L'open space
Par Plum05 • 22 Janvier 2018 • 4 728 Mots (19 Pages) • 559 Vues
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Exemple de bureau ouvert : [pic 3][pic 2]
Source : http://www.paysage.gally.com/
En 1958, apparaissent(BORDEL DE MERDE SINGULIER APPARAÎT) un nouveau type d’espace ouvert, les bureaux paysagers. Ce sont les frères Schnelle qui les mettent en place en Allemagne. Ces bureaux sont certes sans cloison, cependant l’utilisation subtile de meubles et de plantes d’intérieur(BORDEL DE MERDE FÉMININ PLURIEL INTÉRIEURES) permet à l’employé de garder un semblant d’intimité. Ce type de bureaux sera utilisé avec engouement aux États-Unis et en France à partir de 1965. Encore une fois le but est de créer un espace de travail ou rien ne gène la transmission de l’information. L’avantage de ce type de bureaux est que leur disposition n’est jamais fixe mais que leur disposition peut s’adapter aux besoins de l’entreprise.
Exemple de bureaux paysagers : [pic 5][pic 4]
Source : http://www.lienhard-office.com/sites/default/files/styles/news-slideshow-image/public/Business%20Garden.JPG?itok=V5G4sN9y
L’open space aussi bien que les bureaux paysagers ont tout de même privé les salariés de leur intimité. D’un bureau avec 4 murs et une porte certains sont passés à un bureau partagé par plusieurs autres personnes. On comprend que cela ait pu soulever de nombreuses contestions. D’où la volonté de certaines entreprises de répondre aux exigences de leurs employés. Ainsi des bureaux semi-cloisonnés ont été mis en place. Ces bureaux sont appelés également «cubicle». Ils sont constitués d’un bureau et de trois cloisons en face de l’employé et sur ses cotés. Cela permet alors à l’employé de conserver son intimité tout en permettant à l’entreprise de pouvoir aménager ou ré-aménager l’espace de travail efficacement. Le «cubicle» serait donc l’aboutissement de l’open space puisqu’il préserve l’intimité de l’employé et la facilité de transmission de l’information.
Exemple de «cubicle» ou bureaux semi-cloisonnés [pic 7][pic 6]
Source : gzflynhorse.en
Chacune des organisations précédentes est accompagnée de salle de réunion ainsi que de lieux permettant aux employés de se détendre et de se ré-approprier un espace privé.
L’open space ne semble cependant pas être un espace de travail optimal pour les salariés des entreprises qui le mettent en place. En effet on constate un fort taux de mécontentement vis-à-vis de celui-ci. Ainsi on peut se demander pourquoi les entreprises maintiennent cette gestion de l’espace en entreprise.
- L’open space est conçu dans un souci d’efficacité
Le premier facteur de l’efficacité des lieux de travail décloisonnés est économique. Si les entreprises choisissent de plus en plus les open spaces, c’est principalement pour un gain de place grâce au ré-agencement et au décloisonnement des anciens bureaux. Le prix du mètre carré peut atteindre des sommets, surtout dans certaines villes telles que Paris, Singapour ou Londres. On estime ce gain de l’ordre de 10 à 40% selon les espaces considérés avec un espace moyen par salarié de 6 à 12m2. De plus, l’installation de nouveaux employés et beaucoup plus aisée qu’au préalable. L’exemple de la société Evasol est particulièrement frappant, cette entreprise spécialisée dans les panneaux photovoltaïques a vu ses effectifs se multiplier par plus de 100 en deux ans passant de 40 à 400 employés puis baissant à 200 suite à la baisse de la demande due au désengouement pour l’énergie solaire. Par conséquent Evasol a dû adapter son aménagement des locaux pour subvenir à ses besoins de flexibilité de la masse salariale. Dans certaines entreprises, le procédé est poussé jusqu’à son extrême : on n’attribue pas de bureau aux employés de telle sorte à ce que le premier arrivé le matin puisse choisir le sien. Ou encore certaines entreprises proposent moins de bureaux que d’employés ce qui oblige la pratique du «desk sharing » ou partage de bureau.
Les seconds facteurs ou avantages sont liés entre eux et reposent sur l’efficience des mouvements et des communications. Grâce à l’absence de cloisons, les collaborateurs d’une même entreprise peuvent échanger plus facilement et plus rapidement. Cette facilité d’échange implique une amélioration du dynamisme et de la réactivité de chacun, et de ce fait une amélioration des performances des entreprises. L’aspect créatif de chacun est également démultiplié car les idées peuvent être débattues instantanément après leur apparition. Cette idée de décloisonnement de l’espace pour libérer les idées est très ancrée dans la culture anglo-saxonne et a été exportée dans nos entreprises françaises. Il se pose la question des flux organisationnels, c’est à dire de positionner judicieusement les individus de sorte à ce que l’optimisation de l’organisation de l’entreprise soit maximale.
En opposition au « renfermé sur soi », une convivialité quotidienne peut apparaître dans les open-spaces.
Source : http://www.acouconsult.ch/acoustique/index.php?showimage=412[pic 9][pic 8]
L’utilisation des open spaces amène progressivement à l’effacement ou du moins au gommage des liens hiérarchiques. Le poids de la hiérarchie se voit atténué par la diminution voire la disparition des grands bureaux auparavant destinés aux patrons. Il s’agit dès lors, de diminuer la distance entre le patron et le subordonné en mettant tout le monde au même niveau ce qui peut impliquer un changement organisationnel et de nouveaux modèles de management. Dans la pratique, cet argument peut être contrasté car certain patron conserve tout de même leur bureau individuel et cloisonné.
On peut alors dire que l’open s[pic 10]pace est un outil arborant des avantages pour l’employé, mais également pour l’entreprise et ses performances.
De plus en plus d'entreprises optent aujourd'hui pour des bureaux en open space avec le sentiment que leur utilisation amène simplicité, convivialité et économie. Ainsi le choix de basculer vers l’open space est pour 92% des cas décidés par la direction générale qui essaye de répondre aux exigences de l’organisation. Néanmoins, l’utilisation d’open space est controversée car elle soulève de nombreux problèmes à tous les niveaux de l’entreprise.
Toutefois,
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