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Fiche de lecture Durkheim

Par   •  10 Juin 2018  •  963 Mots (4 Pages)  •  604 Vues

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Ces contraintes auxquelles ils ont du faire face depuis leur plus jeune âge deviennent avec le temps des habitudes et ne sont donc plus ressenties comme contraintes. Cela fonctionne également pour les adultes avec le pouvoir de coercition, les contraintes auxquelles ils font face ne sont plus ressenties a part quand il y a résistance. L’éducation a bien pour but de faire l’être social puisqu’elle nous inculque les attitudes à adopter selon telles ou telles situations mais aussi à respecter les règles de la convenance. Elle nous apprends les règles de la société et les codes de celles-ci. Elle est en quelques sortes un moyen « d’assurer la continuité d’une génération à une autre.» Elle constitue un moyen de transmission pour les adultes, un moyen d’imposer les différentes manières de voir, d’agir et de sentir aux enfants. C’est donc par l’intermédiaire des parents et des maitres que le milieu social façonne l’enfant à son image. C’est en ce cas que nous devenons des êtres sociaux.

Question 3 : Définition et caractéristiques des courants sociaux ?

Les courant sociaux sont définis comme étant des « faits » ayant « le même ascendant sur l’individu » sans présenter « des formes cristallisées comme les règles juridiques, morales, religieuses… » On peut dire que les courants sociaux sont une tendance, un mouvement d’ensemble. Tous comme les fais sociaux, les courants sociaux viennent « du dehors », n’ont aucune « conscience particulière » et ils sont « susceptibles de nous entrainer malgré nous » Si nous ne présentons aucune opposition à ceux-ci, alors « la pression qu’ils exercent sur moi » n’est pas ressentie. En revanche, dès qu’un individu tente de s’opposer à « ces manifestations collectives » cette pression refait surface et « les sentiments qu’il nie se retournent contre lui. »

Durkheim souligne le fait que nous serions comme dupés par une illusion qui nous fait croire que nous avons pensé par nous mêmes. Il nous montre que le sentiment commun éprouvé par l’assemblé est tout autre que celui que nous aurions pu ressentir si nous fussent seul. On peut d’ailleurs lire « une fois que l’assemblée s’est séparée, que ces influences sociales ont cessé d’agir sur nous et que nous nous retrouvons seuls avec nous-mêmes, les sentiments par lesquels nous avons passées nous ont l’effet de quelque chose d’étranger où nous ne nous reconnaissons plus. » Les courants sociaux où autrement dit les mouvements d’opinion peuvent donc s’appliquer sur « les matières religieuses, politiques, littéraires ou artistiques »

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