Eloge de l'amour Badiou
Par Stella0400 • 8 Mai 2018 • 1 522 Mots (7 Pages) • 675 Vues
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- Vérité et amour
Badiou : L'amour est « une procédure de vérité. », une vérité nouvelle sur la différence.
L'amour doit commencer par le hasard mais l'amour doit aussi être fixé. Déclarer l'amour c'est passer de l'événementiel-rencontre au commencement d'une construction de vérité.
C'est ainsi que le hasard est figé : l'absolue contingence de la rencontre de quelqu'un que je ne connaissais pas finit par prendre l'allure d'un destin.
La fidélité est une longue victoire sur l'amour car durée.
L'enfant fait partie du processus amoureux : miacle + difficulté pour chaque couple. A ce stade l'amour doit être redéclaré.
- Amour et politique
La politique : procédure de vérité sur le collectif.
Capacité à créer ensemble de l'égalité.
Semblable à l'expérience du « deux » qui ne se fait pas sans difficultés .
Question de l'ennemei en politique ? L'ennemei fait partie de l'essence de la politique.
Le rival est extérieur à l'amour ( contrairement à Proust qui pense que la jalousie est constitutive de la subjectivité amoureuse.)
Les difficultés de l'amour ne tiennent pas à un rival identifié mais il est interne à son processus. L'égoïsme est l'ennemi de l'amour, celui que je dosi vaincre , ce n'est pas l'autre, c'est moi, « le moi » qui veut l'identité contre la différence, qui veut imposer son monde contre le monde filtré et reconstruit dans le prisme de la différence. »
Amour peut être aussi une guerre : meurtres, suiscides amoureux.
Politique : ennemis / Amour : drames.
Présence de l'amour dans le christianisme : intensité amoureuse dans la direction d'une conception transcendante de l'unniversel.
L'amour désintéressé : au delà des intêrets immédiats des deux individus engagés, contradictoire avec le capitalisme et rapport avec le communisme : conditions de possibilités.
- Amour et art
André Breton souhaite réduire « l'art à sa plus simple expression, qui est l'amour. »
Réinvention de l'amour par l'art chez les surréalistes : geste artistique---> geste politique.
L'art est ce qui rend justice à l'évènement.L'art en restitue la puissance intérieure.
Lien amour/art : événement qui vient trouer l'existence.
L'amour est associal : « Les amoureux sont seuls au monde. »
Le surréalisme : exaltation de l'amour fou comme puissance évènemlentielle hors la loi. L'amour est contre la puissance d'ordre de la loi. Les surréalistes ont beaucoup montré l'amour, la rencontre de manière magnifique : Nadja.
Pour Badiou, il existe une extase de la rencontre , il pense que cela relève de la poétique surréaliste : conception de l'éternité miraculeuse et + laborieuse : construction de l'éternité temporelle , expérience du « deux », tenace, point par point : TRAVAIL de l'amour (pas de l'ordre du miracle). De l'amour découle le bonheur.
Oeuvre de Beckett : nihiliste/pessimiste.
Dans la littérature , peu de choses concernant l'épreuve de l'amour dans la durée (ex : Le Triomphe de l'amour), chez Marivaux : la fin est le mariage et non le temps.
Dans les grands romans : impossible de l'amour , son épreuve , satragédie, son écart, sa séparation, sa fin, on ne parle pas de la durée.
Beckett est un écrivain de l'obstination à l'amour. : Assez, récit d'un vieux couple : puissance spledide de l'amour et de l'obstination à durer qui le constitue.
L'amour du théâtre chez Badiou est très puissant.
Lien langue/poème liés au corps. Le théâtre est une figure de l'amour car la pensée et le corps sont indiscernables. La pensée ne vient pas au corps facilement, c'est pourquoi il y a des répétitions : doit être à la fois immédia et calculé. C'est la même chose dans l'amour : le désir est une puissance immédiate et l'amour demande du soin, des reprises, des répétitions, tjrs de nouvelles déclarations.
Antoine Vitez : « C'est toujours cela que j'ai voulu donner sur scène : faire voir la force violente des idées, comment elles ploient et tourmentent les corps. »
Sans histoires d'amour, sans lutte de la liberté amoureuse contre le contrat familial, le théâtre n'est pas grand chose. Le théâtre : le collectif, forme esthétique de la fraternité. Epreuve de la séparation de la troupe. Amour singulie d'exposer son prpre corps en proie à la langue, à l'idée.
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