Pense-t-on ce que l'on dit?
Par Plum05 • 28 Août 2018 • 1 038 Mots (5 Pages) • 521 Vues
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par rapport à nos pen-sées spécialement pour ne pas nous dévoiler.
On en vient à se demander si nous disons réellement ce que nous pensons au quotidien, même lorsque nous avons une réflexion avant la parole.
Nous procédons peut-être à une sorte de "censure" envers nous même, afin de nous préserver du regard des autres.
Pourtant, dans d’autres situations, tout est différent. Lors d’une dispute, par exemple, ou sous l’effet de la colère, nous disons certaines choses que nous prétendons ne pas réellement penser lors de l’après coup.
En admettant que, comme nous l’avons dis plus haut, une réflexion avant la parole pourrait amener à dire ce que nous pensons, tout comme à cacher et mentir pour nous préserver du regard des autres, est-il pos-sible que les mots dits sous une impulsion reflètent finalement, au dépends des dires, ce que nous pensons réellement?
Si lorsque nous pensons avant de parler, nous finissons par mentir, cela veut-il dire que lorsque nous ne pensons pas avant de parler, nous disons réellement ce que l’on pense?
Nous pourrions penser que la réponse est oui étant donné que nous n’avons guère le temps de penser à ce que nous devrions cacher aux yeux des autres, cela signifie-t-il que ces paroles viennent de nous même, de notre pensée? Cela expliquerait-il notre regret, notre déni face à ce que nous avons dis, ce qui nous pousse à convaincre l’autre qu’on ne pensait pas ces paroles?
De plus, il existe une croyance populaire affirmant qu’un homme saoul dit toujours ce qu’il pense, peu im-porte les conventions sociales ou la peine que cela peut endurer.
Pourtant, on est en droit de se demander si l’alcool n’altère pas la réalité et n’accentue pas les pensées de l’Homme. D’autant plus que l’Homme n’admet jamais ce qu’il a dit lors de ses beuveries, que ce soit en simulant une amnésie, ou, encore une fois, en affirmant qu’il ne le pense pas vraiment.
En particulier lorsqu’il se rends compte du mal qu’il a causé.
Ainsi, nous pouvons conclure qu’il est compliqué de dire ce que nous pensons. En effet, il y’a des moments où nous disons réellement ce que nous pensons, notamment lors d’un débat par exemple, cependant, il y’a toujours des moments où nous mentons pour notre bien ou pour le bien de l’autre. Ainsi nous pouvons conclure que nous disons réellement ce que nous pensons lors de certains moments, mais que, cependant, il nous est impossible de dire nos pensées sans interruptions car nous ferons toujours passer notre intérêt, celui de l’autre en premier, ou bien que nos pensées seront déformées par la colère, l’alcool, ou autre. Même si la colère et l’alcool pourraient peut-être amener à ce que nous disions ce que nous pensons. La conclusion reste la même, nous pensons ce que nous disons, mais dans une certaine mesure, et finalement, il est presque impossible que nous pensions absolument tout ce que nous disons au quotidien, dans les situations délicates, sous la colère ou l’alcool.
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