Le politique selon Machiavel

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Machiavel dénigre tout usage de vertus morales pour permettre au prince d’accéder au pouvoir. Il considère que la morale est hors du champ de la politique.

Pour lui, le prince doit utiliser tous les moyens nécessaires pour réaliser ses objectifs. Comme l’expression le dit « la fin justifie les moyens ».

Il peut utiliser la religion pour avoir du pouvoir sur le peuple. Pour ne pas être haï, le prince doit satisfaire à certaines nécessités et donc se conformer à la religion.

Machiavel ne considère pas la religion comme fondement du pouvoir car pour lui c’est uniquement un moyen pour le prince de cacher le vice pour paraitre juste et légitime.

Pour conserver le pouvoir, le prince peut également utiliser la ruse et la violence.

Le mal est un instrument nécessaire en politique. Machiavel considère ces méthodes comme étant juste. En effet, étant donné que les hommes sont méchants par nature, ils feraient pareil s’ils étaient au pouvoir.

Les Princes doivent faire de l'art de la guerre leur unique étude et leur seul occupation. Le pouvoir est toujours le fruit de l'emploi efficace de la force. Par la force, les principautés sont faciles à conserver, la force est alors un outil du respect.

Pour les principautés nouvelles qui sont souvent le fruit de conquête il est très difficile pour un prince de s’imposer par la force quand il s’agit d’un peuple déjà habitué à la liberté. L’auteur propose pour ce cas-là trois solutions

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. Premièrement, le prince doit détruire la loi et la liberté de ce peuple.

Ensuite, le prince doit résider sur place pour voir ce qu’il s’y passe et d’anticiper certains problèmes afin d’éviter le pire comme les invasions extérieurs.

Enfin, le prince devrait laisser un petit groupe de personnes libres dans un lieu que celui-ci a conquis avec leurs propres lois.

Il arrive que ces personnes soient les hommes de guerre du prince. Dans ce cas, Machiavel explique que cela coute beaucoup d’argent au prince car il sera obligé de dépenser les revenus de l’Etat pour les nourrir et cela pourrait lui créer des problèmes aussi.

En effet

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Machiavel pense que les colonies sont plus rentables pour l’Etat car grâce à leur production, ils contribuent à son développement alors que les hommes de guerres contribuent à son appauvrissement.

En occupant une province, le prince devra se présenter comme celui qui apporte protection aux plus faibles aux yeux des autres sinon le peuple s’opposera à sa puissance.

Pour illustrer ce principe de prise de pouvoir que ca soit ca soit par la force,la ruse, la tromperie, nous avons l’exemple d’Agathoclés.

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- La faveur des autres citoyens :

Acquérir le pouvoir par la faveur des citoyens, c’est ce que l’on peut appeler principautés civiles. On n’y parvient pas seulement par l’habilité et la vertu mais par une certaine adresse c’est-à-dire la capacité à obtenir des résultats avec agilité.

Quand le peuple ne veut plus être commandé et opprimé, il tente de résister aux grands « cette opinion leur fait prendre les armes contre celui qui gouverne » ils portent alors leur confiance vers un particulier, il devient prince pour être défendu par sa puissance. Ce nouveau prince n’a personne autour de lui à qui il doit obéir. En effet, le nouveau prince est lui aussi obligé d’utiliser les armes à un moment donné afin d’être respecté. Les citoyens « s'aperçoivent bientôt que leur situation n'a fait qu'empirer ».

Un Prince doit être aimé et craint. Mais la crainte doit être plus forte car « on appréhende moins d’offenser celui qui se fait aimer que celui qui se fait craindre ». Il ne doit ni s’attirer l’affection ni la haine. Même si il est arrivé au pouvoir par la faveur des citoyens, la crainte est nécessaire afin de se faire respecter et de maintenir son pouvoir. Mais le maintien de ce pouvoir est plus facile à conserver si le prince travaille à maintenir son amitié avec le peuple qui ne demande qu’à ne pas être opprimé.

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C'est ainsi que les méthodes qu'il propose vont au delà de tout entendement humain. Toutes ces techniques que préconise Machiavel sont inscrites dans une visée de maintien du pouvoir et d'une «justice sociale». C'est pour cette raison que ces méthodes, quoique dangereuses, nous intéressent pour leur usage et leur finalité. Car, grâce à elles, le prince parvient à instaurer l'ordre et la paix sociale.