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La connaissance de soi n'est elle qu'une illusion?

Par   •  11 Novembre 2018  •  983 Mots (4 Pages)  •  1 119 Vues

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L’introspection et les pensées conscientes ne suffisent pas pour me connaître, même si j’arrive à une certaine connaissance de moi. Cela montre donc j’ai besoin d’autre chose pour arriver à une connaissance de soi plus précise.

Pour arriver à cette connaissance plus précise, ce dont j’ai besoin c’est autrui. Autrui est un autre moi, mon alter ego, un miroir. Cet autre moi nous aide à savoir qui je suis. En effet, autrui a le recul et la distance que je ne peux pas avoir sur moi-même. Autrui, même si il me voit de l’extérieur alors que j’ai, en tant que sujet/objet de moi – même, une connaissance directe de mon intériorité, peut m’apprendre des choses que j’ignore. Autrui peut également me juger. De par son jugement, j’existe et je prends conscience de moi-même. De plus autrui peut m’aider à connaître un peu mes pensées inconscientes, à les analyser. C’est le rôle du psychanalyste, notamment lorsqu’il interprète les rêves ou les actes manqués de ses patients. Le fait que le psychanalyste, seul, réussisse à nous dévoiler nos vérités les plus profondes tend à la connaissance illusoire de soi. C’est uniquement le fait de parler à un spécialiste de l’inconscient qui permet de dévoiler une grande partie de notre intériorité. Ceci peut donc nous permettre d’envisager que la connaissance de soi grâce à autrui est illusion.

Malgré ce bénéfice apporté par autrui au niveau de la précision de la connaissance de soi, cette dernière est subjective. Dès lors que l’objet de connaissance -moi- et le sujet qui veut connaître sont la même personne, je suis sujet et objet, juge et partie, observateur et observé ; je ne peux donc pas être objectif avec moi-même. Par conséquent, cette non-objectivité amène à différentes réactions. Prenons pour exemple, les deux opposées. Soit le sujet-objet se dévalorise totalement en mettant en avant ses défauts ; en n’ayant pas confiance en soi, donc en n’étant pas conscient de soi, et enfin en se connaissant pas. Soit le sujet-objet a tendance à surestimer ses qualités et à ne pas accorder d’importance à ses défauts, et dans ce cas également, il ne se connait pas.

Ce besoin d’autrui et cette connaissance subjective de soi démontrent que nous avons uniquement une connaissance partielle de soi, tendant à une connaissance illusoire. L’illusion provoquée par cette connaissance imparfaite amène à une désillusion provoquant un constat d’échec.

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