Le livre arbitre

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3- L’homme et le libre arbitre en société

Le libre arbitre passe par la liberté de l’homme à agir selon sa volonté. L’homme est un être libre de choisir, de penser ou même d’agir. Jean-Jacques ROUSSEAU affirme « Ma liberté commence là où s’arrête celle des autres » Rousseau reconnaît implicitement l’existence d’une liberté individuelle, c'est-à-dire personnelle, mais est subordonnée aussitôt à celle d’autrui. Tous les hommes ont donc la liberté, celle d’agir volontairement. Friedrich ENGELS a dit : « la liberté de la volonté ne signifie pas autre chose que la faculté de décider en connaissance de cause ». Autrement, l’individu qui possède le pourvoir d’agir selon sa volonté n’est autre que celui qui agit en connaissance de cause. C’est dire que avant d’agit, l’individu sait pourquoi il agit de la sorte et ce qui en résultera s’il agit de la sorte. L’homme est donc un être libre en société.

« Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs » a déclaré Jean Jacques Rousseau dans Du contrat Social. Autrement dit, l’homme est liberté. Aussi renoncer à sa liberté, c’est ôter toute moralité à ses actions que d’ôter cette liberté à sa volonté. Dès lors, la volonté de l’homme n’est plus libre et l’on peut égarer toute possibilité du libre arbitre. Or, l’existence de l’homme est aussi une volonté. Tout être humain veut vivre. En ôtant donc la liberté à sa volonté, l’homme n’aura donc plus la liberté de vouloir vivre et par conséquent la volonté de vivre, l’espèce humaine pourrait finir par disparaître de la sorte.

Ainsi, la liberté est indispensable à l’homme et mieux encore la liberté de volonté. L’homme ne peut donc exister sans le pourvoir de diriger ses choix, sa vie dans la direction qu’il veut comme il entend. L’homme a donc le libre arbitre. Mais, si tous les hommes ont le pourvoir d’agir comme ils le veulent selon leur volonté, la liberté des uns pourraient causer de tort à celle des autres c’est alors la qu’intervient les conséquences du libre arbitre dans la société.

B- Les conséquences du libre arbitre

« L’homme possède le libre arbitre, ou alors les conseils, les exhortations, les préceptes, les défenses, les récompenses et les châtiments seraient vains » a affirmé Saint Thomas d’AQUIN dans Somme Théologique pour lui, l’homme à le pouvoir d’agir volontairement sans quoi l’homme agirait sans aucun jugement, sans aucune diversification de ses actions. Ainsi, tout homme possédant donc le libre arbitre peut faire ce qu’il lui plait. Mais une telle liberté entrave celle des autres. D’où la loi du libre arbitre.

1-La loi du libre arbitre

La loi du libre arbitre exprime le fait qu’un être peut faire ce qu’il veut. Il peut exercer ses choix d’une certaine manière sans s’attirer de sanction. De ce fait, en lui comme dans son univers, rien ne peut se produire sans qu’il en donne consciemment ou inconsciemment le commandement. Mais, du fait que prévaut partout la loi de la causalité ou de la justice immanente, le libre arbitre impose une grande responsabilité représentant à la fois un fardeau et un bienfait selon le principe de la répercussion ou de la rétribution. Il a été dit « que ta volonté soit faite est que meurent les rebelles à cette volonté ». Ainsi, le libre arbitre permet aux âmes incarnées de faire leur propre volonté au lieu d’accomplir celle de Dieu. Car, si le créateur voulait absolument que tous les êtres obéissent strictement à ses lois, il ne permettrait pas qu’elles soient violées. Le libre arbitre donne le libre choix qui ne peut que s’affirmer avec le discernement et la sagesse. Où résiderait la liberté de l’être humain s’il devait accomplir la volonté d’un autre plutôt que la sienne ? Si Dieu condamnait un être pour une expérience qui diffère de sa volonté, il agirait en tyran, en sadique et en hypocrite, non en père-mère amoureux. Heureusement, pour former à l’audace et à l’héroïsme, le créateur n’a émis aucune interdiction se contentant de laisser agir les lois naturelles. Il a donné le libre arbitre pour qu’un être puisse éprouver la joie de se sentir parfaitement libre. L’être humain peut donc agir comme il l’entend dès lors où il est en accord avec la loi, c'est-à-dire dès lors qu’il respecte Dieu ainsi que les lois naturelles et celles de la société. Il en apparait ainsi de multitudes conséquences aussi bien positives mais aussi négatives lorsqu’il se met à trop jouir exagérément de sa liberté.

2-Conséquences

a-Aspects positifs

Dans l’usage d’une société civilisée, le libre arbitre de chacun détermine ce

qui peut être dit et en quelles circonstances. Tel est l’important rappel à la responsabilité individuelle. Sans elle, l’homme n’a plus de libre arbitre, il n’est plus perfectible, il n’est plus un être.

Selon le blog de Serge Toussaint, d’un point de vue Rosicrucien, la différence fondamentale qui existe entre l’animal et l’homme réside dans le fait que ce dernier possède le libre arbitre, c'est-à-dire la faculté de faire des choix et d’orienter sa vie en fonction de ses besoins, de ses désirs et de ses aspirations. En fait, le libre arbitre est indissociable de la présence en nous d’une âme. Certes, dans son application profane, il “ n’est que “ l’aptitude à faire des choix, si possible conforme à ce qui est bien dans le comportement humain. Mais dans son application mystique il est le fondement de notre évolution spirituelle, telle quelle opère d’incarnation en incarnation. En effet, c’est la manière dont nous l’appliquons de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois et d’année en année qui conditionnent les expériences heureuses et malheureuses qui forgent notre destin. C’est pourquoi les Rosicruciens s’efforcent d’en faire le meilleur usage possible d’autant plus que si vous prenez le temps d’y réfléchir, vous conviendrez que nous sommes chaque jour dans l’obligation de faire des choix qui ont nécessairement une incidence sur notre vie personnelle, familiale, professionnelle et sociale. Certains concernent des choses relativement peu importantes ; d’autres au contraire sont déterminants et ont des conséquences majeures sur le cours de notre existence.

b- Aspects négatifs

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