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TPE épilepsie

Par   •  4 Juillet 2018  •  5 458 Mots (22 Pages)  •  436 Vues

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Il est également utile de préciser que le diagnostic de l’épilepsie se repose sur le principe de la sémiologie médicale, soit par une étude du comportement du patient à travers un interrogatoire ou grâce aux données d’un électroencéphalogramme (EEG).

Il est possible de classer différemment les cas d’épilepsie. En effet, nous pouvons les différencier selon l’opposition entre les crises focalisées et généralisées. Les crises focalisées n’affectent qu’une seule zone du cerveau, tandis que les crises généralisées se propagent dans l’intégralité du cerveau. Cependant, chacune des trois formes principales d’épilepsie citées ci-dessus peuvent engendrer ces crises : on parle donc de crises généralisées ou partielles selon chaque cas.

Les crises généralisées sont caractérisées elles-mêmes par de diverses crises :

- La crise tonico-clonique : elle se manifeste par une perte de connaissance brutale et par la chute du patient, et se définit par deux phases distinctes lors de la crise ; la première phase est qualifiée de tonique, et se caractérise par la contraction de l’ensemble de la musculature du corps du malade, durant 10 à 20 secondes. Une phase clonique d’environ 30 secondes suit, durant lesquelles de brusques secousses musculaires. Le malade reste pendant l’intégralité de la crise dans un état d’apnée provoquant une cyanose (couleur bleutée de la peau) accompagnée de signes neuro-végétatifs ou de phénomènes sécrétoires tels qu’un excès de salive. Le malade n’a aucun souvenir de cette crise, et sa reprise de conscience est progressive.

- Les myoclonies : dans le cadre des épilepsies généralisées, il en existe deux : la myoclonie massive et bilatérale. Ce sont des secousses musculaires brèves, comme dit précédemment, touchant principalement les membres supérieurs, mais peut également toucher les membres inférieurs, ou les deux à la fois. Elles se font en extension ou flexion, et peuvent être stimulées de façon particulièrement visuelle.

- Le « Petit-Mal » : c’est une suspension brève et nette de la conscience, une absence durant moins de 20 secondes en général. Le malade interrompt son activité, puis la reprend comme si de rien n’était : le fait que cette reprise de conscience soit immédiate en fait un point sémiologique important lors de l’interrogation du patient. Le « Petit-Mal » est essentiellement observé chez l’enfant.

- Les crises atoniques : cette crise se manifeste par la perte du tonus postural du malade, entraînant sa chute. Nous pouvons donc en déduire que la crise tonico-clonique est également atonique.

Quant au cas des crises partielles, elles se divisent en deux catégories : les simples et les complexes. Il existe une grande classification de ces crises spécifiques.

Comme nous l’avons dit précédemment, l’épilepsie peut se révéler à tous les âges de la vie d’un être vivant. Elle a néanmoins plus de chances de se voir apparaître de nouveaux cas pendant les « âges extrêmes » de la vie :

- Avant l’âge d’un an, où des maladies cérébrales peuvent se révéler par des crises : certaines sont acquises « in utero », soit lors de la grossesse à cause de troubles de la migration des neurones et/ou de la formation du cortex ; soit lors d’un accouchement difficile causant une mauvaise oxygénation du cerveau ; soit des maladies métaboliques provoquant dans la plupart des cas un retard mental parfois difficile à objectiver chez le nourrisson ; soit des maladies dégénératives.

- Après 65 ans, où la plus grande fréquence de nouveaux cas d’épilepsie s’explique par la fréquence elle aussi en hausse des cas d’AVC et de la maladie d’Alzheimer pendant cette tranche d’âge. En effet, ces deux pathologies cérébrales sont pourvoyeuses de crises.

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- La réaction cérébrale avant/pendant/après la crise comitiale

A la suite d’une décharge anormale et simultanée de milliers de neurones, un choc électro-neuronal provoque une crise d’épilepsie. Selon l’origine cérébrale touchée, qui contient les neurones, la crise produit des symptômes caractéristiques et variable.

Les diverses manifestations de la crise épileptique ont pour origine commune un fonctionnement anormal de certains neurones :

Ces neurones sont hyperexcitables et synchronisent anormalement leurs activités, ce qui provoque une décharge électrique excessive dans les réseaux neuronaux connectés. Sans crise, la fréquence des impulsions dans les neurones, est en moyenne de 80 pulsions par secondes, pendant une crise d’épilepsie, cette fréquence augmente d’environ 6 fois plus élevé ; le nombre de pulsions par secondes atteint donc 500 pulsions. On peut imaginer une sorte de « court-circuit » dans le fonctionnement des processus cognitifs et/ou le comportement du sujet. L’épilepsie est causée par une surexcitation des cellules nerveuses. Ceci crée donc une synchronisation anormale des impulsions électriques neuronales, nécessaire au bon fonctionnement du corps (muscles vitaux), et en fonction de la zone touché par la crise, cette synchronisation neuronale est défectueuse pendant un temps indéfini (souvent de plusieurs secondes à quelques minutes) ce qui provoque des troubles et des fonctions anormales des muscles ou des sensations. Ce disfonctionnement est peu connu de la communauté scientifique.

Dans la majeure partie des cas, la crise d’épilepsie se situe dans le cortex cérébral. Ces décharges peuvent variablement activer les systèmes neuronaux de la motricité, des organisations cognitives, des émotions, des systèmes végétatifs, et mêmes des comportements.

La diversité des aires cérébrales concernées explique la grande variété des symptômes. Si la décharge se situe dans le lobe frontal, la motricité sera affectée par un mal tonico-clonique : les mains de la personne touchée seront incontrôlables et des secousses rythmiques du pouce et des doigts se propageront dans la main et dans les muscles de l’avant bras. Par exemple, si le lobe pariétal du cerveau connait une crise épileptique, les sensations de ces zones sensitives (mains et avant-bras) peuvent être illusoires, et faire ressentir des légères paralysies (communément appelées fourmillements) dans les doigts, et des picotements désagréables dans ces zones. Puisque la crise d’épilepsie est progressive, cette sensation dérangeante peut devenir des fortes secousses des membres (mains/pieds/avant-bras),

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