Le réchauffement climatique.
Par Christopher • 29 Juin 2018 • 5 296 Mots (22 Pages) • 486 Vues
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➔ Déconnexion entre une situation dommageable et le constat de l’Etat. Ces problèmes sont reconnus et deviennent des problèmes de santé publique par la mobilisation des habitants.
- Naming, blaming, claiming : l’émergence des problèmes environnementaux
Naming = réaliser = prise de conscience et désignation du problème.
Blaming = reprocher = travail d’amputation de la responsabilité.
Claiming = réclamer = formulation d’une revendication d’une demande auprès des autorités publiques.
D’abord on qualifie l’enjeu, puis on essaye d’attribuer une responsabilité et enfin on revendique une demande auprès des autorités publiques (demande directement auprès des autorités politiques ou action en justice). L’environnement a souvent été pris en compte grâce à ce processus.
➔ NBC = Comment on fait passer un problème du privé au public ? Les domaines les plus fortement touchés sont l’environnement et la santé publique.
I. CAUSES ET MANIFESTATIONS DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
- ETAT DES LIEUX DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Augmentation de la température moyenne sur la terre : on a prit un peu plus d’un degré depuis la Révolution Industrielle.
Il y a une certain nombre de manifestations : c’est le réchauffement de la température moyenne à la surface de la Terre. Si nous laissons s’élever la température au rythme actuel : +4 degré d’ici la fin du siècle.
1ère manifestation : profils en dent de scie qui augmentent de façon inexorable. Normalement la température moyenne d’une planète résulte d’un équilibre : entre l’énergie reçue du soleil et celle réémise vers l’espace. Aujourd’hui ici sur la planète Terre, dans l’atmosphère s’accumulent des gaz à effets de serre, on reçoit plus d’énergie qu’on n’émet. L’énergie émise est essentiellement due aux activités humaines.
Activité anthropique : activité de l’homme, celle qui provoque le réchauffement climatique. Le GIEC → 99% de chance que le réchauffement soit du à cela. Le réchauffement n’est pas homogène sur la planète, des zones sont plus touchées que d’autres. Le stockage de nos activités + blocage des gaz à effet de serre + activités = augmentation globale des températures sur la planète.
Conséquences : Le GIEC prévoit une augmentation entre 1.8 et 4 degrés d’ici la fin du siècle. La somme des engagements actuels post-Cancun se traduit par une augmentation de 3.5 degrés. Ces températures ne seront pas ressenties de la même façon par tout le monde.
- hausse du niveau des mers : les océans fonctionnent comme des puits à carbone : plus ils en concentrent, plus ils se réchauffent, plus ils se fluidifient (fonte des glaces et des calottes polaires). Les premières conséquences → on va avoir des pays et des zones entières qui vont être mangées par l’augmentation du niveau de l’eau : 1m d’ici 2100. Les zones les plus touchées seront celles d’Asie du Sud-Est. Certaines zones ont ainsi déjà demandé l’asile climatique aux Etats-Unis (demande a été faite mais cette situation de « réfugié climatique » n’existe pas).
Sur cette question de l’eau : question fondamentale car elle s’accompagne de la pollution des nappes phréatiques → l’eau des océans qui monte pollue les nappes phréatiques. Sur les zones côtières, les gens vont devoir déménager, la densité démographique va donc augmenter dans certaines zones « refuges ». `
- Ecosystèmes : l’estimation c’est que on va voir le nombre d’espèces animales en voie de disparition augmenter et la flore va continuer à diminuer.
- La chaleur va se manifester de plusieurs façons : des vagues de sécheresse vont être de plus en plus fortes (Russie en 2010 par exemple avec 55 000 personnes mortes, 1 million d’hectares ravagés, etc.). Ces épisodes là vont se multiplier → la production va diminuer, la croissance économique des pays en développement va continuer à être limité par ces vagues de sécheresses.
- La pénurie d’eau va être considérablement aggravée.
Des zones situées en Asie et en Afrique vont être beaucoup plus frappées que toute une partie de l’hémisphère nord. Les niveaux de pauvreté vont augmenter, de santé baisser.
➔ Il faut se mettre d’accord sur des solutions. Comment peut-on faire face au réchauffement climatique ?
- réduire les émissions de gaz à effet de serre
- essayer de favoriser des politiques d’adaptation aux changements inévitables
- ACTEURS DU DIAGNOSTIQUE
GIEC ou IPCC : un des éléments les plus importants de cette nouvelle gouvernance du climat qui se manifeste par les multiples tentatives de solutions internationales, par de plus en plus d’acteurs scientifiques comme le GIEC, etc.
GIEC : groupe fondé en 1988, il part de l’organisation météorologique mondiale. Le but du GIEC c’est d’essayer de synthétiser les connaissances qu’on peut avoir sur le climat. C’est véritablement l’illustration du rôle que la science et que l’expertise peuvent avoir dans la gouvernance internationale. Le GIEC est l’artisan de la coproduction de la gouvernance climatique entre les experts et les politiques. Il veut regrouper les informations qui proviennent de divers experts dans le monde qui sont dispersés et nombreux.
Sa structure et ses procédures font que le GIEC est peu discuté, attaqué. Plusieurs milliers de scientifiques dans les pays qui font remonter de l’information.
La manière dont il travaille est intéressante, il fait des rapports. En 2007 le GIEC obtient le prix Nobel de la paix. Ces rapports vont servir de base de discussion aux pays qui se réunissent. Les pays doivent tous signer le rapport du GIEC.
Comment fonctionne le GIEC ?
Lorsque le GIEC est créé, il est créé à un moment où il y a des difficultés, les pays n’arrivent pas à se mettre d’accord sur les enjeux climatiques. Cette création du GIEC manifeste comment on est passé d’une question locale à une question internationale. Les progrès techniques = mise en réseau des informations. Créer le GIEC en 1988 ça veut dire « d’accord le
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