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L’être humain est à la fois un être vivant et conscient

Par   •  9 Avril 2018  •  4 281 Mots (18 Pages)  •  563 Vues

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L’enfant manifeste de nouveaux comportements avec le monde extérieur : jouer, secouer, frapper.

L'enfant commence à relier ces perceptions et ses mouvements.

- Première phase d'intelligence (8 a 12mois) :

L’enfant comprend qui peut transformer son environnement en coordonnant ses mouvements. Il pousse un objet pour saisir ce qu'il veut, se déplacent plus facilement.

- Phase d'expérimentation (12 à 18 mois) :

L'enfant recherche de nouvelles manières d'utiliser ces objets, il est fait tomber, les immergent dans l'eau. L'enfant commence à utiliser des outils (bouton…)

- Phase de représentation mentale (18 à 24mois) :

L'enfant commence à agir en anticipant les réactions de l'environnement dans son esprit. Il pense et ouvre la boîte d'allumettes à moitié ouverte. Quand l'enfant devient capable de représentation mentale, il anticipe les trajectoires.

- L’attention conjointe

Des naissances, les enfants manifestent : -Des comportements d'imitation : reproduit les grimaces.

- Une préférence pour les visages humains

- Des échanges : regard sourire

Michel Tomasello, Aux origines de la cognition humaine, 1999

L’attention conjointe consiste pour l'enfant à suivre le regard de l'adulte et à partager avec l'adulte un intérêt pour un même objet. L'auteur considère que c'est à partir de neuf mois que cette capacité apparaît. Cela permet à l'enfant de se détacher de sa propre perspective afin de se mettre à la place de l'autre. À partir de là, l'enfant devient capable de montrer les objets et commence à établir une véritable communication.

Cette capacité de se mettre à la place de l'autre pour adapter sa perspective aura une importance fondamentale pour apprendre le langage. Pour apprendre la signification des expressions dites par les parents, il faut que l'enfant comprenne dans quel but et dans quelles circonstances les parents utilisent. Pour cela, il faut qu'ils se mettent à leur place.

Par d'autres activités, il en est de même, quand il s'agit d'utiliser un outil par exemple l'enfant ne va pouvoir illimité de manière intelligente l'action de l'adulte que s’il comprend dans quel but l'adulte fait cette action. Enfin quand il s'agira de coopérer avec quelqu'un d'autre l'enfant pourra harmoniser son attention et son action avec son partenaire.

- Le développement affectif

- L’attachement

John Bowlby, pense qu'il y a un besoin inné d'attachement chez l'enfant, et ce besoin est indépendant du besoin de se nourrir.

Trois étapes de l'attachement :

- 0 à 2 mois : l'enfant ne fait pas de différence entre les parents et les étrangers du point de vue affectif.

- 2 à 7 mois : l'enfant commence à établir des relations privilégiées avec ses proches.

- 7 mois & + : l'enfant manifeste une réaction de peur vis-à-vis des étrangers et cherche la protection et la sécurité auprès de ses parents.

Pour John, l'enfant établit une relation privilégiée car il a besoin de ressentir de la confiance à l'égard de quelqu'un qui pourra lui apporter de l'aide et comprendre ses émotions. Du coup si l'enfant est séparé brutalement pendant longtemps de la personne privilégiée, il risque de perdre confiance à l'égard des autres personnes et de manifester un détachement voir une indifférence en ce qui concerne ses émotions.

Blaise Pierrehumbert, Le premier lien, 2003

La première forme d'attachement dite stratégie primaire est la forme d'attachement normale dite sécurisée. L'enfant sait qu'il peut faire confiance en son parent, il manifeste une légère angoisse quand il y a séparation mais il accepte et accueille avec plaisir et soulagement le parent qui revient.

La deuxième forme d'attachement dite stratégie secondaire et « anxieux évitant », pathologique. L'enfant manifeste une forme d'indépendance, il semble indifférent à la présence des parents mais néanmoins même s'il ne le manifeste pas il souffre quand ses parents sont absents. Il essaie de se détacher de ses émotions.

La troisième forme, anxieux résistant, dans cette situation l'enfant ne se sent pas sécurisé mais ne se défend pas par l’indifférence, il amplifie ses manifestations de détresse et se pose en victime.

On observe que quand l'enfant est sécurisé, il a beaucoup plus de facilité pour explorer son environnement extérieur. Au contraire, les enfants de type anxieux sont davantage reclus car ne se sentant pas sécurisés, le monde extérieur leur paraît davantage dangereux.

Pour l'enfant sécurisé, les émotions sont bien acceptées, il les assume et s'efforce de les réguler. Son accès aux émotions et faciliter en raison de l'attention que les parents ont accordée à ses sentiments dans son enfance. Pour les formes pathologiques, les émotions n'ont pas été aussi bien reconnues durant l'enfance par les parents et pour cette raison, l'enfant a plus de difficultés à y accéder et à les gérer.

- Le complexe d’Oedipe

Théorie de Freud, à partir de 2-3 ans l'enfant prend conscience de la différence des sexes, il s'attache à sa mère dans une perspective sexuelle selon Freud.

À partir de là, le garçon se rend compte que son père a une relation privilégiée avec sa mère et qu'il constitue un rival. Pour préserver son intégrité, le garçon préfère renoncer à sa mère, il accepte la loi du père. Par la suite, l'enfant accepte l'autorité du père est s’identifie à lui. Il va alors intérioriser les règles morales transmises par le père.

En ce qui concerne la fille, celle-ci se désintéresse de sa mère car elle n'a pas de pénis. Elle espère

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