Dissertation de socialisation
Par Christopher • 13 Juin 2018 • 1 665 Mots (7 Pages) • 975 Vues
...
après notre socialisation primaire, on peut dire que nous appartenons à une certaine classe ou un certain genre ( fille/garçon ) . Mais dans la plupart des cas il va y avoir une continuité de la socialisation primaire à la socialisation secondaire. C'est à dire que ce que nous avons appris en tant que petite fille : savoir faire à manger, s'occuper des enfants et en tant que petit garçon : être fort, travailler dehors etc... Va se continuer et se confirmer lors de la socialisation secondaire. Les rôles, et valeurs que nous avons apprises pendant la socialisation primaire vont s 'appliquer dans la vie de tous les jours. Pour être plus précis, généralement les petit garçon à qui on a appris à être fort, et à être tout le temps dehors, vont plus certainement étant adulte tailler la haie, tondre la pelouse etc... Pendant que les petites filles à qui ont à répétés qu'elle devait être douce, savoir faire la cuisine et s'occuper des enfants. Vont étant adulte se retrouver à faire à manger et à s'occuper des enfants. C'est donc la socialisation genre qui nous a été transmise qui se continue dans la vie d'adulte. Et cette socialisation et l'intériorisation de ces roles créé des inégalités notamment dans les taches domestiques. En effet en 2010, en moyenne, une femme consacre chaque jour 3h52 au travail domestique contre 2h24 pour les hommes. Pareillement, il y a des inégalités dans la sphère professionnelle. 60 des femmes qui ont deux enfants dont un de moins de 3 ans occupent un emploi contre 90,6 chez les hommes. Donc le résultat de cette socialisation genrée est surtout des inégalités.(doc 3) Qui se voient aussi dans le choix d’orientation des lycéens. En effet des préjugés existent selon lesquels un garçon serait plus douée en science et une fille en langue. Les choix de l’enseignement d'exploration s'en ressentent alors. En effet en 2012 43, 2 des filles ont choisis un profil dit de lettre contre 21,5 des garçons. Pareil pour le profil scientifique ou les garçons ont étés 71,0 à choisir une de ces options contre 50,1 des filles (doc 2)
Et nous même quand plus tard nous seront parents, on reproduira certainement sans s'en rendre compte cette socialisation genré. On parle de reproduction, puisqu'on reproduit ce que l'on à appris. C'est la reproduction des rôles associés au genre. C'est donc un cercle vicieux, puisqu'on est socialisé selon notre genre, qu'on continue nous même et qu'on reproduit cela pendant notre socialisation secondaire. Puis plus tard nous transmettons les valeurs qui nous ont nous mêmes était transmises etc etc... Et nos enfants feront de même. Cela est possible quand la socialisation secondaire est en continuité avec la socialisation secondaire. Comme vu précédemment quand nous mettons en pratique ce que nous avons appris pendant notre socialisation primaire. Toutefois il existe des cas de rupture. Par la fréquentation d'un groupe indifférent auquel on appartient, par exemple une petite fille qui joue avec des garçons, ce qu'on appellerait un « garçon manqué » (doc 1). On parle alors de socialisation anticipatrice, c'est à dire un processus par lequel un individu apprend et intériorise les normes et valeurs d'un groupe auquel i désire appartenir avec l'espoir d'un jour en fais partie. D'autres cas de ruptures sont possibles, comme les chocs biographique etc...
La socialisation est donc genré. les normes et valeurs qui nous sont transmises, ainsi que la façon et les instances qui nous les transmettent sont différents selon qu'on soit un garçon ou une fille. Mais la socialisation n'est pas seulement genre, elle contribue aussi à la construction et à la reproduction des rôles associés au genre. Nous sommes le produit de notre socialisation, alors nous reproduisons les rôles qui nous ont étés transmis de part notre socialisation. Et comme c'est un cercle vicieux. La seule solution pour éviter ces inégalités de sexe et de changer dans nos esprits ce qu'est le rôle de l'homme et celui de la femme ! Et peut être même admettre plus tard qu'il n'y a pas de rôles en fonction du sexe, ainsi les préjugés et les inégalités pourraient être réduits !
...