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L'insécurité sociale

Par   •  11 Décembre 2017  •  1 241 Mots (5 Pages)  •  514 Vues

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et mine les structures psychiques des individus.

Etre en insécurité permanente c’est ne pouvoir ni maitriser, ni anticiper positivement l’avenir

2 mots : en attachant des protections fortes, en encore en construisant un nouveau type de propriété conçue et mise en œuvre pour assurer la réhabilitation de non-propriétaires, la propriété sociale.

- Attacher des protections et des droits à la condition du travailleur lui-même : le travail cesse alors d’être une relation purement marchande rétribuée dans le cadre d’un rapport pseudo contractuel entre un employeur tout-puissant et un salarié démuni. Le travail est devenu l’emploi, cad un état doté d’un statut qui inclut des garanties non marchandes comme le droit à un salarie minimum, les protections du droit du travail, la couverture des accidents, de la maladie, le droit à la retraite.

Société salariale : est une société dans laquelle l’immense majorité de la population accède à la citoyenneté sociale à partir d’abord de la consolidation du statut du travail. Ex : retraite n’est pas une mesure d’assistance, elle est un droit construit à partir du travail.

- Accès à la propriété sociale

Une société de semblables

La société salariale reste fortement différentiée et pour tout dire fortement inégalitaire. Mais en même temps fortement protectrice. Ainsi entre le bas et le haut de l’échelle de la hiérarchie des salaires, les différences de revenus sont considérables

Ce n’est pas une société d’égaux mais une société de semblable (= société différenciée, hiérarchisée mais dont tous les membres peuvent entretenir des relations d’interdépendance parce qu’ils disposent d’un fonds de ressources communes et de droits communs) et l’état-providence/ou état social en est le garant.

But de l’état social n’est pas de redistribuer l’argent public, c’est de protéger (tout ceux qui travail ont droit à une retraite = société de semblable). Agir efficacement en tant que réducteur de risques sociaux

Ça a été mise en place grâce à certaines conditions :

- Croissance : x3 productivité, consommation, revenus salariaux

Principe de satisfaction différée : possibilité d’anticiper à terme une réduction progressive des inégalités et l’éradication des poches de la pauvreté et de précarité qui subsistent dans la société (=progrès social)

« maitriser l’avenir » est essentiel pour lutter contre l’insécurité sociale

Dans cette croissante l’état a pu garantir une protection sociale généralisée

- L’inscription des individus dans des collectifs protecteurs

Echange inégal entre employeur et employé. Mtn il existe une convention collective (=ensemble de règles qui ont été précédemment et collectivement négociées, et qui sont l’expression d’un compromis entre des partenaires sociaux collectivement constitués). Le travailleur s’inscrit dans un collectif préconstitué qui fait sa force face à l’employeur.

Le droit du travail et protection sociale sont des systèmes de régulation collective, des droits définis en fonction de l’appartenance à des ensembles et souvent acquis à la suite de luttes et de conflits qui ont opposé des groupes aux intérêts divergents = protège les individus

Dans une société moderne, industrialisée, urbanisée, où les protections de proximité, si elles n’ont pas complètement disparu sont très affaiblies, c’est l’instance du collectif qui peut sécuriser l’individu.

Ces systèmes de protections sont fragiles, complexes et coûteux. Ils suscitent une forte demande de l’état puisque c’est lui qui les légitime et les finance.

On conçoit dès lors que les remises en cause de l’état sont liées à l’affaiblissement, voire à l’effondrement des collectifs dû à la montée en puissance des processus d’individualisation, puisent se payer d’une remontée massive de l’insécurité sociale.

CHAPITRE 3 : la remontée de l’incertitude

Grande transformation : crise de la modernité organisée (construction des régulations collectives)

Individualisation et décollectivisation

Le retour des classes dangereuses

CHAPITRE 4 : une nouvelle problématique du risque

A partir de 1980, new pbtique liée à l’insécurité :

• Difficulté croissante à être assuré contre les principaux risques sociaux (cause : affaiblissement de l’état social, des ind, des gp qui subissent des changements socio-économiques = insécurité + désarroi

Phénomène amplifié dans les banlieues où se cristallise des facteurs de dissociation sociale

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