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Texte TPE

Par   •  14 Février 2018  •  1 839 Mots (8 Pages)  •  368 Vues

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On en conclue que le son a besoin d’un matériau support pour se propager comme l’air. Dans le vide, il n’y a pas de propagation sonore possible.

- Les phénomènes du son dans l’espace

L’écho et la réverbération

Les phénomènes d’écho et de réverbération sont identiques en un point, ils correspondent tous deux à la répétition d’un son qui se réfléchit après avoir « percuté » un obstacle.

[pic 14]

La différence entre ces deux phénomènes est en fonction de la durée entre l’émission du son et son retour :

-Lorsque cette durée est supérieure à 1/10 de seconde, on distingue deux sons. C’est alors l’écho.

-Lorsque cette durée est inférieure à 1/10 de seconde, on distingue seulement un son, car notre appareil auditif qui est l’oreille ne perçoit pas le décalage. On parle alors de réverbération.

On détermine cette durée en divisant la distance parcourue par l’onde entre son émission et la réception par la vitesse de la propagation de cette onde ce qui nous donne comme formule :

T=D/V

Avec T : temps de parcours en secondes

D : distance parcourue par l’onde en mètre

V : vitesse de propagation de l’onde dans le milieu en m/s (dans notre cas l’air=340m/s)

- Réception d’une onde sonore

L’oreille est l’organe qui sert à capter le son. Elle est donc le siège du sens de l’ouïe. Elle joue donc un rôle important dans l’équilibre. Dans le langage courant l’oreille est une partie visible extérieure. Mais elle se compose réellement de trois parties. Ces trois zones n’ont pas la même taille ni le même rôle, mais elles font partie d’un même processus où chacune d’elles est indispensables à l’autre. En raison de cela, on les appelle les trois oreilles.

- L’oreille externe

La première interface de notre corps qui interagit avec une onde sonore est l’oreille externe. C’est toute la partie manuellement accessible de notre oreille. Elle se compose du pavillon et du conduit auditif externe, cette première interface s’arrête au niveau de la membrane du tympan.

[pic 15]

Le pavillon possède un squelette fait de cartilage élastique lui permettant de reprendre sa position après une déformation. Il permet d’amplifier et de diriger les sons par diffractions (lorsque l’onde arrive sur cette partie, ses nombreux replis la diffractent dans de nombreuses directions ce qui permet à une plus grande partie de pénétrer dans le conduit auditif externe.

Le conduit auditif externe est situé entre le pavillon et le tympan. Il est composé d’un canal ostéo-cartillageux mesurant environ 25mm de long et entre 8 et 10mm de diamètre.

- L’oreille moyenne

L’oreille moyenne est le second intermédiaire entre notre corps et une onde sonore. Elle permet d’atténuer les sons du milieu transmis par l’oreille externe. Elle se compose du tympan et de trois osselets nommés le marteau, l’enclume et l’étrier en raison de leur forme

[pic 16]

Le tympan est une membrane fibreuse séparant l’oreille externe et moyenne. Il Il récolte les vibrations dues aux sons arrivant par le conduit auditif externe.

Après la vibration du tympan, la chaîne des trois osselets émet un mouvement qui transmet le son vers l’oreille interne par la fenêtre ovale.

[pic 17][pic 18]

En noir : le parcours de l’onde sonore

En bleu : le mouvement des trois osselets

- L’oreille interne

- Structure de l’oreille interne

L'oreille interne se divise en deux parties, le labyrinthe osseux et le labyrinthe membraneux.

Le labyrinthe osseux est un ensemble de cavités creusées dans l’os temporal. Il est composé de canaux vestibulaires qui contribuent à la sensation de mouvement et à l’équilibre, mais également de la cochlée qui transmet les sons au cerveau en les transformant en signal électrique. Ce labyrinthe osseux est rempli de périlymphe qui est un fluide bleu

Le labyrinthe membraneux est constitué d’un réseau de petites poches contenant l’endolymphe qui est un fluide plus visqueux que la périlymphe. Le labyrinthe membraneux comprend les canaux semi-circulaires (qui sont les organes de l’équilibre), le vestibule avec l’utricule et le saccule ainsi que le conduit cochléaire (qui est l’organe de l’audition).

[pic 19]

- Le rôle de la cochlée

La cochlée qui rappelle la forme d’une coquille d’escargot est un tube d’environ 35 mm de long enroulée autour d’un axe creux qui contient le nerf auditif. La cochlée est séparée en trois cavités, la rampe vestibulaire où l’onde monte dans la cochlée, la rampe tympanique où l’onde redescend de la cochlée et pour finir le canal cochléaire où l’onde est traitée et transformée en signaux électriques, mais plus précisément dans l’organe de Corti.[pic 20]

[pic 21][pic 22][pic 23]

- L’organe de Corti[pic 24]

L’organe de Corti est l'organe de la perception auditive. Il est constitué de cellules sensorielles. Le fonctionnement de cet organe repose sur le contact entre les cellules ciliées et la membrane tectoriale.

- Les cellules ciliées

Les cellules ciliées sont des cellules sensorielles. Au sommet de cet organe, on observe des cils qui sont extrêmement sensibles à ce qui les entourent. Ces cils se trouvent dans l’endolymphe, qui un fluide très concentré en ions potassium K+, et certains d’entre eux sont en contact avec la membrane tectoriale.

Chez l'humain, les cellules ciliées sont de deux types, les cellules ciliées externes, de forme cylindrique. Elles se contractent périodiquement pour amplifier le signal

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