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Synthèse: sujet, conscience et inconscient

Par   •  26 Novembre 2018  •  1 386 Mots (6 Pages)  •  721 Vues

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- Le devenir sujet conscient, une exigence morale et politique :

- Selon Kant, un sujet responsable est un sujet autonome. Il défend donc l’autonomie du sujet moral. Un sujet est autonome à partir du moment où il est indéterminé, spontané, il suit une raison pratique, la morale. La question de l’autonomie renvoi à la question de «l’agir » et non pas à la question du savoir. Par conséquent, la question « que dois-je faire ? », la réponse ne suppose aucune connaissance. Kant dissocie donc les deux domaines : savoir et agir. L’autonomie est donc une conquête.

- Selon Foucault, « l’animal a un destin, les hommes ont une histoire » : l’animal réagit, il a un programme instinctif et obéit à un ordre nécessaire alors que l’Homme crée son propre monde, son propre destin, il obéit à un ordre contingent, il est libre, il existe, c’est à dire qu’il n’est pas néant. En effet, il n’est pas définit, et il n’est pas définit tant qu’il meurt.

- Selon Sartre, « nous ne sommes sans excuse », nous sommes donc totalement et pleinement conscients, il s’oppose donc à la théorie de l’inconscient psychique de Freud et développe le concept de la mauvaise foi. L’Homme décide de s’auto déterminer, la liberté absolue est donc un leurre (une illusion). Nous sommes donc absolument libres, c’est à dire que nous ne sommes pas d’emblés par Dieu, nos parents… Nous avons à nous définir, nous existons (nous nous déployons dans le temps et nous réalisons notre projet d’être) et enfin, nus sommes de « à-venir », nous existons avant d’être.

- Un sujet politique c’est un citoyen qui participe à l’espace public, l’espace du débat. En effet, Aristote comme Hanna Arendt, soulignent qui n’y est pas d’Homme si ce n’est « au monde » un homme politique et qu’un sujet politique ne fait pas de politique comme si c’était son métier mais il s’agit de quelqu’un qui accomplie sa nature humaine, il devient donc citoyen (sujet libre).

- Tout individu a la capacité de prendre connaissance de ce qui peut le fragiliser, comme son enfance, sa situation sociale, son héritage génétique… Une fois cette connaissance acquise, la conscience reprend toute sa valeur, et ainsi, la psychanalyse la reconnaît clairement. Selon Freud, « la conscience reste la seule lumière qui brille pour nous et nous guide dans les ténèbres de la vie psychique », car grâce à la découverte de l’inconscient psychique, la psychanalyse permet de « traduire » ou interpréter « les processus inconscients » en « processus conscients ». Cette faculté de penser ou ce « moi » (Freud), doit pouvoir conquérir un statut de sujet recouvrant un équilibre qui est la tyrannie de la libido et la réalité. Sans cela, le sujet suscite à la barbarie.

- Tout sujet est relation avec les autres consciences, c’est l’intersubjectivité, nous habitons donc un espace solidaire (Levinas). Nous sommes une entité isolée, mais incarnée dans un corps, dans un espace avec les autres.

- Hegel reconnaît la possibilité de prendre conscience de soi par la méditation, l’introspection, c’est à dire la prise de conscience de soi sans l’intermédiaire de l’autre. C’est la conscience théorique. Mais selon Hegel, pour que le sujet se reconnaisse à part entière, il devra s’engager, c’est à dire que la conscience de soi ne peut être effective que si elle traverse un épreuve concrète dans l’Histoire et donc par la transformation complète du monde extérieur, l’individu devient sujet. En réalité, ce que dit Hegel, prendre conscience de soi n’est pas immédiat, le sujet doit suivre un état qui s’y oppose radicalement et qui est l’aliénation (être étranger à soi même)..

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