Le bonheur consiste t-il à satisfaire nos grands désirs?

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Nous savons qu’il existe différents grands désirs selon Epicure. Dans sa lettre à Ménécée, celui-ci classe les désirs en deux catégories : les désirs naturels et les désirs vains. Les désirs naturels sont ceux qui sont guidés par la nature ( manger, boire,….) et les désirs vains sont ceux qui nous mènent vers la douleur (la richesse, la gloire, l’immortalité….). Donc, un homme qui n’aurait pas la connaissance de grands désirs serait un homme vide de sens , creux voir un homme mort. Il faut donc que nous connaissions nos grands désirs pour avancer, grandir et vivre tout en ne tombant pas dans l’excès de grands désirs qui nous ferait souffrir et nous rendre malheureux. D’ailleurs, certains grands désirs peuvent nous conduire vers des pulsions de mort, comme nous le dit Freud, c’est-à-dire l’agressivité, la haine, le viol,…. Par exemple, quand nous observons le tableau de « Suzanne et les vieillards », nous pouvons tout d’abord voir que les vieillards salivant sont paralysés en regardant le corps juvénile de Suzanne. Poussés par leurs pulsions, il vont occulter leurs peurs et finir par abuser de la jeune fille pour assouvir leurs désirs. Nous pouvons donc constater que laisser libre court à tous nos désirs nous rendend malheureux, peuvent blesser les autres et faire de nous des criminels. Mais d’un autre côté, renoncer totalement à cette connaissance ne ferait -il pas de nous des bombes à retardement qui exploseraient tôt ou tard avec plus ou moins de dégâts ? La solution serait donc de contrôler la connaissance de nos désirs pour nous permettre de savoir lesquels nous tendent vers le bonheur et lesquels nous tendent vers le malheur tout en tenant compte de ceux qui sont obligatoires ( manger, boire…). En ce sens, l’homme qui se contrôle n’aurait que de grands désirs qu’il serait dans la possibilité de réaliser. Donc, l’ensemble de la connaissance de nos grands désirs nous permettrait de vivre de manière prudente, mesurée et non débridée. Il s’agit donc de nous fixer des barrières à ne pas franchir pour nous concentrer uniquement sur les grands désirs que nous sommes capables de réaliser pour nous éviter d’être malheureux. Mais au fil de notre vie, nos connaissances grandissent. Il faut donc que les barrières, que nous nous sommes fixées, soient mobiles pour nous permettre d’engendrer ces nouvelles connaissances acquises et à la fois de nous éviter de tomber dans de grands désirs qui feraient de nous des hommes malheureux.

Mais si nous pensons à ce vieil adage « la peur n’évite pas le danger », cela signifierait que nous serons tenter de passer nos limites que nous nous sommes fixées par simple envie de plus de connaissance. D’ailleurs, connaître « de mauvais désirs » nous permettrait de mieux cerner nos grands désirs naturels et de tendre vers un réel bonheur.

Connaître de grands désirs consiste donc au bonheur. Cependant, cet ensemble doit être contrôlé pour éviter de tomber dans une insatisfaction perpétuelle qui nous ferait tomber dansle malheur plutôt que dans le bonheur. Mais nous ne savons pas vraiment qu’elle est la véritable connaissance. Est- ce que la connaissance consiste à tester tous nos grands désirs bon comme mauvais ? Ce n’est pas la meilleure solution. Pour être heureux, il faut donc faire le tri dans la connaissance de nos grands désirs et les contrôler pour éviter d’être malheureux et d’ accéder au véritable bonheur.

sont accomplis, il va de soi que nous trouverons le bonheur. Néanmoins, est-ce réellement le cas ? Pouvons-nous satisfaire tous nos désirs ? Est-ce possible ? Cette quête de satisfaction totale ne va-t-elle pas plutôt nous conduire au malheur ?