Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?
Par Ramy • 20 Novembre 2018 • 730 Mots (3 Pages) • 965 Vues
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une ou plusieurs activités tandis que
d’autres en ont choisi une autre. Le travail révèle les complémentarités de chaque individus, et ainsi les
rapprochent. La construction d’une maison par exemple, fait intervenir beaucoup de métiers différents,
des architectes, des charpentiers, des maçons, des électriciens, des plombiers, etc... Ainsi un homme
seul est capable de moindres choses que plusieurs hommes qui travaillent ensembles, chacun avec
leurs compétences personnelles.
Mais le travail est également rattaché à des activités pénibles et hiérarchisées. Partout on
trouve des formes de soumission d’un individu face à un autre. Durant l’antiquité, la possession d’un
esclave était chose courante, voire même indispensable. On réservait le travail à l’esclave car il était
signe de contrainte. Ainsi Aristote, dans son ouvrage Politique, traitait la question de l’esclavagisme de la
manière suivante : « L’homme libre citoyen de la Cité doit s’épargner toutes les tâches qui l’éloigneraient
de la vie politique ou de la philosophie en les donnant à faire à des esclaves, et en déléguant même le
soin de leur commander à un intendant. » Il conçoit alors la division des taches intellectuelles et des
taches quotidiennes, mais également la division Humaine. Pour lui, tous les êtres humains n’ont pas la
même valeur, certains ont un rôle plus important à tenir. C’est l’idée de hiérarchie.
Le travail induisant des rapports de hiérarchie, justifie la nécessité du commandement. Travailler
différencie donc les individus. La conscience de classe de l’ouvrier provient de la nature de son travail.
Aristote justement, a une idée claire sur le sujet : « L’autorité et la hiérarchie sont naturelles parce que
nécessaires et utiles. » D’après son raisonnement, la nécessité et l’utilité de la hiérarchie, et de
l’esclavagisme à son époque, en font des éléments essentiels de la société. Une division essentiel de la
société et donc des Hommes.
Plus encore, les relations hiérarchiques ne sont pas nécessairement des rapports d’opposition.
Au contraire, elles rapprochent les êtres en révélant leur complémentarité et en les unissant. Ainsi,
chaque travailleur peut éviter l’aliénation en donnant à son travail un sens universel, il tend alors à l’unité
avec la communauté humaine. Une question se pose alors : Est-ce le travail qui unit ou qui divise, ou
bien le problème du partage des richesses produites par le travail qui unit les uns et divise les autres
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