La diversité des écosystèmes
Par Junecooper • 22 Août 2018 • 6 928 Mots (28 Pages) • 494 Vues
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- LA DIVERSITÉ DES ÉCOSYSTÈMES, AU FONDEMENT DE L'ÉQUILIBRE DE LA BIODIVERSITÉ.
Les différentes espèces qui habitent un même milieu ont de multiples relations les unes par rapport aux autres : des relations alimentaires : les végétaux sont consommés par des animaux, eux-mêmes nourrissant d’autres animaux. Les micro-organismes qui décomposent la matière organique produisent, à leur tour, des nutriments pour les végétaux ; des relations de coopération : symbioses mycorhiziennes, pollinisation ou dissémination de graines par les animaux ; des relations antagonistes : compétition pour l’utilisation d’un même milieu, parasitisme. L’espèce humaine est impliquée dans ces relations au même titre que les autres. Sa vie dépend de la satisfaction des besoins quantitatifs et qualitatifs de son alimentation d’omnivore nécessitant diversité et abondance d’espèces, domestiquées ou non ; sa santé dépend des microorganismes qui peuvent l’habiter ou l’envahir, éventuellement par l’intermédiaire d’autres espèces, avec des effets bénéfiques ou néfastes. S’intéresser à l’ensemble des relations au sein des communautés d’espèces et entre ces espèces et leur environnement revient à étudier des écosystèmes.
A ) DIVERSITÉ DES ESPÉCES
- classification
Les espèces constituent, d’une certaine manière, l’étalon de mesure des sciences de la vie. C’est d’ailleurs sur elles que se concentrent la plupart des études menées par les écologistes ou les biologistes de la conservation. Mais, malgré l’importance du terme « espèce », il n’existe pas de définition univoque de ce mot. On a ainsi recours à un certain nombre de critères pour leur classification (dite taxinomique) en divers groupes (voir classification des espèces). Ainsi, les espèces similaires sont groupées en genres, les genres en familles, les familles en ordres et ainsi de suite jusqu’à l’échelon supérieur, celui du règne. Mais ces critères seront différents selon que l’on veut classer une bactérie ou un oiseau. Dans certains cas, toutefois très rares, les taxinomistes n’utilisent pas tous les mêmes critères, et identifient un nombre d’espèces différent.
b) la diversité spécifique
Pour mesurer la diversité des espèces sur un territoire donné, il faut dénombrer le nombre d’espèces différentes qui y vivent. De la même façon, il est possible d’évaluer le nombre d’espèces d’une région ou d’un pays. Toutefois, la marge d’erreur augmente avec la superficie du territoire concerné. Le nombre d’espèces déterminé est la « richesse spécifique », ou « diversité spécifique ». La richesse spécifique est la mesure de biodiversité la plus directe et sans doute la plus utile. La richesse spécifique varie en fonction de la géographie : les régions chaudes accueillent en général plus d’espèces que les autres. Ainsi, ce sont les forêts équatoriales qui abritent le plus grand nombre d’espèces différentes, tant animales que végétales. Par exemple, une forêt équatoriale compte dix fois plus d’espèces d’arbres, pour une surface équivalente, qu’une forêt tempérée. L’humidité est également un facteur favorable à la diversité des espèces, de même qu’une topographie et un climat variés. Enfin, les régions où les saisons sont plus marquées comportent souvent un nombre d’espèces moindre. La taille du territoire est également un facteur déterminant : par exemple, plus une île est grande, plus sa richesse en espèces sera importante.
- LA DIVERSITE DES ECOSYSTEMES FORESTIERS
La forêt est très importante pour tous. Elle contribue à la protection des sols, à la purification des eaux et de l’air et donc au être de l’individu.
Elle fournit à la faune un refuge voire un habitat, ainsi que de la nourriture.
Nous l’apprécions également comme lieu de récréation. Elle est donc indispensable à la vie sur terre ! Il est évident qu'une forêt n'est pas qu'un simple groupe d'arbres dans un espace. C'est un réseau complexe de relations naturelles entre divers organismes et leur environnement, à l'intérieur duquel l'être humain peut jouer un rôle important. Examinons quelques phases et activités qui se produisent dans la vie d'une forêt et quels usages on peut en faire. Une forêt naturelle subit des perturbations de différents ordres. Que ce soit le feu, les insectes, les pathogènes, la compétition entre les arbres, les animaux brouteurs ou défoliateurs et le climat, chaque facteur joue un rôle plus ou moins grand dans le renouvellement de la végétation. Ainsi, si la perturbation est majeure au point de causer la mort d'arbres, la régénération s'opère.
- LA DIVERSITE DES ECOSYSTEMES MARINS
Dans les domaines marin et terrestre, la diversité des organismes les plus petits est moins bien établie que celle des organismes les plus grands. Par exemple, dans l'océan, il existe une pléthore d'information sur les baleines, les dauphins, les marsouins et les poissons alors que ce n'est que récemment seulement que les scientifiques comprennent l'extrême diversité présente chez les micro-organismes, les bactéries et le phytoplancton (c'est à dire les plantes de la mer). L'origine et l'extinction des espèces sont les principaux composants qui déterminent la diversité biologique. Toutefois, la contribution des espèces à la diversité d'ensemble n'est pas égale. Les organismes qui diffèrent grandement les uns des autres auront une plus grande part dans la diversité globale que les espèces plus similaires des unes des autres. Ceci montre que la richesse des espèces n'est peut être pas la meilleure estimation de la diversité des espèces et il pourrait être essentiel d'utiliser un index diffèrent à l'avenir.
- LES ENJEUX DES ECOSYSTEMES
La diversité des écosystèmes contribue à la richesse du vivant. L’équilibre des écosystèmes repose sur le nombre des espèces constitutives des groupes fonctionnels. Lorsqu’un milieu est modifié par une nouvelle technique culturale, par l’introduction d’une espèce, par une pollution, par le réchauffement climatique, etc. c’est tout un équilibre qui est affecté. Il est difficile d’enrayer les conséquences qui peuvent s’enchaîner : disparition d’espèces, prolifération d’espèces étrangères. Le milieu
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