L'Islam dans les textes
Par Matt • 27 Septembre 2018 • 7 966 Mots (32 Pages) • 554 Vues
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La traçabilité du coran
Durant 22 ans il reçoit cette parole divine (Mohamed?): 13 ans à la mec et 10 à Médine?. Du VIème au XIIIème, l’islamologie était très important. Une encyclopédie des scribes était faite ce qui apporte énormément d’informations. Les 3 plus connus sont :
- Zaya ben Thabit?
- Obey?
- Mu…?
—> Voila pour le point de vue archéologique.
La révélation commence de 612 à 632. Le texte était écrit en fragment, mais ça a été rassemblé de son vivant par les scribes. La mémorisation était importante car peu de lettrés. Mais c’est un peuple connu pour sa mémoire « poétique ». Ils écoutaient le prophète parler tout en mémorisant ses paroles. Le coran a été transmit d’une mémoire certaine.
Abu Bekr, successeur du prophète que l’on appel le calife (« successeur de ») succède aux deux fonctions politiques et religieuses(632-634). Il ne reçoit pas de révélation. Les shiites considèrent que la révélation continu dans la descendance mâle du prophète : ils continuent d’être inspirés par dieu.
Abu Bakr a rassemblé les matériaux sur lesquels étaient écrit le coran 2 ans après la mort du prohète. Les coranistes sont des spécialistes qui apprennent le Coran en entier par coeur. Ors à cette époque, 70 de ces derniers sont mort d’où le rassemblement de tous ces matériaux rassemblés chez une femme : le coran de Hafsa (une des femmes du prohète).
Othman? (644-660) lui va mettre en écrit le coran. Le coran a été écrit en 7 variantes : ce ne sont pas des nouveaux coran comme un évangile par exemple, mais une variante linguistique. Un anthropologue allemand a trouvé un manuscrit assez différent que celle de Othman au Yemen. Est-ce que Othman a imposé une version du Coran ? C’est une vision catholique : le Coran comporte des variantes ; Othman en a donc fait 7 variantes. On trouve des versets en plus dans celui du Yemen d’où cette question de savoir si Othman a imposé sa propre version. La réponse est non en réalité, parce que le Coran traite des réalités sociologique qui peuvent être abrogés dans les textes car devenues inutiles/plus d’actualité.
La morphologie du texte
C’est un texte donc très poétique, mais il comporte également beaucoup de métaphores (différemment entre les deux zones de révélations : la Mecque et Médine car les deux sont différentes culturellement). Il y a également beaucoup de paraboles. Le coran traite de termes métaphysiques : l’existence de dieu, le salut, la vie et la mort, etc. A Médine, ce sont des paysans, donc ils ont moins la maitrise de la langue d’où le changement de style. Le style est donc plus travaillé et poétique à la Mecque, plus littéraire et « facile » à Médine.
Le Coran peut passer de la théologie à de la bottanie : on dirait qu’il est anarchique mais en réalité c’est une anarchie organisée. Par exemple lorsqu’il passe de la théologie de la mort et de la vie à la botanie, notamment sur les graines, c’est pour se demander si cette graine est justement morte ou vivante. D’ailleurs Il y a des personnes qui étudient les concordances entre les phrases du Coran.
Sourates vient du terme Soūr - miraille. Le coran est divisé en 114 Sourates. Chacune d’entres elles portent le nom du thème central du chapitre. Exemple : le chapitre 1 s’appel « l’ouverture » ou bien la « matrice ». Beaucoup de Sourates portent le nom d’animaux. La vache fait par exemple référence à la vache de moïse et sur le paradoxe de la vache (recherche à faire). Il y a un rapport entre l’humain et les animaux. D’ailleurs les Musulmans ne considèrent pas les animaux inférieurs, sans âme, comme les catholiques.
Un Ayat est un Verset, cela peut être un mot ou une phrase. Il y a environ 6000 versets dans le Coran. L’ordre des sourates et des versets ne suivent pas une chronologie de révélation, c’est différent pour la Bible. Ce n’est pas la quantité d’une Sourate qui fera sa valeur, mais plutôt le terme qu’il traite.
Roger Bastide a écrit « Le besoin religieux » : l’homme est anthropologiquement religieux, c’est un besoin religieux qu’il ne maitrise pas, qu’il soit agnostique ou croyant en dieu ; c’est sa thèse. Il explique que la notion du sacré ressort dans toutes les sociétés à travers le monde.
Jacques Berque a fait une des meilleurs traduction française du Coran. Le coran c’est sa traduction mais à la fin il y a « en relisant le coran ». On peut d’ailleurs retrouver les deux séparément.
La force graphique. Au début, il n’y avait pas de ponctuation ni de voyelle. Le gouverneur d’Irak ? ibn yussef en 714 avant J-C a introduit ponctuation et voyelle dans le coran. Dieu est insaisissable, d’ailleurs les musulmans ne sont pas anthropomorphiste, pourtant sa parole est humanisée et interprétée. Le coran est donc impossible à comprendre sans l’anthropologie.
Le contenu
Thèmes majeurs :
- Les croyances, aqîda : le dogme. C’est un ouvrage qui parle de dieu. Ce sacré comme est-il ? Dieu est insaisissable, par contre il y a ses paroles qui sont révélées à l’homme.
- Récits prophétiques, il rejoint un peu la Bible. Le Coran reprend des récits Bibliques avec des variantes au niveau interprétatif.
- La question du salut. On parle d’eschatologie.
- Le culte / rites : paroles et gestes pour rentrer en contact avec les esprits.
- Les normes / droits : seulement 5% du coran traitent de l’aspect normatif.`
Séance numéro 3
Deuxième texte de référence : Sunna & Hadith (en français). La définition c’est : les paroles, les actes du prophète inspiré par dieu. La révélation est parole directe, le prophète ne fait que prononcé, c’est différent de l’inspiration. Contrairement au Coran, il se peut qu’il s’agisse de parole fabriqué, les Hadith ne sont pas tous identifiés. Il y a à peut près 1018 narrateurs et narratrices, il s’agissait de rapporter ce que le prophète faisait. Par exemple, les rites viennent du prophète. Donc on ne retrouve pas dans le Coran comment prier, par contre on le retrouve dans les Sunna. Travail d’authentification 2 siècle après la mort du prophète.
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