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L'exclusion sociale est la marginalisation

Par   •  29 Octobre 2017  •  1 291 Mots (6 Pages)  •  1 002 Vues

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Cependant, des aides existent pour ces personnes des centres d’hébergement, des aides de travailleurs sociaux, médecins, d’organismes comme la croix rouge. Mais comme l’explique le texte de Jacques Hassin « vivre dans la rue », conférence de l’université de tous les savoirs du 30 juin 2007, les marginaux refusent les aides. Ils ne veulent pas avancer dans l’avenir et tout ce qui est nouveau est perçu comme menaçant, ils refusent d’aller à leurs rendez-vous médicaux ou bien les rendez-vous avec leurs assistants sociaux car ils n’ont pas de calendrier ni de montre, ils ne savent plus quel jour, quel mois ou quelle année ou bien quelle heure il est. Ils sont renfermés dans une mécanique du présent dont le temps de déroule de manière circulaire. Ils refusent l’aide car quand les personnes viennent vers eux ils s’introduisent dans leur vie et sur leur « territoire » car leur vie privée se résume à un caddie ou un espace dans la rue, pour montrer qu’ils rejettent les aides ils vont jusqu’à insulter les personnes car ce sont des modes de défenses psychologiques.

Pourtant, d’après le sondage exclusif « CSA/FNARS/la croix » du 30 octobre au 10 novembre 2006 beaucoup veulent s’intégrer dans la société. On y remarque une progression régulière de personnes qui veulent s’intégrer dans la société, 1994 : 28% veulent s’intégrer, 1997 : 30% et 2006 : 35% soit +7% en 12 ans. Une grande partie de la population française fait le choix de ne pas être marginale car 35% veulent s’intégrer à la société, 30% veulent transformer la société et 15% veulent en faire partie sans plus, sait donc 80% de la société qui veulent s’intégrer et refuse d’être en marge. De plus, certains acceptent de sortir de la marginalisation pour rentrer dans des structures de soin ou en maison de retraite. Mais le souci c’est que l’aide que proposent les bénévoles pour les sortir de l’exclusion, est souvent insuffisante pour les sauver car ils ne s’intègrent pas vite et ni facilement dans la société, en plus quand ils veulent se réintégrer ils sont souvent submerger par les dettes. Il faudrait donc, avoir des projets et des solutions à long terme pour que ces missions soient réussies. Cette idée est représentée dans le dessin de Soulas « sortir de l’exclusion » de 1988, deux personnes sont dans la perplexité car, ils veulent aider un SDF à sortir de sa poubelle mais n’y arrivent pas. Pourtant, le SDF leur dit « je suis coincé » mais les deux autres personnes n’ont pas l’air d’arriver à l’aider. Cette personne dans la poubelle représente l’exclusion et une fois entré dedans, il est très difficile d’en sortir malgré l’aide de personnes de bonnes volontés.

Pour conclure, j’ai pu remarquer qu’il est difficile de sortir de l’exclusion à cause de l’État ou de la population qui n’apportent pas d’aide et ne prêtent même plus d’attention aux exclus de la société. Mais aussi car, quand on est exclu il est difficile de revenir s’intégrer dans la société à cause de manque, de financement, d’hébergement, de lien social avec les autres malgré que des bénévoles apportent des aides. De plus, certains refusent l’aide apportée pour se sortir de l’exclusion, ce qui ne facilite pas l’intégration et ne facilite pas les bénévoles à les aider.

Source : http://emmaus-france.org/il-est-de-plus-en-plus-difficile-de-sortir-de-la-pauvrete/

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