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Exposé sur la pluralité des croyances en France.

Par   •  28 Mai 2018  •  2 156 Mots (9 Pages)  •  693 Vues

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La religion est donc devenue très personnelle, et est pratiquée par qui le veut, de la façon qu'il veut.

Cet état d'esprit a aussi conduit à l'ouverture à de nombreuses autres religions, depuis les années 1970, comme le bouddhisme, l'hindouisme, ou même des croyances dites « parallèles ».

- Les différentes religions en France

- Panorama des religions dans la société française

a) Catholicisme

b) L'athéisme

c) l'Islam

d) Le protestantisme

e) Le judaïsme

- Les instances religieuses.

L’État entretient des rapports réguliers avec les représentants des différentes religions présentes dans le pays. Si la France a un rapport particulier avec l'église catholique, qui tient de la tradition symbolique, toutes les religions sont aujourd'hui représentées dans le pays. Ainsi, on trouve à Paris le Consistoire israélite, qui élit le grand Rabbin de France, et représente le judaïsme auprès des pouvoirs publics, mais aussi la Fédération Protestante de France, l'Assemblée des évêques orthodoxes de France ou l'Union Bouddhiste de France. La représentation de l'Islam, qui occupe désormais une grande place dans la vie religieuse française, a été problématique à organiser, du fait de le variété des courants de pensée de cette religion et de l'absence d'une hiérarchie unifiée. Le Conseil français du culte musulman a finalement été créé en 2003 pour représenter le culte musulman auprès des instances et des débats publics.

- La loi autour des religions

La loi encadre l’exercice des différents cultes, mais en même temps elle les protège en sanctionnant toute personne qui les empêcherait, les retarderait ou les interromprait en causant des troubles dans le local qui les accueille. La loi de 1905 contient en effet une partie consacrée à la police des cultes. Puisque les réunions religieuses se tiennent dans les espaces publiques, il est du devoir de l’État de les réglementer afin de veiller à ce qu'elles ne troublent pas l'ordre public et ne portent pas atteinte à l'ordre républicain. Si le maire « règle les cloches des églises dans l’intérêt de l’ordre et de la tranquillité publique », il n'a que des compétences limitées à l'intérieur d'un édifice de culte, où se trouve le ministre du culte qui fixe par exemple, avec l'association cultuelle à qui est affecté le lieu de culte, des horaires d'accueil des fidèles. Un ministre du culte étant une personne, membre du clergé d'une religion (prêtre, aumônier, pasteur protestant, rabbin, imam,...), habilitée par l'autorité ecclésiastique pour administrer un culte religieux sur une certaine population. Le discours qu'il y tient ne peut être contrôlé, sauf s'il « contient une provocation directe à résister à l’exécution des lois ou aux actes légaux de l’autorité publique, ou s’il tend à soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres ».

Pour résumer, on retrouve toujours cette recherche d'équilibre entre laïcité et liberté pour chaque religion.

- Les problèmes liés aux religions.

- Le risque de la dérive sectaire :

Définition : selon le site de MIViLuDeS (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les dérives Sectaires), « il s'agit d'un dévoiement de la liberté de pensée, d’opinion ou de religion qui porte atteinte aux droits fondamentaux, à la sécurité ou à l’intégrité des personnes, à l’ordre public, aux lois ou aux règlements. Elle se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d’une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société. »

Impossible à définir juridiquement du fait de textes protégeant la liberté de pensée et de croyance, une secte peut utiliser un discours religieux afin d'attirer des adhérents. « Aucun jugement n’est porté a priori sur la valeur ou la sincérité d’un engagement idéologique ou spirituel. Cependant tout n’est pas permis au nom de la liberté de conscience ou de religion. » précise l'explication du site. La lutte contre les sectes est donc délicate, car il est important de ne pas franchir la limite entre secte et religion, ce qui reviendrait à quitter la position de neutralité qui incombe à l’État en matière de religion.

Il est en effet important, dans le contexte actuel, de prendre garde aux confusions entre les termes : si un groupe sectaire est effectivement un groupe fermé, où les individus subissent une forme de manipulation, appartenir à une religion n'a rien à voir. Des groupes ethniques ou culturels minoritaires peuvent en effet se rassembler autour d'une religion commune, qui peut alors être un facteur d'intégration sociale, l'appartenance à une religion n'est en aucun cas une raison de méfiance. Il est donc capital de faire attention aux termes que l'on emploie et au sens qu'on leur attribue.

- Tensions entre État laïc et religions :

Certaines décisions politiques trouvent une opposition dans les religions : pour prendre un exemple récent, l'institution du « mariage pour tous », en 2013, a suscité un vaste débat en France. Les représentants des différentes confessions ont été reçus lors d'une réunion à l’Élysée. De grandes manifestations contre cette nouvelle loi ont eu lieu dans la capitale. Pour la religion chrétienne par exemple, le mariage homosexuel va à l'encontre du principe du mariage qui doit unir un homme et une femme. Mais le président de la République a rappelé que « cette réforme qui concerne exclusivement le mariage civil était pour lui et des millions de Français une avancée en termes d'égalité des droits et que par conséquent le projet irait à son terme".

D'autres débats agitent la

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