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La malbouffe : un problème de société?

Par   •  14 Septembre 2017  •  1 121 Mots (5 Pages)  •  687 Vues

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Robert Nozick, philosophe américain de la moitié du 20e siècle, prône les normes de la morale. Il est un penseur du libertarisme, signifiant qu’il croit que chaque individu est libre de faire ce qu’il veut de ses biens acquis et de son corps, tant qu’il ne brime pas les droits similaires d’autrui. Pour lui, il est légitime que le gouvernement entre en scène lorsque l’action vise à corriger une situation d’injustice, mais il n’est pas d’accord que l’État intervienne là où l’individu est le seul à avoir un contrôle sur sa vie. Cela serait faire preuve d’un non-respect à l’égard des préférences individuelles, de l’autonomie de la personne, et cela brimerait les gens dans leur liberté d’expression. Nozick pense que l’État fait preuve de paternalisme envers ses citoyens en les traitant en enfants irresponsables et en voulant les protéger d’eux-mêmes (par la réglementation de la malbouffe), mais les considérant cependant assez mature pour voter. L’État ne respecte donc pas leur autonomie en agissant de la sorte. En conclusion, Nozick désapprouverait le fait que le gouvernement prenne part à la problématique entourant la malbouffe, car ce philosophe prône l’État minimal, par conséquent, la mise en place de mesures préventives est donc inutile.

Je crois qu’en tant que ministre de la Santé, je ne devrais pas intervenir, car, comme Robert Nozick le dit, le problème de la malbouffe ne constitue pas une injustice suffisante pour mériter mon intervention. Par contre, je crois qu’il devrait y avoir des mesures (ne venant pas nécessairement de mon ministère) dans le but d’obtenir non seulement une diminution d’impacts de la restauration rapide, mais à long terme, sa disparition. Parmi ces mesures, il y aurait l’abolition des distributrices (écoles), l’interdiction de construire de nouveaux restaurants de malbouffe près des écoles, l’amélioration des menus et la diminution des portions. Néanmoins, je suis tout de même en accord avec l’éthique de la responsabilité de Jonas, où chacun est responsable de lui-même. Mon opinion rejoint passablement la sienne.

En conclusion, la malbouffe étant un problème grandissant dans notre société, elle pourrait être contrôlée par le ministre de la Santé au moyen de mesures concrètes. Hans Jonas croit que l’État devrait intervenir sans toutefois mettre en place des mesures qui viendraient déresponsabiliser l’individu. Robert Nozick quant à lui affirme que le ministre ne devrait pas exercer son pouvoir sur la société, l’individu étant libre de ses choix. Je pense qu’en tant que ministre de la Santé, mon intervention serait inutile, car il revient à chacun de se responsabiliser. Cependant, certaines mesures pourraient être bénéfiques pour contrer ce problème important.

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