La vérité des concepts

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Par contre, comme nous l’avons déduit tout à l’heure, certains concepts ne peuvent pas être universels, notamment ceux qui se rattachent à une idée comme le bien ou la justice, car ceux-ci sont issus du relativisme social et diffèrent selon les individus et la société dans laquelle ils sont étudiés. Cela conduit donc à l’invalidité de la proposition de Platon, car si une âme peut voir des concepts qui se trouvent par-dessus la couche céleste et que les dieux peuvent constamment les voir, il est obligatoire que ceux-ci ne diffèrent pas, car l’âme peut incarner dans différentes sociétés ce qui diffuserait une idée universelle de ce concept et l’on sait maintenant que ce n’est pas le cas. Les sophistes l’ont d’ailleurs compris et c’est pour cette raison qu’ils ne cherchent pas la vérité par rapport aux concepts reliés aux idées, car ceux-ci savent qu’elle est inaccessible. Il est aussi vrai que même si Socrate croyait en cette vérité, celui-ci n’a jamais réussi à la connaitre, et ce après avoir consacré sa vie à la chercher. Nous n’avons donc aucune preuve qu’il est possible d’y arriver, et rationnellement, sans preuve, on ne peut conclure quoi que ce soit comme étant vraie, ce que Socrate pensait d’ailleurs. Celui-ci disait qu’il ne connaissait rien, car il n’a pas pu conclure sa recherche de sagesse.

Au final, la vérité concernant les concepts idéologiques est inaccessible, car même si quelques théories semblent prouver que tous les concepts sont universels, ils ne le sont pas et certains sont et seront toujours issus du relativisme social.