crime organisé n’est pas le même, cela rajoute une difficulté supplémentaire.
C- Les causes de la violence et de la criminalité
Nous allons montrer dans cette sous partie comment une personne peut être amené à être violente et commettre un crime. La violence fait partie de notre condition animale. C’est un des réflexes de survie face à une situation très dangereuse. L’appréciation du danger varie d’une personne à une autre. Si on est en état de fragilité émotionnelle, de mal-être, on peut se sentir agressé sans qu’il y ait de vrai danger. Au départ, il y a un sentiment comme la colère, la frustration, la haine, le désespoir puis ce sentiment grandit et il y a un recours à la violence qui arrive. Le recours à la violence, crime est souvent le fait d’une souffrance, mal être ou d’une fragilité. Aussi, une personne peut être violente car elle a souffert de maltraitance durant son enfance comme des abus sexuels, des mauvais traitements, une absence de parents ou qu’elle a reçu une mauvaise éducation. Il y a donc de nombreux traumatismes, ces personnes ont perdu leurs limites et ils sont plus vulnérables face à une agression. Il réagissent donc de façon plus violente à une pression sociale. On peut dire que les sociétés qui procurent à leurs enfants la plus grande quantité d’affection physique (bisous, câlin de leurs parents) sont caractérisées par de faible vols, une quantité moins importantes de meurtre, de torture. La carence en plaisir corporel durant l’enfance est liée à un niveau élevé de crime et de violence
Mais tous les personnes violentes n’ont pas subi de traumatismes durant l’enfance. Ils peuvent aussi le devenir en observant d’autres personnes violentes qu’ils considèrent comme un modèle. Il y a donc un phénomène d’influence et d’imitation. Par exemple lorsqu’un homme a été élevé par un père violent, il a plus de chances de le devenir également. Il prendra l’habitude de réagir par la violence chaque fois qu’il aura besoin de soulager ses tensions internes ou de se valoriser.
Il y a également d’autres facteurs à l’origine de la violence et crimes comme des personnes qui ne se sentent pas reconnu dans la société et qu’ils veulent être valorisé, certaines personnes vont utiliser la violence pour se faire connaître. Si les actes ne sont pas sanctionnés, les personnes violentes auront plus tendance à reproduire cette violence et cela va devenir une habitude. D’autres subissent des inégalités, se sentent en marge de la société comme des jeunes désocialisés avec des parents au chômage qui vivent souvent dans des quartiers d’insécurité donc la pauvreté peut être un élément déclencheur de violence mais aussi il y a l’alcool et la drogue qui peut être à l’origine de violence et de crime notamment dans les violences conjugales mais il faut dire que tous
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