La destitution de Dilma Roussef
Par Christopher • 14 Novembre 2018 • 1 293 Mots (6 Pages) • 559 Vues
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Les conséquences engendrées
Après la suspension de ses fonctions de présidente pendant une période de 180 jours, la décision finale fût prise le 25 août 2016 : Dilma Rousseff est donc destituée de sa fonction de présidente du Brésil. C’est par 61 voix contre 20 que les sénateurs ont pris la décision de procéder à la destitution de la présidente soit plus de deux tiers des voix pour confirmer celle-ci. Elle décide de faire appel à cette décision n’acceptant pas le jugement rendu. Néanmoins l’ancienne présidente ne perd pas ses droits civiques, cependant durant huit ans Dilma Rousseff est interdite d’exercer dans la fonction publique.
Dilma Rousseff se fait remplacer par son vice-président Michel Temer, appartenant au parti du mouvement démocratique brésilien, un parti politique adversaire de l’ancienne présidente. Michel Temer, âgé de 75 ans, joue le rôle de président intérim à partir du 12 mai 2016 dans l’attente du verdict concernant l’affaire dans laquelle la présidente est impliquée. C’est lors de la fin du procès qu’il devient officiellement le nouveau président du Brésil jusqu’au prochaine élection de 2018. Ce nouvel élu va provoquer de forte réaction de la part de l’entourage de l’ancienne présidente notamment pour qualifier le nouveau président comme un « traitre », « un comploteur ».
Le Brésil se trouve dans une situation assez difficile et plus particulièrement dans la situation de crise économique dans lequel il se trouve, notamment avec l’enregistrement du PIB qui chute de 3.8% en 2015. De plus, le vice-président fait également l’objet d’une accusation concernant son implication dans le dossier Petrobras. Le 10 décembre 2016, Claudio Melo Filho, ancien vice-président d’Odebrech, avoue que Michel Temer lui a réclamé 10 millions reais soit 2.8 millions d’euros. L’assistant de Michel Temer a lui aussi été accusé d’avoir touché une partie des 10 millions de reais et il a décidé de démissionner par la suite. Cesar Benjamin, politologue, qualifiera cette prise de pouvoir comme « la formation d’un gouvernement dont le programme aurait été difficilement accepté par le peuple brésilien par la voie des urnes ». Cependant il reste peu populaire auprès du peuple brésilien. L’ancien vice-président inspire une image figée dans le passé, dû à son programme conservateur. Cesar Benjamin ajoute « nous sommes à la veille d’un grave recul social et civilisationnel, rendu possible par le désastre du parti politique. ».
Toute cette affaire va provoquer de nombreuses réactions, les brésiliens sont conscients du nouveau style pour diriger le pays. De nombreuses oppositions se sont faites entre les différents membres des partisans de l’« impeachment » et ceux qui crient au « coup d’Etat ». Le peuple brésilien semble en proie au doute concernant l’avenir de leur pays.
Pour conclure, nous avons pu constater que de nombreus scandales ont éclaté à travers le monde comme l’affaire Panama Papers, l’affaire François Fillon et bien d’autres encore. Ces nombreux scandales font que les citoyens des différents pays ont de moins en moins confiance envers les différentes politiques existantes. Cependant cela n’empêche pas des personnages publics comme Donald Trump d’accéder aux pouvoirs, cela peut-il se traduire par un lacement général ? Le taux d’absentéisme lors des élections ne fait que confirmer cette hypothèse.
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