Georges Orwell Le Novlangue
Par Andrea • 2 Mars 2018 • 799 Mots (4 Pages) • 566 Vues
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→ On voit que Syme est partisan du moindre effort, dans l’explication du mot « bon » et de son contraire de la ligne 4 à 11, il tient à supprimer tout les mots similaires, tels que les adjectifs, pour ne garder que le strict minimum (= perte des connaissances…)
→ « La Révolution sera complète quand le langage sera parfait. » (l.33), selon Syme pour permettre une révolution intellectuelle, la Novlangue est indispensable.
→ Pour lui, le crime par la pensée ne subsistera pas car le mot « crime » lui même aura disparu. Ce ne sera qu’une question de « discipline personnelle » mais le mot n’existera plus, donc cette discipline aussi.
B) Winston
→ Winston employé au commissariat des archives, est le héro. Pendant ce passage il reste muet, il ne parle à aucun moment.
→ « Au nom de Big Brother, une sorte d’ardeur froide flotta sur le visage de Winston » (l.14), cette phrase montre donc que Winston n’est pas du même avis que son collègue
→ « Winston [...], car il n’osait se risquer à parler » (l.22-23), Winston a peur de parler, ce qui dénonce l’absence de liberté (d’expression notamment), car il sait qu’il y aurait des conséquences à ses paroles, pour lui répondre à Syme est un « risque ».
Dans ce texte, nous sommes face à d’inquiétantes réformes, contrôler le langage des humains et donc leur pensée. On le voit à travers un vocabulaire destructeur, la Novlangue n’est qu’un processus visant à restreindre la pensée des hommes. Le dialogue est aussi très révélateur, Syme parle de ceci comme d’une banalité, idée qu’il défend et soutient. Quand à Winston il n’ose parler, ce qui nous montre l’absence de liberté. Big Brother cherche à faire une réforme de la langue pour mieux régner.
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