Technique d’amélioration de la production végétale et impacts sur l'environnement

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Ainsi, l’azote, par exemple, peut être disponible sous forme d’urée, de nitrates, de composés ammoniacaux, ou d’ammoniac pur, formes ayant une efficacité différente selon les espèces végétales.

• Au cours des dernières décennies, les agriculteurs ont réussi à augmenter le rendement de leurs récoltes grâce à l’utilisation d’engrais minéraux.

• Très souvent, pour chercher à augmenter davantage le rendement de leurs terres, ils utilisent une plus grande quantité de fertilisants que celle qui est nécessaire.

• À court terme, une telle pratique peut augmenter les récoltes.

3. L’IRRIGATION

L’irrigation est un apport d’eau artificiel réalisé sur un terrain cultivé pour entretenir la croissance des végétaux.

III. IMPACT D’AMELIORATION DE LA PRODUCTION VEGETALE SUR L’ENVIRONNEMENT

En effet, l’utilisation régulière de pesticides peut entraîner l’apparition de souches résistantes des parasites visés (insectes, champignons, rongeurs, mauvaises herbes, etc.).

Il est à remarquer que, suite aux épandages massifs sur des grandes surfaces, les pesticides s’accumulent dans le sol et dans les nappes phréatiques. Leur élimination est lente et la pollution engendrée par cette rémanence est importante (voir pollution de l’eau ; travail des sols ; risques technologiques)

L’utilisation de pesticides a des conséquences désastreuses sur l’environnement et contribue également à une pollution planétaire, car les pesticides sont transportés sur des milliers de kilomètres par les vents et les océans.

• À long terme, les surdoses d’engrais ont un effet néfaste sur le sol et en entraînent l’appauvrissement.

• Il y a destruction des faunes et microfaunes du sol.

• Il y a pollution des sols et des nappes phréatiques.

• Dans certaines régions (Charente-Maritime par exemple) le taux de nitrates présents dans l’eau potable ne cesse d’augmenter. Il varie entre 0,6 et 53,8 mg/l et peut atteindre 75 à 100 mg/l dans certains secteurs, rendant l’eau impropre à la consommation. Les nitrates (forme oxydée de l’azote) indispensables à la croissance des végétaux sont présents naturellement dans notre environnement, en faibles quantités. Les quantités d’engrais azotés répandus (jusqu’à 500 kg par hectare et par an) dépassent souvent les besoins des plantes ; le surplus est drainé soit par ruissellement, soit par infiltration dans les nappes d’eau souterraines où sont puisées les eaux pour la consommation humaine. On observe aussi que certains légumes (carottes, betteraves, choux, épinards) sont susceptibles d’absorber de fortes quantités de nitrates lorsque ceux-ci sont abondants dans le sol.

• Les êtres humains ingèrent des nitrates en consommant ces légumes. Ces nitrates ont des effets sur l’homme : ils sont transformés dans le tube digestif en un autre composé (la nitrosamine) qui est cancérigène à forte dose.

Le plus grave problème causé par l’irrigation continue est qu’elle contribue à l’accumulation de sel dans les couches supérieures du sol, ce qui retarde ou empêche le développement des végétaux. Toutes les eaux d’irrigation, quelle que soit leur source, contiennent du sel qui s’infiltre dans les nappes phréatiques. Lorsque l’écoulement est médiocre et que la nappe phréatique est proche du niveau des racines, la concentration en sel empêche la croissance des plantes.

IV. CONCLUSION

L’amélioration de la production végétale implique d’une part les capacités d’organisation des producteurs, et d’autre part de vulgariser des innovations techniques. Ces techniques arrivent à améliorer la production ont des conséquences désastreuses sur l’environnement.